Georg Philipp TELEMANN
14 mars 1681 (Magdebourg) – 25 juin 1767 (Hambourg)
TWV 21 : 33 – opérette – fragments conservés | |
TWV 21 : 17 | |
TWV 21 : 4 – opéra en trois actes – 1708 – fragments conservés | |
TWV 21 : 26 – opéra en trois actes – 1729 – fragments conservés | |
TWV 21 : 12 | |
TWV 21 : 22 – non conservé | |
TWV 21 : 11 – opéra en trois actes – 1723 – fragments conservés | |
TWV 21 : 21 – perdu | |
TWV 21 : 3 – opéra en trois actes – perdu | |
TWV 21 : 19 – singspiel en trois actes – 1727 – fragments conservés | |
TWV 21 : 16 – Intermezzo en trois actes – 1725 – fragments conservés | |
TWV 21 : 8 | |
TWV 21 : 32 – 1735 | |
TWV 21: 32 | |
TWV 21 : 25 | |
TWV 21:2 – opéra en cinq actes – perdu | |
TWV 21 : 27 | |
TWV 21 : 9 | |
TWV 21 : 10 | |
TWV 21 : 28 – non conservé | |
TWV 21 : 34 – comédie – fragments conservés | |
TWV 21 : 6 – opéra – livret adapté de Les Amours de Jupiter et Sémélé, tragédie à machines de l’abbé Claude Boyer (1666) – composé à Leipzig en 1716 – partition perdue | |
TWV 21:1 – singspiel en trois actes – perdu | |
1720 | |
TWV 21 : 29 – opéra en trois actes – perdu | |
TWV 21 : 6 – opéra en trois actes – 1709 – fragments conservés | |
TWV 21 : 24 | |
TWV 21 : 5 – opéra en trois actes – 1709 – fragments conservés | |
voir Damon | |
TWV 21 : 14 – singspiel en cinq actes – fragments conservés | |
TWV 21 : 18 – 1726 | |
TWV 21 : 15 | |
TWV 21 : 31 – voir Orpheus | |
TWV 21 : 20 – opéra en trois actes – 1727 – fragments conservés | |
voir Damon | |
voir Gensericus | |
opéra – livret de Postel – représenté en 1693 | |
TWV 21 : 23 – opéra comique – 1728 – fragments conservés | |
TWV 21 : 30 – perdu | |
1720 | |
voir Orpheus |
Compositeur allemand dont l’œuvre constitue une passerelle entre le style de l’époque baroque et celui des débuts de l’époque classique. Né en Prusse, à Magdeburg (actuellement en Allemagne) d’une lignée de pasteurs luthériens, il fit ses études à l’université de Leipzig. Essentiellement autodidacte dans le jeu de nombreux instruments, Telemann occupa divers postes dans des églises et des orchestres privés de Leipzig, Sorau (de nos jours Zary, en Pologne) et Eisenach jusqu’en 1721, année où il s’installa à Hambourg (il y finit ses jours en tant que directeur de la musique).
Compositeur des plus prolifiques, Telemann laisse une œuvre importante à mi-chemin entre le style du haut baroque, dont les compositions de Jean-Sébastien Bach sont les plus représentatives, et le style des débuts de l’époque classique, dont les œuvres de Carl Philipp Emanuel Bach ou de Gluck forment des exemples caractéristiques. Une partie de son talent réside dans la faculté qu’il eut à combiner le contrepoint conventionnel du baroque avec la grâce de la mélodie italienne et la richesse de l’orchestration française.
L’œuvre de Telemann comporte 40 opéras, 44 passions, 12 cycles annuels de cantates, de nombreux oratorios, une quantité de mélodies et une profusion d’œuvres instrumentales, qui firent de lui l’un des compositeurs les plus populaires de sa génération. Après sa mort, Telemann ne fut plus à l’ordre du jour ; toutefois, sa musique connut un regain de succès dans les années 1930. Depuis, une grande partie de son œuvre a fait l’objet d’enregistrements et sa musique continue à être interprétée en public.
