Antonio CALDARA
1670 (Venise) – 28 décembre 1736 (Vienne)
livret de Nicodemo Blinoni – représenté au château Questenberg, à Jaromerice, en 1726 | |
L’Amour n’a pas de loi – favola pastorale – livret de Nicodemo Blinoni – représenté à Jaromerice, au château Questenberg, en 1728 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au teatro della Favorita de Vienne, le 28 août 1724 | |
componimento da camera en un acte – livret de Pietro Pariati – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1720 | |
trattenimento per musica – livret en trois actes de Paolo Emilio Badi – représenté en 1689 à l’ Accademia ai Saloni de Venise | |
livret d’Antonio Salvi – représenté au teatro San Agostino de Gênes en 1705 | |
festa teatrale – livret en un acte de Pietro Metastasio – représenté à Linz, le 28 août 1732 | |
livret d’Apostolo Zeno et Pietro Pariati – représenté à la cour de Salzbourg, le 4 octobre 1725 | |
représenté à Rome, en 1711 | |
représenté à Vienne, en 1721 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté à Barcelone, en 1709 – passe pour avoir été composé pour le chanteur Amadori – repris au Hoftheater de Vienne, le 19 novembre 1714 – en collaboration avec Francesco Gasparini et Andrea Fiore | |
intermezzo en trois parties pour Il Costantino de Lotti – livret de Francesco Rinaldo Cantù – représenté au Hoftheater de Vienne, le 19 novembre 1716 | |
livret de Pietro Pariati – représenté au teatro della Favorita de Vienne, le 28 août 1717 – Argument : le livret fait référence à Cneius Marcius Coriolanus, héros de la lutte de Rome contre les Volsques entre 488 et 486 av. JC. Général romain, il s’empara de la ville volsque de Corioli. Il attira la haine du peuple et fut banni, l’obligeant à se réfugier chez les Volsques, avec lesquels il vint assiéger Rome. Sa mère Veturia et son épouse Volumnia le convainquirent de lever le siège. | |
livret d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 13 novembre 1729 – argument : Caius Fabricius, consul de 282 à 278 av. J.C., pendant la guerre des Romains contre les Grecs de Pyrrhus, puis censeur, se signala par son incorruptibilité et ses qualités militaires | |
overo Li figliuoli rivali del padre – livret en trois actes de Domenico Lalli – représenté à la cour de Salzbourg, le 4 octobre 1722 | |
Qui s’arme de vertu est vainqueur de tout sentiment – livret de I. Buonaccorsi – représenté à Rome en 1709 | |
festa teatrale – livret de Pietro Metastasio – représenté à la cour de Vienne, en 1735 | |
componimento teatrale en un acte – livret de Pietro Pariati – représenté à Znojmo, le 19 novembre 1723 | |
festa per musica – livret en trois actes de Giovanni Claudio Pasquini – représenté à la cur de Vienne, le 13 mars 1728 | |
La Constance en amour est vainqueur de la tromperie – représenté à Mantoue en 1701 | |
livret d’Apostolo Zeno – représenté à Vienne, en 1716 | |
festa di camera – livret en un acte de Giovanni Claudio Pasquini – représenté au teatro della Favorita de Vienne, le 15 octobre 1730 | |
opera serioridicola – livret en cinq actes de Giovanni Claudio Pasquini – représenté au Teatrino de Corte de Vienne, le 5 février 1727 | |
représenté à Foligno, en 1721 | |
livret d’Apostolo Zeno – représenté à Vienne, en 1726 | |
intermezzo – représenté à Naples, en 1715 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1726 | |
livret de Domenico Filippi Contini – représenté au teatro Nuovo de Casale en 1703 | |
livret en trois actes de Domenico Lalli – représenté à Salzbourg, en 1720 | |
livret d’Apostolo Zeno d’après L’Epitia de Giovanni Battista Giraldia – représenté Giardino della Favorita, à Vienne, le 28 août 1730 | |
livret de Silvio Stampiglia – représenté à Salzbourg, en 1726 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté à la cour de Vienne, le 16 mai 1724 | |
livret en trois actes de Lorenzo Morani – représenté au teatro San Angelo de Venise en 1703 | |
tragicommedia per musica – livret en trois actes de Pietro Pariati – représenté Salzbourg, en 1724 | |
ou Pilade e Oreste – livret de Giovanni Claudio Pasquini – représenté à Graz, le 17 août 1728 | |
représenté à Salzbourg, le 4 octobre 1721 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1724 | |
festa – livret de R. M. Rossi – représenté à Salzbourg, en 1716 | |
Junius Brutus ou la Chute des Tarquins – livret de Giacomo Sinibaldi – composé en 1711, peutêtre pas représenté – acte II de Caldara – en collaboration avec Carlo Francesco Cesarini (acte I) et Alessandro Scarlatti (acte III) – non représenté – Brutus Lucius Junius, neveu de Tarquin le Superbe, chassa les Tarquins de Rome et établit la République en 509 av. JC | |
Les Grâces vengées – festa teatrale – livret de Pietro Metastasio – représenté à Vienne, le 28 août 1735 – pièce de circonstance, à trois personnages (Euphrosine, Aglaia, Talia) pour la naissance de la princesse Elisa | |
représenté à Salzbourg, en 1721 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno d’après Euripide – représenté au Hoftheater de Vienne, le 5 novembre 1718 | |
pastorale – livret de Pietro Pariati – représenté à Barcelone, en 1708 – nouvelle version sur un livret d’Apostolo Zeno – représentée au Giardino della Favorita, à Vienne, le 28 août 1727 | |
livret en trois actes d’Antonio Maria Lucchini – représenté au palais de l’archevêque de Salzbourg, en 1720 | |
L’Ingratitude punie – livret en trois actes de Francesco Silvani – représenté à Rome en 1709 – repris à Vienne en 1737 | |
