Aaron (PR : Aron, Haroun) :
. Aaron, frère de Moïse. Il se fit l’interprète de Moïse auprès du Pharaon. Pendant que Moïse était sur la montagne, il céda au peuple juif et fit édifier le Veau d’or, que Moïse fit détruire. Premier prêtre consacré au service de Dieu. Fête le 1er juillet.
. Aaron, saint breton au VIème siècle.
Abacum : voir saint Marius.
Abbon : né à Orléans en 940, étudia à l’abbaye bénédictine de Fleury-sur-Loire, devenue Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret) au XIIIème siècle, à Reims et à Paris, devint en 988 abbé de Fleury-sur-Loire, théologien et chroniqueur, mort en 1004 à La Réole, dans une émeute. Fête le 13 novembre.
Abdon (30 juillet) : noble persan, ainsi que saint Sennen, venu à Rome, martyr sous Dèce, vers 250. Un sarcophage conserve ses reliques à Arles-sur-Tech (Gard). Fête le 30 juillet.
Abel (PR : Abella, Abélard, Abelin) (Abele) (5 août) (5 août) : d’origine écossaise, archevêque de Reims, au VIIIème siècle, il fut évincé et exilé à l’abbaye de Lobbes, dans le Hainaut, où il mourut en 750. Nom issu de l’hébreu « hevel » (vanité des choses, ou souffle, c’est-à-dire homme). Fête le 5 août.
Abercius : évêque d’Hiérapolis, en Phrygie, actuelle Menbidj, en Syrie, mort dans la seconde moitié du IIème siècle. Il composa lui-même son épitaphe. Fête le 22 octobre.
Abert : évêque d’Avranches au VIIIe siècle, sous Childebert III. Son crâne est conservé en l’église Saint-Gervais d’Avranches. Invoqué contre les fièvres et pour la protection des bestiaux.
Abit : voir Avit.
Abondance (PR : Abonde, Abonda, Abondant, Abondius) :
. Abondance, martyr sous Dioclétien, empereur romain de 284 à 305. Nom issu du latin « abundantia » (richesse). Fête le 16 septembre.
. Abondance. Fête le 14 avril.
. Abondance, vierge de Spolète. Fête le 26 décembre.
Abraham (PR : Abram, Bram, Ibrahim) (Géo : Abran) (20 décembre) :
. Abraham, païen vivant à Our, en Chaldée, appelé par Dieu à se mettre en route vers la Terre promise, la Palestine, en 1850 avant J.-C. Père de tous les croyants, patriarche du peuple juif. Nom hébreu « abraham » (père des tribus). Fête le 20 décembre.
. Abraham, venu des bords de l’Euphrate, son ermitage devint le centre d’un monastère dédié à saint Cyr (ou Cirgues), mort vers 480. Fête le 15 juin.
. Abraham, évêque d’Arbèles, ville d’Assyrie, martyrisé en 344. Fête le 5 février.
. Abraham, évêque de Carrhes, mort en 422. Fête le 14 février.
Abre : fille de saint Hilaire de Poitiers, religieuse, morte vers 361. Fête le 12 décembre.
. Acace, défendit sa religion avec tant que de conviction devant l’empereur Dèce, empereur romain de 249 à 251, qu’il échappa au martyre. Nom issu du grec « a » (sans) et « kakos » (mauvais). Fête le 31 mars.
. Acace, prêtre de Sébaste, en Arménie, sous Dioclétien. Fête le 27 novembre.
. Acace (PR : Acathe), soldat chrétien de Cappadoce, martyrisé sous Licinius, empereur romain de 308 à 324. Il fut décapité à Byzance. Deux églises lui sont dédiées à Constantinople. Fête le 27 novembre (8 mai).
. Acace, évêque d’Amide, en Mésopotamie. Fête le 9 avril.
Acarie : née à Paris en 1566, sous le nom de Barbe Avrillot, fille d’un maître de comptes de la Chambre de Paris, seigneur de Champlâtreux. Elle épousa à 16 ans le conseiller Pierre Acarie, dont l’hôtel s’élevait rue Ferdinand Duval, dans le IVème, et en eut six enfants. A la suite d’une vision de saint Thérèse d’Avila, elle contribua à introduire le Carmel en France, et fonda plusieurs maisons de 1604 à 1609. Veuve en 1613, elle fut pensionnaire du Carmel d’Amiens, puis à Pontoise comme soeur converse, sous le nom de Marie de l’Incarnation. Morte à Pontoise en 1618. Béatifiée en 1791 . Fête le 18 avril.
Achaire : moine au monastère de Luxeuil, fondé par saint Colomban au VIème siècle, évêque de Noyon vers 621. Mort en 640.
Achard : né à Poitiers, fonda le monastère du Quinçay, puis succéda à saint Philibert comme abbé de Jumièges, fondée au VIème siècle. Mort en 687. Fête le 15 septembre.
Ache : voir saint Acheul.
Acheul : martyr, avec son frère saint Ache, près d’Amiens, en 303 (290). Nom issu du latin « Aciolus ».
Achille (PR : Achillée) (12 mai) (12 mai) : militaire de la garde impériale, mort martyr vers 304 avec saint Nérée, chrétiens, pour avoir refusé de prêter le serment religieux à César. Ensevelis à la catacombe Domitille, à Rome où une basilique leur est dédiée, via Ardeatina. Nom issu du grec « akhilleus » : fils du serpent. Fête le 12 mai, avec Nérée.
Aciscle : sœur de sainte Victoire, martyr à Cordoue durant la persécution de Dioclétien.
Ada : voir Adnette.
Adalbéron : chanoine de Metz, évêque de Liège, fonda l’abbaye de Saint-Gilles, mort en 1128. Béatifié.
Adalbert : né en 939 (ou 956), évêque de Prague en 983, martyrisé en Prusse en 997. Nom issu du germain « adal » (noble) et « behrt » (brillant). Fête le 23 avril.
Adaucte : voir saint Félix.
Adélaïde (PR : Aïda, Alice, Alicia, Alida, Aliette, Alix, Della, Heidi) (16 décembre) : née vers 931 au château d’Orb, fille du roi de Bourgogne Rodolphe II. Elle épousa le roi d’Italie Lothaire II qui mourut deux ans après, et dut fuir les persécutions de Bérenger II, qui lui avait succédé en 950. Elle épousa ensuite Otton Ier, dit le Grand, qui détrôna Bérenger II en 961 et fut le premier titulaire du Saint empire romain germanique de 962 à 973. Veuve, elle revint régente impératrice, pendant la minorité de son fils Otton II, puis se retira dans un monastère qu’elle avait fondé à Seltz, dans le Bas-Rhin, où elle mourut en 999. Sa vie fut racontée par saint Odilon, abbé de Cluny. Nom issu du germain « adal » (noble) et « heit » (lignée, race). Fête le 16 décembre.
Adèle (PR : Adélie, Adula, Ethel) (Adele) :
. Adèle (24 décembre) : née vers 675, fille de Dagobert II, roi d’Austrasie (en 676, assassiné en 679), veuve, fondatrice et première abbesse de Pfalzel, près de Trèves, morte vers 734. Grand-mère de saint Grégoire d’Utrecht, que saint Boniface, de passage, emmena avec lui. Nom issu du germain « adal » (noble). Fête le 24 décembre.
. Adèle : épouse de Baudouin IV, comte de Flandre. Fête le 8 janvier.
. Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, épouse d’Etienne de Blois, lui-même petit-fils de Guillaume-le-Conquérant, roi d’Angleterre de 1135 à 1154, morte en 1137.
Adelinda (ou Adelinde) (PR : Linda) : veuve, abbesse d’un monastère à Buchau, sur le lac Feder, en Souabe, morte vers 930. Béatifiée. Fête le 28 août.
Adeline (PR : Aline, Line) (20 octobre) : première abbesse du monastère de bénédictines fondé à Mortain, dans la Manche, par le comte Guillaume de Mortain vers 1110. Son frère était l’abbé de Savigny, qui devint le bienheureux Vital. Elle mourut vers 1125 dans son monastère des Dames blanches. Béatifiée. Fête le 20 octobre.
Adelphe (Géo : Chels) (11 septembre) :
. Adelphe, 3ème abbé du monastère colombaniste du Saint-Mont, près de Remiremont, mort à Luxeuil après 670. Fête le 11 septembre.
. Adelphe, dixième évêque de Metz, martyr. Fête le 11 septembre.
Adéodat : voir Dieudonné.
Adhémar (PR : Adlemar, Azémar) : moine italien, au XIème siècle, accomplit de nombreux miracles. Fête le 24 mars.
. Adjuteur, seigneur de Vernon, partit pour la Terre Sainte en 1095. Religieux à l’abbaye de Tiron, vécut en ermite près de la chapelle de Saint-Madeleine qu’il avait fondée sur ses terres. Mort en 1131. Nom issu du latin « adjutor » (celui qui aide).
. Adjutory : voir saint Maixent.
Adnette (PR : Ada, Ade) : bénédictine à Sainte-Marie de Soissons, venue vers 680 comme abbesse de Sainte-Marie au Mans, morte après 692. Fête le 28 juillet (4 décembre).
Adolphe (PR : Adelphe, Adolf, Adolph, Adolphine) (Adolfo) (11 février) :
. Adoplhe, né à Séville, de père musulman et de mère chrétienne, martyrisé à Cordoue au IXème siècle.
. Adolphe, né en 1185, moine débauché, repenti, chanoine de Saint-Pierre de Cologne, puis cistercien à Camp, évêque d’Osnabrück, en Basse-Saxe, de 1216 à 1224, célèbre pour son esprit de charité, mort en 1224. Nom issu du germain « adal » (noble) et « wolf » (loup). Fête le 14 février (11 février précédemment) (30 juin).
Adon (PR : Ado, Adonille, Adonis) :
. Adon, fondateur de l’abbaye de Jouarre (Seine-et-Marne), au VIIème siècle.
. Adon, né en Gâtinais en 799, curé de Saint-Romain à Lyon, archevêque de Vienne, en Dauphiné, en 859, mort en 874. Auteur d’une Chronique universelle. Fête le 16 décembre. Nom issu de l’hébreu « adon » : seigneur, et du grec « adonis ».
Adrien (PR : Adrian, Adriane, Hadrien) (Adriano) :
. Adrien, officier (gardien de prison) à Nicomédie, en Bithynie (région de la mer de Marmara et de la mer Noire), admira la passion de chrétiens martyrisés par Maximien Hercule, empereur de 286 à 305, se convertit, et fut à son tour martyrisé en 303, en même temps que son épouse sainte Nathalie. Ses reliques furent transportées à Rome au VIème siècle, et une basilique lui est dédiée à Rome. Invoqué contre la peste. Nom issu de la ville de Vénétie « Adria », fondée par les Etrusques, à l’origine également du nom de la mer Adriatique. Patron des bourreaux. Fête le 8 septembre.