(Encyclopédie Microsoft Encarta)
Biographie
Compositeur le plus fécond de toute l’histoire de la musique, TELEMANN fut également le musicien le plus célèbre de son époque, éclipsant même des maîtres tels que BACH.
Pourtant, tout commença discrètement avec un père pasteur et des études de musique effectuées en autodidacte.
1701-1702 Il fait la connaissance du célèbre HAENDEL, entre à l’Université de Leipzig pour étudier le droit et y organise un Collegium musicum, organisation de concerts publics.
1708 Il est nommé Konzertmeister, puis Hofkapellmeister à la cour d’Eisenach où il entretient les meilleures relations avec BACH dont il deviendra le parrain du second fils, Carl Philipp Emanuel.
1712 Il devient directeur musical de la ville de Francfort et compose de nombreuses œuvres de musique sacrée et profane.
1721 Déjà très célèbre, il se fixe définitivement à Hambourg comme directeur de musique de la ville et maître de chapelle des cinq églises principales.
1722-1738 Directeur musical de l’Opéra de Hambourg, il écrit plusieurs opéras et fait représenter des œuvres de HAENDEL. Il fonde en 1728 la première revue musicale allemande (le Maître de musique fidèle) et compose des œuvres pour diverses cours princières. Il effectue de nombreux voyages dont un à Paris en 1737.
Durant ses dernières années, la vue de TELEMANN commence à décliner, comme celle de ses contemporains Bach et Haendel. Mais il continue à composer et fait figure de pionnier dans des genres nouveaux tel le quatuor à cordes. Il trouve le temps de cultiver amoureusement son jardin pour lequel HAENDEL lui envoie des oignons de tulipe et de jacinthe très rares.
Si, de son vivant, TELEMANN éclipsa tous ses contemporains par sa célébrité, il tomba, après sa mort, dans un oubli étonnant : » La postérité (fit) payer cher à Telemann l’insolente victoire que, de son vivant, il remporta sur Bach. Cet homme, dont la musique était admirée dans tous les pays d’Europe …est aujourd’hui dédaigné. On ne cherche même pas à le connaître « écrit Romain ROLLAND en 1919. Heureusement, cette situation a évolué grâce notamment au microsillon permettant de redécouvrir son œuvre, capitale et monumentale.
SON ŒUVRE
Auteur d’environ six mille œuvres, TELEMANN illustre tous les genres pratiqués à l’époque grâce à sa vivacité d’écriture et son inlassable curiosité. Représentant capital de l’ère baroque allemande à son apogée, il maîtrise également les esthétiques de composition italienne tout en manifestant des affinités avec la musique française. Légèrement » caméléon « , il concilie les exigences contradictoires de l’ancienne polyphonie et du style galant.
On lui doit environ cent oratorios, des cantates profanes, quarante-quatre passions, quarante opéras, six cents ouvertures à la française et d’innombrables concertos, pièces de musique de chambre, pièces pour clavecin et lieder.
ŒUVRES MARQUANTES
Pimpinione, intermezzo comique (1725)
Der Getreue music-meister (Le Fidèle maître de musique), recueil de 69 pièces vocales instrumentales, (publ. 1728-29)
12 Quatuors parisiens (publ. 1730 et 1736)
Tafelmusik (1732-33)
Die Donner-Ode (L’Ode au tonnerre), cantate (1756-1760)
Der Tag des gerichts (Le Jour du jugement), poème chanté en 4 contemplations (1762)
BIBLIOGRAPHIE
- Georg Philipp Telemann par R. PETZOLDT aux éditions VEB DVFM (en allemand)
- Georg Philipp Telemann par W. MENKE aux éditions Heinrichshofen (en allemand)
- Telemann Catalogue thématique musique instrumentale par M. RUHNKE aux éditions Bärenreiter (en allemand)
Biographie réalisée par les services de documentation interne de Radio-France
Pour en savoir plus :
Pour les philatélistes
Références en musicologie, le site de Jean-Marc Warszawski : une page avec des liens – http://www.musicologie.org/Biographies/telemann.html