L’Ennemi généreux – représenté au teatro Malvezzi de Bologne, en 1709 | |
représenté à Vienne, en 1730 | |
festa teatrale – livret de Giovanni Claudio Pasquini – représenté au Hoftheater de Vienne, le 19 novembre 1731 | |
festa da camera – livret de Giovanni Claudio Pasquini – représenté au teatro della Favorita de Vienne, le 1er octobre 1734 | |
livret d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1719, pour la fête de Charles VI, à la demande de l’impératrice Elisabeth-Christine – repris au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1721 | |
représenté à Vienne, en 1724 | |
componimento per musica da camera en un acte – livret de Pietro Pariati – représenté à la cour de Vienne, le 1er octobre 1716 | |
livret de Domenico Lalli – représenté à Salzbourg, en 1722 | |
voir I Disinganatti | |
représenté à Milan, en 1711 | |
livret en cinq actes d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1728, à l’occasion de la fête de Charles VI | |
livret en trois actes de Giovanni Claudio d’après les Métamorphoses d’Ovide – représenté au teatro della Favorita le 1er octobre 1733 | |
feste per musica – livret en trois actes de Giovanni Claudio Pasquini – représenté à Vienne, en 1729 | |
livret de en trois actes Giovanni Claudio Pasquini – représenté au Giardino della Favorita à Vienne, le 28 août 1735 | |
pastorale – livret en trois actes de Giovanni Claudio Pasquini – représenté à Vienne, en 1726 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au teatro della Favorita de Vienne, le 30 août 1722 | |
Componimento da camera en un acte, sur un livret de Pietro Pariati , représenté à Barcelone, le 4 novembre 1709, | |
livret en trois actes de Francesco Silvani – représenté le 6 décembre 1699 à Mantoue | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1721, à l’occasion de la fête de l’empereur Charles VI | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1727 | |
ou Gli amori di Paride con Enone – favola pastorale – représenté à Mantoue en 1704 | |
livret en trois actes de Silvio Stampiglia – représenté à Mantoue en mai 1701 – reprise au teatro San Giovanni Grisostomo de Venise en 1707 – il est admis que Haendel assistait à la représentation, lors de son premier séjour à Venise | |
La Patience de Socrate avec deux femmes – scherzo drammatico – livret de Niccolo Minato – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1731 – ouverture et premier acte de Caldara – deuxième et troisième acte de Reutter. | |
représenté à Rome, en 1711 | |
livret en trois actes – représenté au teatro SS Giovanni e Paolo de Venise en 1697 | |
componimento da camera en un acte – livret d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheatre de Vienne, le 19 novembre 1720 | |
festa di camera – livret en un acte de Giovanni Claudio Pasquini – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1735 | |
livret de G. Biavi – non représenté | |
Le Héros sauvage – tragi-comédie pastorale – livret du comte Girolamo Frigimelica Roberti – représenté au teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, le 20 novembre 1707 | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au Giardino della Favorita, à Vienne, le 28 août 1725, dans des décors de Giuseppe Galli-Bibiena – avec Faustina Bordoni dans la distribution | |
livret en trois actes d’Apostolo Zeno – représenté au teatro della Favorita de Vienne, le 21 août 1719, à l’occasion du mariage de Frédéric Auguste de Saxe, devenu Auguste III de Pologne (1696 – 1763), avec Marie Josèphe (1699 – 1757), fille de l’empereur d’Autriche Joseph Ier de Habsbourg (1678 – 1711). Le même jour fut chantée la cantate l’Istro de Francesco Conti | |
livret en trois actes de Francesco Silvani, d’après la pièce de Pierre Corneille, représentée à l’Hôtel de Bourgogne, en 1663 – représenté au teatro San Giovanni Grisostomo de Venise en 1708 – le livret fait référence à Sophonisbé, fille d’Hasdrubal, épouse du roi numide Syphax, tombée aux mains de Massinissa, allié des Romains ; Scipion exigeant qu’elle lui soit livrée, elle préféra s’empoisonner – le livret respecte toutefois le lieto fine habituel | |
livret de V. Grimani – représenté à Hambourg, en 1718 | |
livret en trois actes de Francesco Silvani – représenté Teatrino di Corte de Vienne, le 11 novelbre 1717 | |
opéra pastoral – livret en cinq actes d’Apostolo Zeno – représenté au teatro San Salvatore de Venise à l’automne 1696 – acte II de Caldara, les autres de Lotti et Ariosti | |
livret en trois actes de Sigismondo Capece et de Pietro Ottoboni – représenté à Rome, au Teatro Capranica, le 10 janvier 1714 | |
représenté à Rome en 1709 | |
livret en cinq actes d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 4 novembre 1725, à l’occasion de la fête de l’empereur Charles VI – décors de Giuseppe Galli-Bibiena – avec Faustina Bordoni dans le rôle de Lucinda | |
livret de Francesco Silvani – représenté à Salzbourg, le 15 novembre 1727 | |
livret en trois actes de Francesco Silvani – représenté à Vienne, en 1719 |
Très fécond compositeur vénitien d’opéras et d’oratorios, qui devint en 1716 vice-Kapellmeister de la cour impériale de Vienne sous l’autorité de Fux. Caldara servit comme enfant de choeur sous l’autorité de Giovanni Legrenzi à San Marco, où il apprit également la composition, la viole de gambe, le violoncelle et les instruments à clavier. Il publia ses premières oeuvres – sonates en trio et cantates pour soliste – dans les années 1690.