. Adrien (5 mars), martyr à Césarée en 309. Patron des forgerons. Fête le 5 mars.
. Adrien, né en Afrique, propage la foi en Grande Bretagne, mort en 710. Fête le 9 janvier.
. Adrien, évêque de Saint-Andrews, en Ecosse, martyrisé vers 874. Fête le 4 mars.
. Adrien III, pape de mai 884 à septembre 885, d’origine romaine. Il fit condamner et déposer Photius, Patriarche de Constantinople, à l’origine du schisme qui sépara l’Eglise grecque de l’Eglise romaine, en 858. Béatifié. Fête le 8 juillet.
Adventus : premier évêque de Chartes, vers 343.
Aegidius : son nom fut donné au IXème siècle à un monastère construit pour lui au VI/VIIème siècle par un roi wisigoth à Saint-Gilles-du-Gard (Gard).
Africain (ou Afrique) (Géo : Affrique) : évêque de Comminges, au VIème siècle. Originaire de Bourgogne, il mit tout son zèle à combattre l’arianisme des Goths. Chassé par les Wisigoths, il vint mourir dans la ville portant son nom (Saint Affrique-12400). Nom issu du latin « Africanus ».
Agape : condamnée à être brûlée, avec ses soeurs sainte Chionie et sainte Irène, pour avoir caché des Livres saints, martyrisée en Thessalonique sous Dioclétien, empereur de 284 à 305. Fête le 1er avril.
. Agapit, martyr à Rome au IIème ou IIIème siècle, vénéré à Préneste, près de Palestrina. Au XVIIIème siècle, un notaire de Lanslebourg rapporta son crâne et une fiole de son sang. Nom issu du grec « agape » (amour). Fête le 18 août.
. Agapit Ier, pape de 535 à avril 536, d’origine romaine, mort à Constantinople. Adversaire de l’eutychianisme, hérésie propagée par Eutychès, proche du nestorianisme. Son corps fut ramené à Rome. Fête le 20 septembre.
Agathe (Géo : Chaptes) (Agata) (5 février) (5 février) : vierge et martyre, née à Palerme (ou à Catane), morte en 251, sous Dèce. D’après la légende, elle appartenait à une grande famille noble et chrétienne. Le consul romain s’éprit d’elle, mais elle avait fait voeu de chasteté et repoussa ses avances. Quintanius la dénonça comme chrétienne, et la fit conduire à Catane où elle fut condamnée à être flagellée, ses chairs déchirées et les seins tranchés, puis enfin brûlée sur des charbons ardents. selon la légende, saint Pierre apparu dans sa prison la guérit. L’éruption de l’Etna, un an après, provoqua de nombreuses conversions. Représentée portant ses seins coupés sur un plat. La villle de Catane conserve un voile miraculeux. Patronne des nourrices. Invoquée contre les maux de seins et les incendies. Patronne de l’île de Malte. Nom issu du grec « agathos » (bon). Dicton : « Pour la Sainte Agathe, sème ton oignon, Fût-il dans la glace, il deviendra bon ». Fête le 5 février.
Agathon : pape de 678 à 681, né à Palerme. En 680, dans un synode à Rome, il condamna le monothélisme de Sergius, patriarche de Constantinople de 610 à 638, selon lequel il y a deux natures dans le Christ, mais une seule divine, et le fit condamner au 3ème concile de Constantinople, en 680/681. Fête le 10 janvier.
Agil (Géo : Ay, Isle) : aurait vécu à Orléans au VIème siècle. Nom issu du latin « agilis » (rapide).
Agilbert : évêque de Winchester, puis de Paris, frère de sainte Agilberte, mort vers 680. Son tombeau est situé dans la crypte paroissiale de Jouarre (Seine-et-Marne).
Agilberte : sooeur de saint Agilbert, fonda une annaye à Jouarre avec sainte Telchide, au VIIème siècle. Son tombeau est situé dans la crypte paroissiale de Jouarre (Seine-et-Marne).
Aglaë : romaine du IVème siècle, dont l’amant, voulant satisfaire son envie de posséder des reliques, alla se faire martyriser à Tarse, en Turquie. Fête le 14 mai.
Agmer : originaire du Beauvaisis, évêque de Senlis.
Agnan : évêque de Périgueux. Voir aussi Aignan.
Agnès (Géo : Agnet, Aunès) (Agnese) :
. Agnès (21 janvier) (21 janvier) : vierge de Salerne (ou Romaine), elle fut dénoncée comme chrétienne, et envoyée dans un lupanar, à 13 ans, en 303, sous Dioclétien. Elle préféra le martyre à la perte de sa virginité, et fut martyrisée, ses chairs labourées par des ongles de fer, puis brûlée vive (ou tuée d’un coup d’épée). Elle fut enterrée sur la via Nomentana, dans une catacombe, et ses reliques sont conservées dans une basilique édifiée sur son tombeau, vers 350. On y bénit, le jour de sa fête, deux agneaux dont la laine est utilisée pour confectionner les palliums, étoles en laine blanche, vêtements d’honneur des archevêques. Représentée en compagnie d’un agenau, symbole de l’innocence. Nom issu du grec « agne » (pur) et du latin « agnus » (agneau). Patronne des fiancés. Fête le 21 janvier.
. Agnès, compagne de sainte Radegonde, abbesse de Sainte-Croix, à Poitiers. Fête le 13 mai.
. Agnès d’Assise, soeur de sainte Claire d’Assise. Elle prit l’habit avec sa soeur, en 1212, à la Portioncule, centre de prière proche d’Assise, où saint François s’était lui-même installé en 1210. Fête le 16 novembre.
. Agnès de Montepulcanio. Fête le 20 avril.
Agobard : né en Espagne vers 779, archevêque de Lyon, mort à Saintes en 840. Il lutta contre l’adoptianisme de Félix d’Urgel, ainsi que contre les réformes liturgiques d’Amalaire. Il participa à la révolte de Lothaire, Louis et Pépin, contre leur père, Louis le Pieux, fils de Charlemagne, empereur d’Occident et roi des Francs de 814 à 840. Fête le 6 juin.
Agrève (Géo : Egrève) : né en Espagne, évêque du Puy au VIIème siècle, martyr dans la ville de l’Ardèche qui porte son nom. Nom issu du latin « Agrippanus ».
. Agricol, né à Avignon vers 630, moine de Lérins, évêque d’Avignon en 660, mort en 700. Invoqué pour la pluie ou le beau temps. Patron d’Avignon (avec saint Bénezet). Fête le 2 septembre.
Agricola : martyr à Bologne vers 304, avec son esclave saint Vital. Leurs corps furent découverts par saint Ambroise. Fête le 4 novembre, avec Vital.
Agrippine : martyre à Rome, sous Valérien. Nom issu du latin « agrepeta » (détenteur d’un lot), porté par la mère de Néron. Fête le 23 juin.
Ahmed : fils d’un émir de la région de Valence, en Espagne, converti, baptisé sous le nom de Bernard, martyr en compagnie de ses soeurs sainte Grâce et sainte Marie, en 1180, enseveli avec elles à Alcira. Fête le 21 août.
Aignan (Géo : Agnan, Agnant, Agne, Agnin, Ignan, Chinian, Aigny) (PR : Agnan, Aignane, Anianus) (17 novembre) : né en 358 à Vienne, en Dauphiné, évêque d’Orléans, à la suite de son maître saint Euverte. Il réconforta les habitants de la ville d’Orléans, durant le siège par Attila, en 451, dans l’attente des renforts du général romain Aetius, dont il avait demandé l’aide, et qui parvinrent à mettre Attila en fuite. Il mourut en 453. Son tombeau, dans l’église qui lui est dédiée, fut violé par les Protestants, au XVIème siècle. On lui attribue la guérison d’Aggripinus, chef des armées commandant la ville, qui, en récompense, lui accorda la libération de tous les prisonniers. Nom issu du latin « Anianus » (Anio, rivière des Sabins). Fête le 17 novembre.
Aigulfus (Géo : Août) : martyr au VIIème siècle.
Aimable (PR : Amable) : originaire de Riom, prêtre, chantre à Clermont, mort avant 485. Il aurait débarrassé la région des serpents. Fête le 18 octobre.
Aimé (PR : Amé, Almé, Amy) (Amato) (13 septembre) (28 avril) :
. Aimé, né en 560, moine à Agaune (devenu Saint-Maurice), en Valais en 581, puis emmené à Luxeuil par le colombaniste Eustase en 614, évangélisa le pays de Remiremont, avec saint Romaric. Il fonda sur le mont Habend, appelé plus tard le Saint-Mont un monastère double, de moines en bas, de religieuses en haut, dont il fut le premier abbé. Il mourut en 628, ermite au fond d’une crevasse . Nom issu du latin « amatus » (aimé). Fête le 13 septembre.
. Aimé, archevêque de Sens, mort en 690. Fête le 13 septembre.
Aimée (PR :Amie) (Amata) (20 février) (22 septembre) : née en 1200, nièce de sainte Claire d’Assise qui la convainquit d’abandonner une vie frivole pour entrer au couvent où elle mourut en 1250, atteinte d’hydropisie. Béatifiée. Fête le 20 février.
Alain (PR : Alan, Allan, Allen) (Alano) (9 septembre) (16 juillet) :
. Alain (ou Elan), patron de l’ancienne cathédrale de Lavaur, siège d’un évêché de 1317 à la Révolution.
. Alain de la Roche, né à Plouër-sur-Rance vers 1428, entra chez les Dominicains à Dinan, étudiant puis professeur à Paris, puis à Lille et aux Pays Bas, prêcha le culte de Marie aux Pays Bas, mort en 1475 à Zwolle, en Hollande. Il fonda des confréries du Rosaire. Nom issu du latin « alanus », nom d’une peuplade originaire de Scythie, au Nord de la mer Noire. Béatifié. Fête le 9 septembre.
. Alain de Solminihac, né à Saint-Aquilin, près de Périgueux, abbé de Chancelade, évêque de Cahors de 1637 à 1659. Béatifié.
Alan : évêque de Quimper, au VIème siècle. Nom issu du celte « alan » (animal à pelage roux). Patron de Corlay (Côtes-d’-Armor). Fête le 27 novembre (27 décembre).
Alaric (PR : Alary, Alrick) (Alarico) : ermite de Zürich, au Xème siècle. Nom issu du germain « all » (tout) « ric » (puissant). Fête le 29 septembre.
Alban (PR : Albain, Albane, Albans, Albe, Auban) (22 juin) : originaire de Vérulam, près de Londres, converti par un missionnaire recherché par la police, il se livra à sa place et mourut martyr en 287, à Vérulam, devenu St Albans. Il est considéré comme le premier martyr d’Angleterre. La ville où il vivait, dans le Herfordshire, porte son nom, et possède une ancienne église abbatiale, devenue cathédrale. Nom issu du latin « albus » (blanc) ou « albanus ». Fête le 22 juin.
