Marc-Antoine CHARPENTIER
1643 (diocèse de Paris) – 24 février 1704 (Paris)
petit opéra, représenté en février 1678, à l’hôtel du procureur du roi de l’ancien Châtelet, M. de Rians – partition perdue | |
H 507 – intermèdes à deux voix pour la comédie héroïque à machines, en cinq actes, de Donneau de Visé (1638 – 1710) – représentée par les comédiens du roi en 1685 – la pièce, dédiée au marquis de Jacques-Louis Beringhen (1651-1723, Premier écuyer du roi, avait été créée, avec succès bien que sans intermèdes, le 2 mars 1670, au théâtre du Marais – il n’y eut que six représentations lors de la reprise | |
H 481 | |
H 492 | |
H 504 | |
H 487 | |
H 496 | |
H 494 | |
H 486 | |
H 493 – pastorale pour quatre voix | |
H 490 | |
H 488 | |
H 506 | |
intermèdes à trois voix pour une tragédie mêlée de musique d’un auteur anonyme – représentée au théâtre Guénégaud, le 22 juillet 1681 | |
Composé soit en 1685, pour le premier mariage de Maximilien-Emannuel, devenu électeur de Bavière en 1679 à la mort de son père Maximilien Ier, avec Marie-Anne-Antoinette d’Autriche, fille de l’empereur Léopold Ier, soit en 1695, pour son second mariage avec Thérèse-Cunégonde Sobieska, fille du roi nde Pologne Jean III. | |
H 485 – pastorale en sept scènes pour six voix – vers 1685 – non représentée | |
H 484 | |
H 500 | |
H 489 | |
intermèdes pour la comédie héroïque, en cinq actes en vers, avec un Prologue et des divertissements, mêlée de danses et de musique, de Thomas Corneille et Donneau de Visé – créée au théâtre Guénégaud, le 17 novembre 1675, avec succès (trente-trois représentations consécutives) – reprise avec des ajouts le 17 octobre 1679 – partition perdue | |
opéra-comique composée vers 1690 | |
H 495 | |
H 494 | |
comédie de Molière, créée le 6 août 1666 – L’air de Sganarelle dit « Les glougloux » fut réécrit par Charpentier pour la reprise du 8 janvier 1672. Marc-Antoine Charpentier a composé la musique qui est perdue, à l’exception de 4 airs qui ont été conservés : « Qu’il est doux charmante Climène » H.460, « Deux beaux yeux, un teint de jaunisse » H.460 a, « Le beau jour dit une bergère » H.460 b,« Un flambeau, Jeannette, Isabelle » H.460 c. | |
H 491 | |
H 479 – Pastorale pour trois voix d’hommes et deux flûtes | |
opéra écrit par le duc de Chartres, futur Régent, élève de Charpentier, avec l’aide de celui-ci – représenté trois fois au Palais Royal – vers 1690/94 – partition perdue | |
H 501 | |
H 480 | |
H 498 – prologue et ballet – représenté au Collège d’Harcourt – 1679 | |
En 1684, la Comédie française, réunion de la troupe de Molière, de celle du Théâtre du Marais et de celle l’Hôtel de Bourgogne présentèrent une nouvelle production du Psyché de 1671, pour laquelle une musique avait été demandée à Charpentier. Il y eut vingt-trois représentations, mais on ne sait rien de la musique de Charpentier | |
pastorale – perdu | |
H 472 | |
H 497 | |
intermèdes pour la pièce à machines de Thomas Corneille – représentée avec succès au théâtre Guénégaud, le 7 août 1676 – partition perdue |
Chronobiographie de Charpentier
Les librettistes de Charpentier
Compositeur français, grand maître de la musique sacrée au XVIIe siècle. Parti en Italie pour étudier la peinture, Charpentier y rencontra le compositeur Carissimi dont il devint l’élève pendant trois ans à Rome. Auprès de lui, il étudia particulièrement le contrepoint, la polyphonie, le dialogue à deux chœurs, le style et la forme des histoire sacrées dont Carissimi était le créateur. De retour en France en 1662, Charpentier interpréta les œuvres de son maître dans les milieux italianisants de la capitale. À partir de 1672, il composa la musique de trois pièces de Molière, alors fâché avec Lully, le Malade imaginaire, le Mariage forcé, la