Sa nomination en 1699 au poste de maestro di cappella da chiesa e dal teatro par Ferdinando Carbo, duc de Mantoue, décida de sa carrière pour les productions d’opéras à sa cour ; le duc dépensait des sommes énormes, et Caldara eut les mains libres pour faire fructifier ses talents de compositeur dramatique (mais sa musique pour Mantoue n’a que très peu survécu). Il fut autorisé à travailler à Venise, Florence, Gênes et Rome, et accompagna peut-être le duc à Paris en 1704. En 1708, il quitta Mantoue pour Rome, où son oratorio de carême Il martino di Santa Catarina fut exécuté (vraisemblablement en la présence et avec l’assistance d’Alessandro Scarlatti, C. F. Cesarini, Bernardo Pasquini, Corelli et même Haendel) au palais du cardinal Ottoboni.
Espérant un poste de cour à Madrid ou à Vienne, Caldara partit immédiatement pour Barcelone, à la cour du prétendant autrichien Charles III, où son Il piu bel nome (texte de Pariati) eut l’honneur d’être le premier opéra italien représenté en Espagne. Il n’en garda pas moins ouvertes ses options italiennes : son opéra Sofonisbe (texte de Silvani) fut monté plus tard, dans l’année 1708, au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise.
Il retourna à Rome, devint maestro di cappella du marquis Ruspoli – poste convoité par le jeune Haendel – et passa plusieurs années à son service. Stimulé par les musiciens à sa disposition, Caldara composa une grande quantité de cantates pour soliste et en duo, quatre opéras, trois intermezzos et dix oratorios. Il enrichit graduellement son style vénitien de tournures galantes, utilisant de préférence des orchestres plus réduits, des textures favorisant le registre soprano, des rythmes de danse et des parties vocales coloratures conçues mstrumentalement.
A la mort soudaine de l’empereur Joseph Ier en 1711, Caldara estima prudent de renouer avec Charles III – appelé à devenir l’empereur Charles VI – à son retour d’Espagne via l’Italie du Nord. Caldara se rendit à Vienne en 1712, mais y trouva M. A. Ziani et J. J. Fux solidement installés dans les deux postes musicaux les plus importants. Lors de son voyage de retour, il s’arrêta à Salzbourg, où il fut bien reçu. Ziani mourut en 1715, et son successeur au poste de Kapellmeister fut Fux, ce qui laissa vacant celui de vice-Kapellmeister. Tout naturellement, le choix tomba sur Caldara, qui en 1716 retourna à Vienne, s’arrêtant de nouveau à la cour de Salzbourg (à laquelle de 1716 à 1727 il envoya tous les ans un nouvel opéra).
En tant qu’assistant de Fux, Caldara fut largement libéré de ses obligations de compositeur liturgique, et son aisance technique lui permit d’assumer à l’extérieur des tâches fort lucratives. Il fut chargé de composer tous les ans des opéras pour la fête de l’empereur, pour le carnaval à partir de 1726, et tous les deux ans pour la fête de l’impératrice. A partir de 1718, il mit en musique tous les nouveaux livrets d’opéras du poète de cour Apostolo Zeno et, à partir d’environ 1725, tous ses nouveaux livrets d’oratorios (drammi sacri). Influencé par Fux, et sous la pression de l’empereur, il modifia de nouveau son style compositionnel, qu’il enrichit de nouvelles tournures contrapuntiques. Mais ce fut Fux qui fournit l’opéra Costanza e Fontezza pour le couronnement de l’empereur comme roi de Bohème à Prague en 1723. Caldara dirigea néanmoins les représentations à Prague. Dans les années 1730, Métastase ayant succédé à Zeno, Caldara mit en musique plusieurs de ses livrets d’opéras et d’oratorios – ainsi que les livrets d’oratorios envoyés chaque année par Zeno de Venise (jusqu’en 1737). (Guide de la Musique baroque)
Pour en savoir plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Caldara