Albéric (PR : Alberich, Alfaric, Aubriet, Aubry, Elberich) :
. Albéric (ou Aubri), 2ème abbé de l’abbaye de Citeaux, fondée en 1098 par Robert de Molesmes, selon l’ordre de saint Benoît, promoteur de la réforme cistercienne, mort en 1109. Nom issu du germain « alb » (elfe) et « rik » (roi). Béatifié. Fête le 26 janvier.
. Albéric, évêque d’Utrecht, mort en 784. Fête le 21 août.
. Albéric, prêtre italien massaccré par les boxers en 1900. Fête le 21 juillet.
Albert (PR : Alberta, Alberte, Albertine, Adalbert, Adalberte, Alberti, Albertini, Aubert, Auberte, Aubertin, Bert, Elbert) (Alberto) :
. Albert de Prague, né de famille tchèque Vojtech, baptisé par Albert, archevêque de Magdebourg, prêtre en 981, évêque de Prague en 983, évangélisa la Prusse, mort en 997. Fête le 23 avril.
. Albert de Louvain, né vers 1166, de la famille des ducs de Lorraine, évêque de Liège en 1191, contesté, puis sacré à Reims, mais assassiné peu après sa consécration, en 1192 , sur ordre de l’empereur Henri VI dit le Cruel, fils et successeur de Barberousse. Ses reliques ont été retrouvées en 1919. Nom issu du germain « adal » (noble) et « behrt » (brillant). Fête le 21 novembre.
. Albert le Grand (15 novembre) (8 avril), Albert de Bollstädt, né à Lauingen, en Souabe, vers 1193 (1200) (1206), entra dans l’ordre des Frères Prêcheurs dominicains, puis fut envoyé en 1245 à l’Université de Paris, où il enseigna au collège des Dominicains. Il devint recteur de théologie à Cologne en 1248, où il eut saint Thomas d’Aquin comme élève, puis évêque de Ratisbonne en 1260, où il fut surnommé « Godasse ». Il résilia la charge en 1261 pour retourner à l’enseignement, et mourut à Cologne en 1280. Auteur d’un encyclopédie scientifique et théologique d’après Aristote. Docteur de l’Eglise, béatifié en 1622, canonisé en 1931. Patron des savants, chimistes, naturalistes. La place Maubert, à Paris, porte son nom (Magister Albertus), car il enseigna dans un couvent situé en bordure de la place. Fête le 15 novembre.
. Albert de Trapani, carmes, au XIIIème ou XIVème siècle.
Albin : voir Aubin. Dicton : « La rosée de Saint-Albin (15 septembre) est, dit-on, rosée de vin ».
Alcibiade : martyr à Lyon en 177 avec sainte Blandine. Fête le 2 juin.
Alcuin (Alcuino) : anglo-saxon, directeur de l’école épiscopale d’York. Vint auprès de Charlemagne, fonda une école célèbre à Saint-Martin de Tours, mort en 804. On lui doit l’adage Vox populi vox dei. Bienheureux.
Alda (ou Aldobransca) (PR : Alida) : née à Sienne en 1245, veuve, consacra sa vie aux pauvres dans un hôpital, morte en 1309. Elle repose à St-Thomas de Sienne. Béatifiée. Fête le 26 avril.
Aldegonde : née en 630 dans le Hainaut, elle repoussa le mari que lui imposaient ses parents et se fit moniale. Elle fonda le monastère de Maubeuge dont elle fut abesse. Morte à Maubeuge en 684 (695 ?). Sa soeur Waudru était abbesse de Mons. Invoquée en Allemagne contre les maladies d’enfant. Nom issu du germain « adel » (noble), et « gund » (combat). Fête le 30 janvier.
Aldric (PR : Altric, Audric, Autric, Autry) : Aldric du Mans, né en Allemagne, prêtre à Metz, confesseur de Louis le Pieux, roi des Francs de 814 à 840, évêque du Mans en 832, puis chassé. Il fit construire la cathédrale et imposa la règle de Chrodegang de Metz. Mort en 857. Fête le 7 et le 19 janvier.
Aleman : Aleman Louis, né vers 1390 en Bugey, évêque de Maguelone, en Languedoc, en 1418, archevêque d’Arles, cardinal en 1426, lutta contre les factions d’Italie, fut disgracié puis réintégré. Mort en 1450. Béatifié.
Alèthe (PR : Aletta, Alette, Aleth, Alethea, Alethia, Alithe, Aliette, Alita, Alitta, Alyette, Letha, Letta, Litha, Lithea, Litta) :
. Alèthe (ou Alette), née vers 1070 de la famille des seigneurs de Monbard, épousa Técelin, seigneur de Fontaine-les-Dijon, mère de huit enfants dont saint Bernard, né en 1090 à Fontaine-les-Dijon et sainte Ombeline. Morte en 1105 ou 1110. Son fils saint Bernard la fit inhumer à Clairvaux. Béatifiée. Nom issu du latin « alitis » (ailé). Fête le 4 avril.
. Alèthe (ou Alithe), évêque de Cahors, au Vème siècle. Patron de la ville de Cahors.
Alexandra (PR : Alexandrine) :
. Alexandra, martyre sous Maximin, empereur romain de 235 à 238. Nom issu du grec « alexein » (protéger) et « andros » (homme). Fête le 20 mars.
. Alexandra, vécut pieusement à Alexandrie, au IVème siècle. Fête le 2 octobre.
Alexandre (PR : Alastair, Alex, Alexius, Alexine, Axel, Axelle) (Alessandro) :
. Alexandre Ier, pape de 105 à 115, sous Trajan, empereur de 98 à 117, né à Rome. Nom issu du grec « alexein » (défendre), et « andros » (homme). Fête le 3 mai.
. Alexandre, martyr à Lyon avec sainte Blandine et saint Pothin en 177, sous Marc-Aurèle, empereur romain de 161 à 180.
. Alexandre de Lyon (22 avril), grec, chrétien, dénoncé, arrêté, martyrisé à Lyon, avec son ami Epidode, en 177. Il fut crucifié et Epidode lynché par la foule. Fête le 22 avril.
. Alexandre (18 mars), né en Asie Mineure, évêque de Cappadoce, emprisonné puis relâché sous Septime Sévère, co-adjuteur de l’évêque Narcisse de Jérusalem. Il accueillit et ordonna Origène, théologien d’Alexandrie, fonda une bibliothèque. Mort en prison à Césarée, en 250, sous l’empereur Dèce. Fête le 18 mars.
. Alexandre, évêque de Constantinople, patriarche d’Alexandrie, de 312 à 326, mort en 328. Il fit condamner Arius, qui combattait l’unité et la consubstantialité de la Trinité, et contestait la divinité de Jésus-Christ, au Concile de Nicée, en 325. Fête le 26 février.
. Alexandre le Sinaïte, moine du mont Sinaï, au VIIème siècle.
. Alexandre Sauli, né à Milan, général des barnabites en 1567, évêque d’Aléria,,où il passa vingt ans, puis de Pavie, mort en 1592. Ami de saint Philippe Néri, confesseur de saint Charles Borromée. Il édifia une cathédrale à Cervione en 1578. Fête le 11 octobre.
. Alexis (10 juillet), mort en 412. Sa vie est connue par une « Vie de saint Alexis », du XIème siècle. Selon la légende, Alexis, fils d’Euphémien et d’Agalé, serait un patricien romain, fiancé à une femme vertueuse qu’il convainc, le soir de ses noces, de renoncer au mariage. Il se serait embarqué vers la Turquie, à Edesse (Urfa), où il se fit mendiant. Il revint dix-sept ans plus tard à Rome, et fut hébergé par son père qui ne l’avait pas reconnu. Il vécut sous un escalier pendant dix-sept ans, et, à sa mort, ses parents furent prévenus par une voix céleste. Selon une autre légende, il mourut en mendiant à l’hôpital d’Edesse, et révéla, avant de mourir, qu’il était d’une famille noble romaine et qu’il avait fui le mariage pour se consacrer à Dieu. Fête le 10 juillet (17 juillet précédemment).
. Alexis Falconieri (17 février), un des sept marchands florentins qui fondèrent sur le Monte Senario, près de Florence, l’ordre des Servites de Marie, établi en Italie, en 1223, sous la règle de saint Augustin. Il est le seul des sept qui soit resté laïc. Mort en 1310, âgé de plus de 100 ans. Fête le 17 février.
. Alexis, prélat russe, né à Moscou en 1293, métropolite (archevêque) de Moscou, régent de 1359 à 1362, mort en 1378. Fête le 12 février.
Aleyde : née à Schaerbeek près de Bruxelles, entrée très tôt à l’abbaye cistercienne de La Cambre, devenue moniale, elle contractera la lèpre et vécut dans l’isolement, perdit la vue et mourut en 1250. Nom issu du germain « aldal » (noble). Fête le 16 juin.
Alfred (PR : Alf, Alfreda, Alfrédine, Aufray, Aufroy, Fred) (Alfredo) :
. Alfred (15 septembre), moine bénédictin à l’abbaye de Corvée, en Allemagne, évêque de Hildesheim, en Basse-Saxe, en 851. Il fut chargé de mission de Louis le Germanique, fit construire la cathédrale et la consacra en 872. Mort en 874 et enseveli dans l’église abbatiale d’Essen. Nom issu du germain « adal » (noble) et « fried » (paix). Fête le 15 septembre (15 août).
. Alfred le Grand, né en 849 à Wantage, dans le Berkshire, roi anglo-saxon de 878 à 899, date de sa mort. Il conquit l’Angleterre sur les Danois. Fête le 28 octobre.
Alice (PR : Alicia, Alissa, Alix, Alison, Alizon) (16 décembre) : martyre à Nicomédie, en Bithynie (aujourd’hui Izmir), sous Dioclétien, empereur romain de 284 à 305. Fête le 23 juin.
Alida (ou Alla) (26 avril) : née à Sienne en 1245, veuve, elle se voua à la charité et l’humilité. Morte en 1309 à Sienne, où sont conservées ses reliques. Nom issu du germain « aldal » (noble). Béatifiée. Fête le 26 avril.
Aline : vierge et martyre, en 640. Fête le 19 juin (16 juin précédemment).
Alithe : voir Alèthe.
Alix : Alix Le Clerc, religieuse, fonda au XVIème siècle, une congrégation pour l’enseignement avec les pensionnats le Roule et les Oiseaux. Fête le 9 janvier.