Comtesse d’Escarbagnas. Charpentier poursuivit sa collaboration avec le Théâtre français jusqu’en 1685 avec Polyeucte, Médée et Andromaque de Pierre Corneille, Circé, l’Inconnu, la Pierre philosophale de Thomas Corneille. En 1679, il fut chargé par le Grand Dauphin de composer des messes pour la chapelle de Saint-Germain, et en 1680, devint le maître de musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise et cousine de Louis XIV, pour qui il écrivit principalement des cantates et des pastorales. Charmé par ses œuvres, Louis XIV lui versa une pension en 1683, alors qu’il était malade. En 1684, Charpentier devint maître de musique chez les jésuites de Saint-Paul-Saint-Louis. Il composa et fit interpréter dès lors ses œuvres religieuses au collège des jésuites de Clermont. Charpentier réalisa également des commandes pour l’Académie française, l’Académie royale de sculpture et de peinture et pour l’abbaye de Port-Royal. De 1698 à sa mort, en 1704, il occupa le poste de maître de musique de la Sainte-Chapelle.
La musique de Charpentier joue des modulations, des mélodies amples, dont le relief souligne les contrastes verbaux. Avec Orphée descendant aux Enfers (1683), Charpentier donna un caractère profane à ses cantates et des formes spécifiques que reprirent ses successeurs, Nicolas Bernier (1665-1734), claveciniste, organiste et maître de musique à la Sainte-Chapelle à Paris, auteur de motets et de nombreuses cantates profanes, et André Campra. Son opéra Médée (1693) est d’une grande richesse harmonique. Dans ses nombreuses compositions religieuses, Te Deum, Magnificat, douze messes, vingt-huit Leçons de ténèbres, de nombreux hymnes, psaumes, antiennes, répons, litanies, Charpentier s’attache particulièrement à exprimer musicalement les nuances subtiles du texte sacré, ce qui rend sa musique très riche. (Encyclopédie Microsoft Encarta)
Pour en savoir plus :

Partitions : Œuvres complètes en fac-similés. Série I : Mélanges autographes – Bibliothèque nationale de France – Préface de Catherine Massip. Publiés sous la direction de H. Wiley Hitchcock – 35 volumes prévus – 28 disponibles
« La collection complète en fac-similé, accompagnée par des index qui en rendent la consultation aisée (volume 29) reproduit l’ensemble des 28 volumes originaux conservés à la Bibliothèque nationale de France. Un 30e volume réunit les autres manuscrits autographes et non autographes, non contenus dans les Mélanges. Dans un 31e volume vous trouverez les œuvres faisant partie de la Collection Brossard. Volume 32 : David et Jonathas. Volume 33 : Médée. Volume 34 : Imprimés divers. Volume 35 : Index général. »
Classica – septembre 2004 – Marc Antoine Charpentier – Le clair et l’obscur
Crescendo – février/mars 2004 – Dossier Marc Antoine Charpentier – L’Inconnu de Versailles – La résurrection de M.A. Charpentier – Un trop bref survol d’une oeuvre immense – Discographie sélective
Le Monde de la Musique – février 2004 – « Sur la Toile » : Charpentier, génie méconnu du Grand Siècle – Le mystère Charpentier : L’éloge de l’ombre – Repères discographiques
Marc Antoine Charpentier, le musicien du baroque : le site « officiel », beau et complet, par Catherine Cessac http://www.charpentier.culture.fr/intro_flash.htm
Références en musicologie, le site de Jean-Marc Warszawski : une page bourrée d’informations et de liens http://musicologie.free.fr/Biographies/charpentier_ma.html
Une espace très complet consacré à Marc Antoine Charpentier sur le site de la Musique Baroque de l’Ecole Versaillaise : biographie, discographie, catalogue des œuvres d’après H. Willey Hitchcock , livrets, partitions, etc : hors ligne.
Une page biographique sur le site de l’Ensemble vocal et instrumental Octavia : hors ligne.