Allais (PR. : Alexia) (9 janvier) : Allais Le Clerc, née à Remiemont en 1576, fonda, en 1598, sur les conseils de saint Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, dans les Vosges, la congrégation de Notre-Dame destinée à l’éducation des filles pauvres. Morte à Nancy en 1622. Nom issu du germain « dal » (noble). Béatifiée en 1947.
Allier (ou Iliade) (7 juillet) : évêque des Arvernes, au IVème siècle. Nom latin « Illidius ».
Allowin : voir Bavon.
Almé : voir Aimé.
Alor : patron d’Ermgué-Armel, près de Quimper.
Alors : patron des éleveurs de chevaux. Fête le 26 octobre.
Alouette (ou Alpestre) : saint breton.
Aloysius : jésuite, vécut en Lombardie au XVIe siècle.
Alpe : né à Thagaste, en Afrique, confident de saint Augustin, devint évêque de Thagaste. Fête le 15 août.
Alphonse (PR : Alfonse, Alfonsi, Alfonso, Alonso, Alonzo, Alphonsine, Fons, Ildefonse, Poncho) (Alphonse) :
. Alphonse de Tolède, archevêque de Tolède, au VIIème siècle. Fête le 23 janvier.
. Alphonse-Marie de Liguori (1er août) (2 août), religieux napolitain, né en 1696 à Marianella, près de Naples. Docteur en droit à 16 ans, avocat, juge, devint prêtre à en 1726. Il fonda l’ordre du Saint-Rédempteur (les Rédemptoristes), en 1732, pour l’instruction des pauvres et des paysans. Il dut accepter en 1762 l’évêché de Sainte-Agathe des Goths, près de Naples, se retira en 1775, et mourut en 1787 à Noiera (Pagina), près de Salaire. Docteur de l’église en 1871 sous le pape Pie IX. Il est l’auteur d’un principe de casuistique dit équiprobabilisme. Patron des confesseurs, des moralistes en 1950. Nom issu du germain « adal » (noble) et « funs » (rapide). Canonisé en 1839. Fête le 1er août (précédemment le 2 août).
. Alphonse Rodrigue, frère coadjuteur, portier du couvent (collège ?) des jésuites de Palma de Majorque, auteur d’un journal édifiant, mort en 1617. Fête le 31 octobre.
Alpin : évêque de Chalons, mort à Bienville (Haute-Marne).
Alpinien : prêtre du Limousin.
Altère : martyre en Dordogne, au IIIème siècle.
Altin : aurait évangélisé la région d’Orléans, au Ier siècle, martyr à Sens. Fête le 19 octobre.
Alyre (ou Allyre) : évêque de Clermont, mort en 384. Fête le 7 juillet.
Amable (ou Aimable) : curé au V/VIème siècle. Réputé délivrer les possédés. Selon la légende, il suspendait son manteau à un rayon de soleil. Patron de Riom, où une ancienne collégiale de 1120 lui est dédiée, et une procession oragnisée à la mi-juin. Fête le 1er novembre (19 octobre à Riom).
Amadou : évêque du IVème siècle. Nom latin « Amadou ».
Amadour (ou Amateur ou Amator) : premier évêque de Troyes, évangélisa la région de Cahors ainsi que celle de Soulac-sur-Mer, en compagnie de saint Martial et de son épouse sainte Véronique. On lui attribue la fondation de l’église de Rocamadour, et fut identifié au XVème siècle avec le publicain Zachée, citée par le Nouveau Testament. Fête le 20 août.
Amalberge : voir Amélie.
Amalbert : fils de saint Germer et de sainte Domaine, moine et abbé de Fly, devenu Saint-Germer. Patron de Beauvais.
Amand (PR : Amance, Amans) (Géo : Amant, Amans, Amanite, Chamans, Chamans) (32 communes) (6 février) :
. Amans, premier évêque de Rodez, à la fin du IVème/début du Vème siècle. Fête le 4 novembre.
. Amand, troisième évêque de Bordeaux, vers 403, convertit saint Paulin de Nole, combattit le priscillianisme, secte de Priscillien. Fête le 18 juin.
. Amand, né vers 600 près de Nantes, moine dans l’île dYeu, à Tours, à Bourges, se rendit à Rome à 33 ans, puis revint évangéliser les Flandres, aumônier du roi Dagobert, évêque de Tonnerres, ancienne ville romaine, dans le Limbourg, puis de Maastricht, vers 635-646). Voyageur, fondateur de monastères, mort en 679 (684) dans l’abbaye qu’il avait fondée à Einone, devenue ultérieurement Saint-Amand-les-Eaux. Nom issu du latin « amandus » (aimable). Fête le 6 février.
. Amand, disciple de saint Colomban de Luxeuil, fonda un monastère au VIIème siècle, origine de Saint-Amand-Montrond (Cher).
. Amand de Comodoliac.
Amande : premier évêque connu de Rodez, avant 470. Fête le 4 novembre.
Amandin : originaire d’Auvergne.
Amandine (PR : Amanda, Mandy) (9 juillet) : née Pauline Jeuris, en 1872 à Herk-la-Ville, en Belgique. Soeur franciscaine, elle devint missionnaire en Chine, où elle fut assassinée lors de l’insurrection des Boxers, société secrète chinoise opposée aux occidentaux, en 1900. Son sourire était légendaire, et les Chinois l’avaient surnommée la « Vierge européenne qui rit toujours ». Béatifiée.
Amans : voir Amand.
Amarante (PR : Amara, Amaranthe) : martyr d’Albi. Nom issu du grec « amarantos » (qui ne flétrit pas).Fête le 7 novembre.
Amâtre : fonda à Auxerre, en 400, un édifice qui fut incendié en 1203 et remplacé par la cathédrale Saint-Etienne.
Ambroise (PR : Ambrose, Ambroisine) (Géo : Ambreuil, Ambroix) (Ambrogio, Ambrosio) :
. Ambroise, converti par Origène, ami de celui-ci, emprisonné, mort vers 250.
. Ambroise (7 décembre) (7 décembre, 2 novembre) : né à Trèves en 340 (333), fils d’un préfet de Gaule, il étudia le droit à Rome. Il entra dans l’administration et fut nommé gouverneur de Ligurie et d’Emilie, à Milan, vers 370. Il fut proclamé évêque de Milan, alors qu’il n’était que catéchumène, à la place de l’arien Auxence, en 374, avant même d’être baptisé. Il devint un théologien et liturgiste renommé, combattit l’ariansime, et fut nommé Père et docteur de l’Eglise latine. Il devint un ami de sainte Monique, mère de saint Augustin, dont il favorisa la conversion et qu’il baptisa en 387. En 390, à la suite du massacre des 7 000 révoltés de Thessalonique (aujourd’hui Salonique), il imposa une pénitence publique à l’empereur Théodose Ier, dit le Grand, empereur romain de 379 à 395, sous lequel ce dernier devint religion d’état. Mort en 397 à Milan dont il était archevêque. Il réforma le chant sacré et créa le rite ambrosien, mélodique et rythmé, que saint Grégoire le Grand remplaça par le plain-chant. Son corps fut placé sous le grand autel de la basilique San Ambroggio, aux côtés des saints Gervais et Protais. Patron des apiculteurs, des abeilles. Patron de la ville Milan, dont la bibliothèque, fondée en 1602 par le cardinal Frédéric Borromée, fut dénommée “Bibliothèque ambrosienne”. Nom latin « Ambrosius », issu du grec « abrotos » (immortel). Dicton : « A la Saint-Ambroise, Du froid pour huit jours ». Fête le 7 décembre.
. Ambroise, évêque de Cahors, au VIIIème siècle.
Amé : voir Aimé.
Amédée (PR : Amadeus, Amadis) (Amadeo, Amedeo) :
. Amédée de Clermont, seigneur d’Hauterive, religieux à Bonnevaux, en 1119, fonda plusieurs abbayes, mort en 1150. Béatifié.
. Amédée de Lausanne, fils d’Amédée de Clermont, né au château de Chatte, en Isère, éduqué à l’abbaye de Bonnevaux, en Haute-Savoie, moine à Clairvaux, compagnon de saint Bernard qui en fit l’abbé de Hautecombe, sur le lac du Bourget, puis évêque de Lausanne en 1145, mort en 1159. Béatifié. Fête le 28 janvier (27 août).
. Amédée IX (30 mars), né à Thonon en 1435, duc de Savoie en 1464. Il épousa Yolande de France, soeur de Louis XI, à qui il abandonna le pouvoir, en raison de son épilepsie. Il consacra sa vie aux pauvres, fonda des monastères. Mort à Verceil, en Italie en 1472, et enterré à Saint-Eusèbe de Verceil, en Piémont. Béatifié en 1477. Nom issu du latin « ama » et « deus » (aimé de Dieu). Fête le 30 mars.
Amélie (PR : Amaël, Amalberge, Amelia, Amelin, Amelot, Milly) (Amalia) (4 janvier) : né en Brabant, épouse du comte Witger, mère de saint Emébert, évêque de Cambrai. Veuve, elle se fit religieuse à Maubeuge.
Amos : prophète au VIIIème siècle avant J.-C., mort des suites de mauvais traitements. Fête le 31 mars.
Amour (9 août) : évêque de Besançon, vénéré comme martyr avec son compagnon saint Viateur en Franche-Comté. Nom latin « Amor ». Fête le 9 août.
Amphiloque : né en Cappadoce en 340, parent de saint Grégoire de Naziance, se fit ascète en 371, nommé évêque d’Iconium, en Turquie, aujourd’hui Konya, en 373. Oeuvre littéraire. Fête le 23 novembre.
Anaclet : voir Clet.
Ananie : juif converti, intervint dans la conversion de saint Paul, mort à Damas. Fête le 25 janvier.
Anastase (PR : Anasthase, Stacey) (Géo : Anastaise) (Anastasio) :
. Anastase Ier, pape de 399 à 401, d’origine romaine. Il combattit le donatisme, hérésie de Donat, évêque de Carthage, fondateur de la secte des donatistes qui se regardaient comme les seuls héritiers des apôtres. Nom latin « Anastasius », issu du grec « anastasis » (résurrection). Fête le 19 décembre (ou 27 avril).
. Anastase, patriarche d’Antioche, né vers 560, mort en 599. Fête le 21 avril.
. Anastase le Persan, fils d’un mage persan, se convertit au christianisme, baptisé par le patriarche Modestus, moine au couvent de Saint-Anastase, martyrisé à Césarée en 628, par ordre du roi de Perse Chosroès (ou Khosrô II). Fête le 22 janvier.
. Anastase le Sinaïte, né en 630, abbé d’un couvent sur le mont Sinaï, adversaire des monophysites, mort en 700. Fête le 21 avril.
Anastasie (PR : Anastasia) (Anastasia) :
. Anastasie, fille d’une chrétienne et d’un sénateur romain, pupille de saint Chrysogone, martyrisée – elle eut les seins coupés – soit à Palmaria, soit à Sirmium (Yougoslavie) sous Dioclétien, pour avoir refusé de sacrifier aux dieux. Une basilique lui fut dédiée à Rome à la fin du IVème siècle. Nom issu du grec « anastasis » (glorifié). Fête le 25 décembre.
. Anastasie, belle et riche patricienne, née en 500, dont s’éprit Justinien, empereur d’Orient de 527 à 565, à la grande fureur de son épouse Théodora, ancienne comédienne. Elle se déguisa en moine, et mourut recluse dans un ermitage, au désert de Scété, vers 567. Fête le 10 mars.
. Anatole (3 juillet), évêque de Laodicée, en Phrygie, vers 270, mathématicien et théologien. Nom issu du grec « anatolios » (aurore, oriental). Dicton : « A Saint Anatole, Confiture dans la casserole ». Fête le 3 juillet.
. Anatole, mort martyr à Tubulano. Fête le 25 décembre.
. Anatole, ermite à Salins, dans le Jura, au IVème/Vème siècle ou VIIIème/IXème siècle, venu d’Ecosse ou d’Adana, en Turquie. Patron de Salins. Fête le 3 février.
. Anatole, évêque de Cahors, au VIIème siècle.
Anatolie : vierge du Ier siècle, martyrisée après avoir refusé le mariage. Fête le 23 décembre.
Andéol (Géo : Andiol, Andeux) : sous-diacre de Smyrne, envoyé en Gaule par saint Polycarpe, apôtre du Vivarais, martyrisé à Bergoïata, devenu Bourg-Saint-Andéol, au IIème/IIIème siècle. Son corps fut jeté dans le Rhône. En 1865, son sarcophage fut découvert dans la crypte mérovingienne de la chapelle Saint-Polycarpe de l’église romane du XIème siècle. Nom issu du grec « Andeolus ». Fête le 1er mai.
Andoche : prêtre, un des trois martyrs de Saulieu (ou Autun), avec saint Félix et saint Thyrse, qui, venus de Smyrne, prêchèrent en Bourgogne, au IIIème siècle. Une basilique lui est dédiée à Saulieu, ancienne abbatiale d’un moanstère bénédictin construit sur la tombe des trois martyrs. Nom gréco-latin « Andochius ». Fête le 24 septembre.
André (PR : Andréa, Andreas, Andreu, Andrieu, Andrew, Anders, Drew) (Géo (69) : Adresse) (Andrea) :
. André l’Apôtre (30 novembre), né à Bethsaïde, frère de Simon Pierre, fut d’abord disciple de saint Jean-Baptiste, qui lui présenta Jésus comme l' »Agneau de Dieu ». Il fut le premier disciple choisi par Jésus et suivit ce dernier, en compagnie de son frère Simon, futur saint Pierre, pêcheur comme lui sur le lac de Tibériade. Il apporta à Jésus les cinq pains et les deux poissons, lors du miracle de la multiplication. Après la mort du Christ, il prêcha en Achaïe (Péloponnèse), et fut crucifié en 64, à Patras, sur une croix en X. Au VIIIème siècle, une de ses reliques aurait été transférée en Ecosse, là où fut construite Saint-Andrews. Son crâne fut conservé à Rome, puis donné par Paul VI à l’Eglise orthodoxe. Patron des pêcheurs, des poissonniers. Patron de l’Ecosse, qui conserve des reliques et dont le drapeau représente une croix de Saint-André blanche sur fond bleu. Patron de la Russie. Patron de la cathédrale de Bordeaux. Nom issu du grec « andreas » (viril). Patron des pêcheurs. Dictons : « »Si l’hiver va droit son chemin, Vous l’aurez à la Saint-Martin ; Et s’il trouve quelque encombrée, Vous l’aurez à la Saint-André », « Quand l’hiver n’est pas pressé, Il arrive à la Saint-André ». Fête le 30 novembre, jour chômé avant la Révolution.
. André de Damas, archevêque de Crète, défenseur de l’orthodoxie au VIIème ou VIIIème siècle, et notamment de l’hymnographie.
. André de Crète, né à Damas en 660, adversaire du monothélisme, archevêque de Crète, orateur, mort en 740.
. André Avellin, né en Italie du Sud, de son nom Lancellotto, théatin en 1556, canoniste, prédicateur, mort en 1608. Canonisé en 1712. Fête le 8 (10) novembre.
. André Bobola, jésuite polonais, canonisé en 1629. Fête le 21 mai.
. André Corsini, carme de Florence, évêque de Fiesole, mort en 1373. Canonisé en 1629. Fête le 4 février.
. André-Hubert Fournet, né en 1752, curé de Saint-Pierre-de-Maillé, près de Poitiers, fondateur, avec sainte Elisabeth Bichier des Ages, des Filles de la Croix ou de Saint-André, à la Puye, mort en 1834. Béatifié en 1926.
. André Kagwa.
. André Dotti.
Andrée (PR : Andréa) : Andrée Minute, une des religieuses du Vaucluse guillotinées à Orange en 1794. Fête le 9 juillet.
Angadrème : se fit inoculer la lèpre pour ne pas épouser saint Ansbert, futur archevêque de Rouen, devint abbesse d’Oroër, près de Beauvais, morte en 695. Fête le 14 octobre.
Ange (PR : Angély) (Géo : Angel, Angeau) (Angelo) : né en 1185 à Jérusalem, religieux carme au Mont Carmel, venu à Rome en 1218, prêcha en Sicile, assassiné à Licata en 1225. Selon la légende, il se mortifiait déjà au sein de sa mère. Nom issu du grec « aggelos » (messager de Dieu) et du latin « angelus » (ange). Fête le 5 mai (27 janvier). Fête des Anges gardiens le 2 octobre, avant 1969.
Angelaume : évêque d’Auxerre de 810 à 827. Fête le 7 juillet.
Angèle (PR : Angéla, Angéline, Angélina, Angélique) (Angela) :
. Angèle de Foligno, née à Foligno, dans la province de Pérouse, en 1248 (1260 ?), mena une vie frivole, puis, ayant perdu son mari et ses enfants, se convertit, et entra dans le tiers-ordre de saint François, où elle mourut en 1309. Elle connut des extases et des visions de la sainte Trinité, et laissa des écrits mystiques. Béatifiée. Fête le 4 janvier.
. Angèle Mérici (27 janvier) (24 mai), née à Desenzano, sur le lac de Garde, en 1474. Orpheline à 14 ans, elle entra chez les tertiaires de saint François. En 1535, elle fonda le premier couvent des Ursulines, pour l’éducation des jeunes filles, et rédigea une règle que le pape approuva en 1544. Elle mourut en 1540 à Brescia. Les Ursulines devinrent un ordre monastique en France en 1612. Canonisée en 1807. Patronne de la ville de Brescia. Fête le 27 janvier (précédemment le 31 mai).
Angelico : Fra Angelico, né près de Florence en 1387, dominicain à Fiesole en 1407, peintre religieux, mort en 1455. Il décora le couvent Saint-Marc, la cathédrale d’Orvieto, la chapelle de Nicolas V au Vatican. Béatifié.
Angéline : Angéline de Corbra (ou Angèle de Corbara), née près d’Orvieto, dans la province de Pérouse, en 1377, morte en 1435. Mariée par contrainte, elle fut veuve à 17 ans, et fut à l’origine d’une centaine de monastères de religieuses cloîtrées du tiers ordre de saint François. Béatifiée. Fête le 15 juillet (22 décembre ?).
Angélique (Angelica) : Angélique Rousset, carmélite sous le nom de Soeur Marie du Saint-Esprit, morte sous la Terreur en juillet 1794. Béatifiée. Fête le 17 juillet.
Angilbert (ou Engilbert) : abbé laïc de Saint-Riquier, près d’Abbeville, duc de Ponthieu, épousa Berthe, fille de Charlemagne, et eut deux enfants dont l’historiographe Nithard. Mort en 814.
Anicet (PR : Anicette) (17 avril) (17 avril) : pape d’origine syrienne, de 155 à 166, mort martyr sous Marc-Aurèle, empereur romain de 161 à 180. Nom issu du latin « anicetum » (anis) ou du grec « aniketos » (invincible). Fête le 17 avril.
Anne (PR : Anaëlle, Anaïs, Anita, Anna, Annabelle, Annaik, Annet, Annette, Annick, Annie, Annouchka, Annouck, Anouchka, Anouck, Antje, Hanna, Hannah, Nancy, Ninon, Ninette) (Anna) :
. Anne (26 juillet) (26 juillet), mère de la Vierge, épouse de saint Joachim. Quoique n’étant pas en âge d’avoir un enfant, elle fut avertie par un ange qu’elle en aurait un, qui fut Marie. Patronne des menuisiers, des dentellières, des femmes enceintes, des mères de famille et des veuves. Non citée par les évangiles, si ce n’est par l’évangile apocryphe de Jacques, son culte ne s’établit en Occident qu’au XIVème siècle. Elle est représentée avec sa fille Marie dans les bras, ou en train de lui apprendre à lire. Des reliques sont conservées dans l’abbaye cistercienne d’Ourscamp (Oise), fondée par saint Bernard en 1129, et à Apt (Vaucluse), où un reliquaire contient un voile provenant du butin de la bataille d’Ascalon, en Palestine, en 1097. Patronne des femmes en couche, des mèrres de famille, des veuves, des fripiers, des lingères, des dentellières, des ménagères, des tourneurs, des ébénistes, des valets d’écurie, des menuisiers, des fabricants de balais. Elle est invoquée contre la pauvreté et pour les accouchements. Patronne de la Bretagne depuis 1914, car selon une légende, elle serait une bretonne transportée par les anges en Palestine. Pardons et pèlerinages à Sainte-Anne-la-Palud et à Sainte-Anne d’Auray. Elle apparut en 1624 à Yves Nicolazic, paysan d’Auray, et lui demanda de faire construire une chapelle au champ de Bocenno, où elle avait autrefois été honorée. L’année d’après, elle lui fit découvrit une ancienne statue. Une sanctuaire fut construit par Rosmadec, évêque de Vannes, remplacé par une basilique construite de 1865 à 1877. Patronne du Canada. Nom issu de l’hébreu « Hannah » (grâce). Dictons : « Mais pluie à Sainte-Anne, Pour le paysan c’est la manne », « Pour la Sainte-Anne, s’il pleut, Trente jourss eront pluvieux ». Fête le 26 juillet, avec saint Joachim.
. Anne de Saint Barthélémy, première soeur converse de la réforme des Carmélites établie par sainte Thérèse, fonda des couvents à Tours et Angers, morte en 1626. Béatifiée.
. Anne-Marie Javouhey, née en 1779, fondatrice de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny, morte en 1851. Elle se consacra à l’évangélisation en Afrique, et dirigea la congrégation pendant 45 ans. Fête le 15 juillet.
. Anne-Marie Taïgi, née à Sienne en 1769, tertiaire des Trinitaires, morte en 1837. Béatifiée en 1920. Fête le 10 juin.
Annemond (Géo : Ennemond, Chamond) : évêque de Lyon au VIIème siècle, martyr à Chalon-sur-Saône. Appelé aussi Chamond et Delfin. Il accueillit saint Wilfrid d’York en 653. IL mourut en 659 à Chalon-sur-Saône. Nom issu du germain « Aunemundus ». Fête le 28 septembre.
Annette : Annette Pelras, carmélite à Compiègne, sous le nom de Soeur Marie-Henriette de la Providence, guillotinée sous la Terreur, en juillet 1794, avec la bienheureuse Angélique Rousset. Béatifiée.
Annobert : ses reliques furent recueillies par un monastère de bénédictines de Morienval, fondé dans l’Oise par Dagobert ou Charles le Chauve.
Ansbert : originaire de Beauvais, élevé à la cour de Clotaire III – fils de Clotaire II, roi de Neustrie de 657 à 673 – moine puis abbé de l’abbaye de Fontenelle, devenue plus tard l’abbaye Saint-Wandrille, archevêque de Rouen après saint Ouen, mort vers 692 en exil à l’abbaye de Hautmont, inhumé à Fontenelle. Sa fiancée sainte Angadrème refusa de l’épouser. Fête le 9 février.
Anschaire : voir Oscar.
Anségise : abbé de Fontenelle, mort en 833. Il forma le premier recueil de capitulaires (actes législatifs des premiers rois). Fête le 20 juillet.
Anselme (PR : Anse, Ansel, Anserme, Anzo, Selma) (Anselmo) :
. Anselme d’Aoste (21 avril) (21 avril), né à Aoste en 1033, il entra en 1060 à l’abbaye bénédictine du Bec Hellouin (Eure), d’abord comme moine, puis comme abbé, successeur en 1078 de son fondateur Herluin, ancien soldat. En 1093, il succéda à son maître Lanfranc comme archevêque de Canterbury. En lutte avec le roi Guillaume II, successeur de Guillaume le Conquérant, il fut exilé en Italie. Il revint à Canterbury en 1100, à l’avénement d’Henri Ier, mais ses prises de position dans la querelle des investitures l’obligèrent à s’exiler de nouveau à Rome où supplia le pape Urbain II de le laisser étudier au Bec Hellouin. Il dut revenir à Canterbury en 1106, et y mourut en 1109. Canonisé en 1163, Docteur de l’Eglise en 1720. Théologien célèbre, un des fondateurs de la scolastique, il définit Dieu comme l’être parfait, et énonça une preuve ontologique de l’existence de Dieu. Nom issu du germain « ans » (divinité) et « helm » (casque). Fête le 21 avril.
. Anselme, évêque de Lucques, né en 1036, mort en 1086.
Anstrude : soeur de saint Baudoin, abbesse de Notre-Dame-de-Laon. Fête le 17 octobre.
Anthelme (26 juin) : né en 1107 à Chignin, près de Chambéry, 7ème prieur de la Grande Chartreuse, nommé évêque de Belley en 1163 par le pape Alexandre III, malgré ses réticences, nommé Prince du Saint-Empire par l’empereur Frédéric Barberousse, mort en 1178 à l’abbaye de la Chartreuse. Nom issu du germain « and » (pointe de l’épée) et « helm » (casque). Fête le 26 juin.
Anthème : saint poitevin. Nom latin « Anthemius ».
Anthère (ou Antère) : pape de 235 à 236, d’origine grecque.
Anthime (27 avril) : évêque de Nicomédie sous Dioclétien, se livra aux les soldats envoyés à sa recherche, les chrétiens étant accusés d’avoir incendié la ville. Il les convertit et mourut en 302. Nom issu du latin « anthemis » (camomille). Fête le 27 avril.
Antidius (Géo : Anthot) : évêque de Besançon, au Vème siècle.
Antigone : martyre. Nom porté par la fille d’Oedipe. Fête le 22 février.
Antoine (PR : Antoinon, Anton, Antony, Anthoine, Anthony, Toinon, Toni, Tonio, Tony) (Antonio) :
. Antoine le Grand (5 juillet) (17 janvier), anachorète de Thébaïde (Haute Egypte), né en 251 à Qeman, en Haute Egypte, mort en 356. Issu d’une famille aisée de Memphis, chrétien de naissance, il vécut en solitaire près de son village natal, dès l’âge de 20 ans, puis se retira dans un fortin romain (tombeau en ruine ?) abandonné, entre le Nil et la Mer Rouge, pendant une vingtaine d’années. En 311, il quitta sa retraite et rejoignit Alexandrie, pour aider les chrétiens persécutés par l’empereur Maximin. Il s’enfonça ensuite dans le désert, vivant sur le mont Golzim, non loin du Nil (près d’un puits ?), revenant pour soigner les malades et instruire les gens. Il mourut centenaire. Il fut la proie de tentations incessantes et terrifiantes, de la part du Diable qui lui envoya un cochon qui troublait sa quiétude et lui montrait des femmes désirables. Il visitait ses disciples anachorètes, et alla deux fois à Alexandrie, pendant la persécution de Dioclétien, puis en apportant son appui à l’évêque Athanase dans sa lutte contre l’arianisme. Ce dernier écrivit une Vie d’Antoine, et rédigea, après sa mort, les règles qui guidaient la communauté de ses adeptes. Sa tombe, creusée dans un lieu secret, fut découverte vers 560. Les reliques furent emportées à Constantinople, puis emmenées à la Motte-St-Didier, devenu Saint-Antoine, en Isère, qui devint un lieu de pèlerinage, surtout pour les malades souffrant d’une maladie inflammatoire appelée le « feu Saint-Antoine ». Les moines hospitaliers constituèrent l’ordre des antonins. Représenté avec un cochon, à partir du XIIème siècle. Patron des bouchers, des éleveurs de porcs, des charcutiers, des solitaires. Nom issu du grec « anthos » (fleur) ou du latin « antonius » (inestimable). Fête le 5 juillet, précédemment le 17 janvier.
. Antoine de Lyaroles, martyr, originaire d’Agen.
. Antoine de Padoue (13 juin) (13 juin), né à Lisbonne en 1195, de son vrai nom Fernando de Bullones. Elève à Sainte-Croix de Coïmbra, devint franciscain sous le nom d’Antoine, étudia la théologie à Verceil, prêcha l’Evangile aux Maures d’Afrique, puis alla à Assise où il renecontra saint François. Il exerça ses dons de prédicateur en France, fondant un couvent de franciscains à Brive-la-Gaillarde, lui-même logeant dans une grotte voisine, en Italie, puis contre les Cathares. Mort à L’Arcella, près de Padoue, en 1231. Canonisé dès 1232 par Grégoire IX. Docteur de l’Eglise en 1946, par Pie XII. Il est souvent représenté un livre à la main, sur lequel est posé l’Enfant Jésus. Patron des faïenciers, également invoqué pour retrouver des objets perdus. Patron du Portugal. Fête le 13 juin.
. Antoine-Marie Zaccaria, né à Crémone en 1502, fit des études de médecine à Padoue, médecin en 1524, revint à Crémone, prêtre en 1528, il fonda l’ordre des barnabites, attachés à l’église Saint-Barnabé de Milan, ou clercs réguliers de Saint-Paul. Mort à Milan en 1539. Canonisé en 1897. Fête le 5 juillet.
. Antoine Daniel, jésuite canadien, né à Dieppe en 1601, mort en 1648, massacré par les Iroquois.
. Antoine-Marie Claret, originaire de Perpignan, archevêque de Santiago-de-Cuba. Il fonda la congrégation des clarétins (Fils du Coeur-Immaculé de Marie) à Vich, en Espagne, en 1849. Il devint confesseur de la reine, et mourut en 1870 chez les cisterciens de Fontfroide. Fête le 24 octobre.
Antoinette (PR : Antonella, Antonia, Toinette, Toinon) (27 octobre) : née à Florence en 1407, deux fois veuve, elle se fit religieuse chez les Clarisses, et mourut en 1472 au monastère Corpus-Christus d’Aquila dont elle était prieure. Ses reliques sont conservées au monastère Sainte-Claire d’Aquila. Béatifiée. Fête le 28 février.
Antonin (PR : Antonine) (Antonino) (10 mai) :
. Antonin, vécut à une date incertaine (IIème au IVème siècle), évangélisa la région de Pamiers, et mourut martyr à Apamée en Syrie. Ses reliques furent apportées au monastère de Saint-Antonin-Val-Noble (Tarn-et-Garonne). Vénéré à Pamiers à partir du VIème siècle. Fête le 2 septembre.
. Antonin de Florence, né en 1389, dominicain à 16 ans, compagnon de Fra Angelico, travailleur infatigable, surnommé « Antonin des Conseils ». Il devint archevêque de Florence, où il mourut en 1459. Canonisé en 1522 par Adrien VI. Fête le 10 mai.
Aper (Géo : Aupre, Avre, Epvre) :
. Aper, évêque de Toul, au VIème siècle.
. Aper, évêque de Tarbes, au XIème siècle.
Aphrodise : évangélisa avec saint Serge la région de Maguelonne, près de Montpellier, siège d’un évêché du Ier siècle jusqu’à la Révolution.
Apollinaire (PR : Apollinard, Apollinaris, Apolinaire, Apollonius, Polly) :
. Apollinaire (12 septembre) (23 juillet), compagnon de saint Pierre, premier évêque de Ravenne, mort martyrisé vers 200. Nom latin « Apollinarius » (voué à Apollon). Fête le 12 septembre, précédemment le 23 juillet.
. Apollinaire, frère de saint Avit de Vienne, ami de saint Césaire d’Arles, évêque et patron de Valence, mort vers 520. Frère de saint Avit. Fête le 5 octobre.
. Apollinaire Franco, né à Aguilar de Campo, en Espagne, docteur de l’Université de Salamanque, franciscain, il partit en 1600 en Extrême Orient, aux Philippines puis au Japon où il fut arrêté à Omoura en 1617, puis brûlé vif avec d’autres chrétiens en 1622. Fête le 12 septembre.
Apolline (PR : Apollonie) (9 février) (9 février) : vierge et martyre à Alexandrie, brûlée vive en 249, après avoir eu les dents brisées. Menacée du feu, elle s’y jeta elle-même. Patronne des dentistes. Représentée tenant une dent dans une tenaille. Dicton : « A la Sainte Apolline, Bien souvent l’hiver nous quitte ». Fête le 9 février.
Apollos : moine d’Egypte, à Bawit, au IVème siècle. Fête le 25 janvier.
Aptone : évêque d’Angoulême, ordonna prêtre saint Cybar.
Aquila : disciple de l’apôtre Paul, né dans le Pont, mort à Rome, au Ier siècle. Fête le 8 juillet.
Aquilin (Géo : Agoulin, Aigulin, Eulien) (19 octobre) : né à Bayeux vers 620, soldat et marié, mena avec son épouse une vie continente et charitable, évêque d’Evreux après Eterne, mort vers 690. Fête le 19 octobre.
Arcadius : 22e évêque de Bourges, au VIe siècle.
Ariane ((PR : Ariadne) (Arianna) :
. Ariane, nom portée par la fille du roi de Minos de Crète. Le sol s’ouvrit sous ses pas pour la soustraire au martyre. Fête le 18 septembre.
. Ariane, jeune esclave d’Asie mineure, au IIIème siècle. Elle fut sauvée par la foule au moment d’être mise à mort. Nom issu du grec « ariadne » (chanter), ou du grec « ari » (très) et « agne » (pure). Fête le 17 septembre.
Arigius (Géo : Arey) : évêque de Lyon au VIIème siècle.
Aristide (PR : Ariste, Ariston, Aristée, Aricie) (Aristide) (31 août) (31 août) : né vers 117, philosophe grec, professeur à Athènes, converti, et martyrisé en 161 pour avoir écrit une Apologie de la religion chrétienne, destinée à l’empereur Hadrien. Nom issu du grec « aristos » et « eidès » (qui paraît le meilleur). Fête le 31 août.
Armand (PR : Armanda, Armande, Armandin) (Armando) :
. Armand (ou Hartmann) (23 décembre) (27 août), d’origine hollandaise, franciscain, évêque de Brixen, aujourd’hui Bressanone, en Italie du Nord, mort en 1165. Nom issu du germain « hart » (fort) et « man » (homme). Béatifié. Fête le 23 décembre.
. Armand de Zieriksee, né vers 1450, franciscain d’origine hollandaise, bibliste, essaya de réformer l’Ordre franciscain, se retira à Louvain où il mourut en 1524 ou 1534. Béatifié. Fête le 8 juin.
. Armand de Pontbriand, mort guillotiné en 1792. Fête le 2 septembre.
Armel (PR : Armelin, Armeline, Armelle, Armilla, Arzel, Arzhel, Ermel, Hermel, Hermelin, Hermeline) (16 août) : né en 482 dans le Clamorgan, au Pays de Galles, débarqua en 518 dans l’Aber-Idult et fonda l’abbaye de Plouarzel, près de la pointe de Corsen. Il fut appelé à la cour de Childebert Ier, en laissa son nom à des haltes (Ergué-Armel, Plouharnel, Saint-Armel), et y resta 7 ans, guérissant un boiteux et un aveugle. Le roi lui donna le territoire de Saint-Armel des Bochaux, en Ille-et-Vilaine, où il fonda un monastère. Il débarrassa la forêt du Teil, en Ille-et-Vilaine d’un dragon. Il mourut dans son monastère en 570. Patron des aumôniers d’hôpitaux. Nom issu du celtique « arz » (ours) et « maël » (prince). Invoqué contre la sècheresse. Nom latin « Armagilus ». Fête le 16 août.
Armentaire : premier évêque d’Antibes, assista au concile de Vaison en 442. Nom latin « Armentarius ».Fête le 30 janvier.
Arnaud (PR : Arend, Arnaudy, Arnaudet, Arnd) (Arnaldo) (10 février) : né en 1185, élu à 24 ans abbé du monastère bénédictin de Sainte-Justine de Padoue, mort emprisonné et persécuté en 1255. Béatifié. Nom issu du germain « arn » (aigle) et « walden » (gouverner). Fête le 10 fevrier.
Arnoc : fils de Judicaël, roi de Bretagne, accompagna son oncle saint Judoc et ses cousins saint Winoc et saint Madoc dans la région de Bergues. Il aurait créé la création de l’ermitage de Lann-Ternoc, devenu Landerneau. Fête le 11 octobre.
Arnold (PR : Arnolde, Arnoul, Arnould, Arnoult, Ernout) (Arnoldo) :
. Arnould (ou Arnoul), né à Lay-Saint-Christophe en 580, eut deux fils dont Ansegisel, qui épousa la fille de Pépin de Landen, et sera le père de Pépin d’Heristal, maire d’Austrasie, lui-même père de Charlemagne. Précepteur du roi Dagobert, évêque de Metz, quoique laïc, en 614. renonça à sa charge en 627, se retira avec saint Romaric à Saint-Mont où il mourut en 640 (630). Son épouse devint religieuse à Trèves. Nom issu du germain « arn » (aigle) et « wulf » (loup). Fête le 18 juillet.
. Arnold, né à Tydengen, en Flandre, chevalier, moine, puis abbé du monastère Saint-Médard de Soissons, puis évêque de Soissons. Il fonda un monastère à Oudenbourg, en Belgique, près d’Ostende, où il mourut en 1087. Patron des brasseurs. Fête le 14 août.
. Arnold, ami de saint Bernard, mort en 1156 à Bonneval, en Eure et Loir. Fête le 6 février.
Arnoux : né à Vendôme, moine à l’abbaye de la Trinité, évêque de Gap en 1063, mort en 1075. Patron de Gap. Fête le 19 septembre.
Arsène (Arsenio) (19 juillet) (30 octobre) : né à Rome en 354, précepteur d’Arcadius, empereur d’Orient de 395 à 408, fils de Théodose, sénateur à Constantinople, en 388, se retira en 394 dans le désert de Thébaïde (Haute Egypte) où il mourut en 445 (450). Ses reliques sont conservées au monastère de Troë. Fait partie des « Pères du désert ». Une maxime de lui est restée : « Je me suis souvent repenti d’avoir parlé, jamais de m’être tu ». Nom issu du grec « arsenios » (viril). Fête le 19 juillet.
Artème : envoyé en Espagne par l’empereur Maxime, s’arrêta malade à Clermont, y devint évêque après Népotien. Mort à la fin du IVème siècle. Fête le 24 janvier.
Arthur (PR : Artie, Artus, Arthus, Arthuys, Thurel) (Arturo) : martyr chrétien immolé par Henry VIII, en 1539, à Glastonbury, dans le Somerset, pour s’être opposé au schisme de l’église anglicane déclenché par Henry VIII. Compagnon de Richard Whiting. Béatifié. Nom issu du celte « arzh » (ours, guerrier). Fête le 15 novembre (6 octobre en Bretagne).
Aspace (PR : Aspais) : archevêque d’Auch, au IVème siècle, se retira à Melun. Patron de Melun. Fête le 2 janvier.
. Astierius, métropolite d’Amasée, au Vème siècle.
. Astier, ermite du Périgord, au VI/VIIème siècle, disciple de saint Cybar. Une église lui est dédiée près de Périgueux.
Astrid (PR : Ansfrid, Anstrid, Astrida, Estrid) : mère de saint Olaf. Nom issu du germain « ans » (divinité) et « trud » (fidélité). Fête le 27 (12) novembre.
Athanase (PR : Athanasia) (Atanasio) :
. Athanase le Grand (2 mai), né à Alexandrie vers 295, diacre en 318, accompagna l’évêque Alexandre au concile de Nicée, en 325, où il contribua à faire condamner l’arianisme. Evêque d’Alexandrie en 328, il fut envoyé à Trèves, puis déposé par le concile d’Arles. Réhabilité par le concile de Sardique (aujourd’hui Sofia), il rentra à Alexandrie en 362, mais fut envoyé en Thébaïde par Julien l’Apostat. Rentré de nouveau, il fut expulsé par l’empereur Valens, et mourut à Alexandrie en 373. Patriarche d’Alexandrie, un des Pères et Docteurs de l’Eglise grecque. Nom issu du grec « athanatos » (immortel). Fête le 2 mai.
. Athanase, ermite au monastère du Mont-Athos, en Chalcidique, mort en 1000.
Athénodore : né à Néocésarée, frère de saint Grégoire le Thaumaturge, converti avec lui par Origène, évêque dans le Pont, mort martyr vers 270. Fête le 18 octobre.
Athénogène : martyr dans le Pont ou à Sébaste en 196, il entonna un hymne pendant son supplice. Fête le 18 janvier.
. Attale, né en Bourgogne eu VIème siècle, moine à Lérins, puis à Luxeuil et à Bobbio, sous saint Colomban, mort en 627. Fête le 10 mars.
. Attale, première abbesse de Saint-Etienne de Strasbourg, nièce de l’abbesse Herrade de Landsberg.
. Aubert, évêque de Cambrai au VIIème siècle.
. Aubert, évêque d’Avranches, célèbre pour avoir fait construire le premier oratoire sur le Mont-Tombe, devenu l’église du Mont St Michel, dédiée en 709, après un triple apparition de l’archange. Mort vers 725. Nom latin : « Adalbertus ». Fête le 10 septembre.
Aubierge (7 juillet) : fille d’Anne, roi d’Est-Anglie, émigra en France et entra au monastère fondé à Farmoutiers-en-Vrie par sainte Fare, en Seine-et-Marne. Abbesse du monastère jusqu’à sa mort en 695. Vénérée à Coulommiers. Fête le 7 juillet.
Aubin (PR : Albin, Albina, Albine) (Géo : 73) (1er mars) (1er mars) : né à Languidic, en 468, issu d’une famille anglaise installée en Bretagne, moine, puis abbé du couvent de Tréhillac, près de Guérande, puis évêque d’Angers en 529, malgré lui, mort en 550. Il participa au concile d’Angers en 540, et servit d’interprète à saint Tudal auprès du roi Childebert. Il combattit le pêché, notamment l’inceste. Patron d’Angers, de Guérande. Nom issu du latin « albus » (blanc). Dicton : « Taille au jour de Saint Aubin, Pour avoir de gros raisins ». Fête le 1er mars.
Aude (PR : Aud, Auda, Alda, Audon, Haude) (18 novembre) (18 novembre) : originaire de Meaux, compagne de sainte Geneviève, au VIème siècle. Nom issu du germain « ald » (ancien) ou « aud » (richesse). Fête le 18 novembre.
Audifax : voir Marius.
Audren (ou Aodren) : fils de Salomon Ier, roi légendaire de Bretagne, au Vème siècle. Nom issu du breton « aod » (rivage) et « roen » (royal). Fête le 7 février.
Audrey (PR : Adeltrude, Audric, Audrie, Audry, Autric, Etheldred) (23 juin) : princesse d’Est-Anglie, née à Exning, dans le Suffolk, fit un mariage blanc, avec son accord, avec le prince Tonbert, âgé. Veuve, elle refusa le mariage avec un prince de Northumbrie, et se réfugia dans un couvent, dans l’île d’Ely, qu’elle avait fondé sur les conseils de saint Wilfried, et y mourut en 670 (679). Nom diminutif d’Aethelhryth, issu du celtique « alt » (haut), « roen » (royal), ou du germain « adal » (noble), « hrod » (gloire). Invoquée contre les maux de gorge. Fête le 23 juin.
Auguste (PR : Agosto, Augusta, Augustus, Austin, Gusta) (Augusto) (1er septembre) :
. Auguste, abbé de Saint-Symphorien de Bourges, mort en 560. Il découvrit le corps de saint Ursin après une révélation. Fête le 7 octobre.
. Auguste Chapdelaine, né à La Rochelle en 1814, prêtre, missionnaire en Chine en 1851, martyrisé et tué en 1856 dans la province de Kouang-Si, avec un groupe de chrétiens qu’il avait convertis. Béatifié. Nom issu du latin « augustus » (consacré par les augures). Fête le 29 février.
Augustin (PR : Augustine) (Agostino) :
. Augustin d’Hippone (28 mai) (28 mai), fils d’une mère chrétienne, devenue sainte Monique, et d’un père, Patrice, incroyant, né en 354 à Tagaste, en Numidie, aujourd’hui Souk-Ahras, en Algérie. Citoyen romain, il étudia à Carthage, et fut attiré par le manichéisme. Professeur de rhétorique à Carthage, Rome, en 383, puis Milan, il se convertit en entendant les prédications de saint Ambroise, et fut baptisé en 387, avec son fils naturel Adéodat. De retour à Carthage, il réunit une communauté, puis fut ordonné prêtre à Hippone, près de Bône, en 391, puis évêque d’Hippone, en 395. Il mourut en 430, alors que les Vandales assiégeaient la ville épiscopale. Un des Pères et Docteurs de l’Eglise. Oeuvre importante (lettres, homélies, traités). Représenté avec un coeur enflammé, percé de flèches. Patron des imprimeurs, patron de l’Afrique du Nord. Nom diminutif d’Auguste (consacré par les augures). Dicton : « C’est comme s’il pleuvait du vin, Fine pluie de Saint Augustin (28 août) ». Fête le 28 août.
. Augustin de Canterbury (27 mai), romain, compagnon de saint Grégoire le Grand au monastère bénédictin de Saint-André du Clivus Scauri de Rome, envoyé en 596 avec 40 compagnons, par Grégoire le Grand devenu pape, pour évangéliser les Angles. En 597, il fut sacré évêque d’Arles par saint Vigile, puis revint à Rome. Le pape le renvoya en 597, il débarqua à l’embouchure de la Tamise, dans l’île de Thanet, prêcha et fonda le siège épiscopal de Canterbury, ce qu’il fit en baptisant un millier de personnes. Mort en 604. Fête le 27 mai (précédemment le 28 mai).
. Augustin Schoeffler, né en 1822 en Alsace, décapité en 1851, à Son Tay. Canonisé par Jean-Paul II en 1988.
Aulde : au VIIIème siècle. Nom germain « Alda ».
Aure (PR : Aure, Aurée, Auriane, Aurore, Oriane, Orianne) : première abbesse, pendant 33 ans, du monastère colombaniste de Saint-Martial de Paris, fondé par saint Eloi, morte de la peste en 666. Une chapelle lui est dédiée à Paris, rue de Reuilly, contenant ses reliques ainsi que celles de saint Eloi et saint Ouen. Nom issu du latin « aurum » (or). Fête le 4 octobre.
Aurèle (PR : Auriol, Orell) : époux de sainte Nathalie, martyrisé avec elle à Cordoue en 852. Ses reliques furent transportées en 858 à Saint-Germain-des-Prés.
Aurélie (Aurelia) (2 décembre) :
. Aurélie, vierge romaine, martyrisée sous Valérien, empereur romain de 252 à 260. Ses reliques furent déposées à Bregenz par saint Colomban. Vénérée à Strasbourg. Fête le 2 décembre.
. Aurélie, fille de Hugues Capet, soeur du roi Robert II le Pieux, roi de France de 996 à 1031. Elle se cacha pour échapper au mariage, et vécut 52 ans dans un ermitage, et mourut en 1027. Fête le 15 octobre.
Aurélien (PR : Aurèle) (Aureliano) (20 octobre) :
. Aurélien (ou Aurèle), archidiacre puis évêque de Carthage, ami de saint Augustin, lutta contre le donatisme et le pélagianisme. Mort en 423. Fête le 20 juillet.
. Aurélien d’Arles, évêque d’Arles en 546, vicaire du pape Vigile pour les Gaules, mort en 552. Il fonda deux monastères à Arles, pour les hommes et pour les femmes, avec l’appui de Childebert Ier, fils de Clovis et de Clotilde, roi de Paris de 511 à 558. Mort à Lyon en 551. Fête le 16 juin.
. Aurélien de Montmajour, fonda au Xème siècle l’abbaye bénédictine de Montmajour, près d’Arles, sur le Mont Majeur alors île ou presqu’île.
Auspice (PR : Hospice, Sospis) :
. Auspice, premier évêque d’Apt, au IIIème siècle. Il rapporta un reliquaire de sainte Anne, de Palestine. Fête le 22 août à Apt (le 9 août à Avignon).
. Auspice, ermite au VIème siècle, reclus volontaire près de Saint-Jean-Cap-Ferrat.
Austinde : archevêque d’Auch, de 1042 à 1068.
Austreberthe (PR : Austrie, Austry, Oustry) : née en 630, dans le Pas de Calais, fille d’un dignitaire de la cour de Dagobert Ier. Reçut le voile de saint Omer, abbesse de Pavilly, en Normandie, morte de 703. Nom germain « Austroberta ». Invoquée par les captifs, les impotents et le boiteux. Patronne des blanchisseuses. Fête le 10 février.
Austregisile (Géo : Aoustrile, Outrille) : prêtre à Lyon, évêque de Bourges après saint Apollinaire en 612, mort en 624. Fête le 20 mai.
Austremoine : un de sept missionnaires venus de Rome en Gaule, au Ier ou IIIème siècle, apôtre du Bourbonnais, premier évêque de Clermont-Ferrand. Nom latin « Stremonius ». Sa châsse est conservée à Mozac, près de Riom. Une abbaye lui fut dédiée à Issoire. Fête le 1er novembre.
Auteur : évêque de Metz, au Vème siècle.
Auxile : moine à Lérins, évêque.
Auxonne : premier évêque de Viviers, eut à se réfugier dans l’ancien castrum romain de Le Teil, où étaient édifiés une cathédrale et un baptistère.
Ava (PR : Ave) : elle se retira dans l’abbaye de Denain, en apportant sa fortune, pour avoir retrouvé la vue grâce aux reliques de sainte Renfroi, ancienne abbesse de Denain. Nom issu du latin « avis » (oiseau) ou du nom Eve. Fête le 29 avril.
. Aventin de Chartres, noble franc, nommé évêque de Chartres, à la place de Solemne, puis, celui-ci ayant réapparu, se retira à Chateaudun, et lui succéda. Mort en 528.
. Aventin de Troyes, né dans le centre de la Gaule, économe de l’église de Troyes sous l’évêque saint Loup, mort en 538 après s’être retiré dans la solitude. Fête le 4 février.
. Aventin, martyr mort en 813. Il évangélisa surtout la Gascogne à l’époque où les Sarrasins occupaient le pays, essayant de le convertir à l’Islam. Il fut arrêté par eux et fut décapité. Le lieu de son sacrifice devint un pèlerinage très fréquenté au Moyen Age : Saint Aventin (31110).
Avertan : voir Roméo.
Avertin : diacre anglais, chanoine gilbertin, retiré en Touraine, mort en 1170. Vénéré à Saint-Avertin, près de Tours, et à Bougival.
Avit (Géo : Abit) (16 communes) (17 juin) :
. Avit, né à Vienne en 450, fils du sénateur Esychius, neveu de l’empereur Avitus, succéda à son père en 490 comme évêque de Vienne, qui avait lui-même succédé en 475 à saint Mamert. Se maria et eut des enfants. Veuf à 40 ans, il distribua ses biens et se retira dans un monastère. , et mourut en 525. Il combattit l’arianisme de Gondebaud, roi des Burgondes, oncle de Clotilde, et le fit abjurer grâce à l’épée de Clovis. Frére de saint Apollinaire, patron de Valence. Auteur de poèmes religieux. Fête le 5 février.
. Avit de Micy, né à Orléans, moine en Auvergne, abbé de Micy à la mort de Maximin, son fondateur, puis ermite dans le Perche, et dans le Dunois, mort en 530. Fête le 17 juin.
. Avit, évêque de Clermont en 571, maître de saint Grégoire de Tours, mort en 595. Il construisit Notre-Dame-du-Port, tout au moins un premier sanctuaire, incendié par les Normands en 864, restauré par l’évêque saint Sigon.
Avitien : un des premiers évêques de Rouen, succéda à saint Mellon. Il repose dans une crypte carolingienne sur laquelle fut édifiée l’église récente Saint-Gervais.
Avoye :
. Avoye, d’origine sicilienne, cousine germaine de Sainte Ursule, elle fut enfermée dans une tour où un ange lui apportait trois pains par semaine.
. Avoye, contesse de Meulan, soeur d’un seigneur normand, à la fin du Xe siècle.
Aybert : reclus, mort en 1140, dans la région de Cambrai.
Aymar (PR : Aimard, Aimon, Aymard, Aymone, Eymard) :
. Aymard, succéda à saint Odon, en 942, comme abbé de Cluny (Saône-et-Loire), abbaye bénédictine consacrée à saint Pierre, fondée en 909 par Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine, pour accueilir douze moines conduits par saint Bernon. Devenu aveugle, il abdiqua en faveur de saint Mayeul. Mort en 965. Béatifié. Fête le 5 octobre.
. Aymar (29 mai), inquisiteur tué, avec d’autres, par les Albigeois en 1242, près d’Avignonnet, près de Toulouse. Béatifié. Nom issu du germain « haim » (maison) , « mar » (illustre) ou « hard » (dur). Fête le 29 mai.
Aymeric : voir Emeric.
Ayrald : prieur de la Chartreuse de Portes, puis évêque de Saint-Jean de Maurienne, mort en 1160. Béatifié. Fête le 2 janvier.
Azénor : fille du roi de Brest, vers la fin du Vème siècle, fit voeu de chasteté, épousa quand même le comte-roi de Goëlo, Hoël II, et le suivit à Chatelaudren. Accusée injustement d’adultère, elle fut ramenée à Brest, jugée et jetée à la mer dans un tonneau, das lequel elle erra cinq mois et mit au monde un fils avec l’aide de sainte Brigitte. Elle échoua en Irlande où elle fut recueillie par l’abbé de Beauport, et où Hoël, pris de remords, la retrouva. Fête le 7 décembre.
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