Saints en B

Bacchus : voir saint Serge.

Babile : patron(ne) des bavards. Fête le 21 août.

Babolein : premier abbé de l’abbaye des Fossés, à Saint-Maur (Val-de-Marne)

Babylas (Géo : Babel) : évêque et patriarche d’Antioche, fit faire pénitence à l’empereur Philippe l’Arabe, martyrisé sous Dèce, vers 250. Fête le 24 janvier.

Badilon : moine à Vézelay, abbé de Leuze, en Hainaut, au IXème siècle, recueillit en Provence les restes de sainte Madeleine. Fête le 8 octobre.

Bain : moine à Fontenelle, évêque de Thérouanne en 686, abdiqua en 701 pour revenir à Fontenelle comme abbé, mort vers 711.

Balbine (ou Babine) : jeune vierge romaine, convertie après avoir été guérie par saint Alexandre, morte martyre après avoir vu son père, saint Quirin, tribun, décapité en 132. Son corps et celui de son père furent ensevelis sur la voie Appienne, au cimetière de sainte Balbine. Une église lui est dédiée sur l’Aventin. Fête le 31 mars.

Baldo (Géo : Bauld) : ermite, près de Sens, mort en 620.

Baldulfus (Géo : Baldoph, Bardoux) : abbé d’Ainay, à Lyon.

Balsemius (Géo : Baussant) : martyr au IVème siècle.

Balthilde : voir Bathilde.

Bandarides (Géo : Bandry) : évêque de Soissons, au IVème siècle.

Barbe (ou Barbara) (PR : Barberine, Barbie) (4 décembre) : né à Nicomédie, ville de Bithynie, aujourd’hui Izmit, morte vierge et martyre sous Maximin, empereur romain de 235 à 238. Son père, désireux de la protéger de ses « amoureux » et apprenant qu’elle s’était convertie, l’enferma dans une tour, et voulut la supplicier par le feu. N’y parvenant pas, il la décapita à coup de hache, à la suite de quoi il fut lui-même frappé par la foudre. Patronne des architectes, des armuriers, des artilleurs, des artificiers, des charpentiers, des couvreurs, des maçons, des marins, des mineurs, des pompiers. Nom issu du latin « barbari » (barbares). Représentée tenant la tour où elle était enfermée, notamment à la fontaine Sainte-Barbe du Faouët. Invoquée contre la foudre, les incendies, la mort subite. La chapelle Sainte-Barbe au Faouët fut construite par un seigneur de Toulboudou surpris par un orage à la chasse. Fête le 4 décembre.

Barnabé (Barnaba) (11 juin) (11 juin) : apôtre, de son nom Joseph, né à Chypre. Il mena saint Paul vers les apôtres, après sa conversion, et le suivit pendant 12 ans. Il mourut lapidé par les Juifs à Salamine, en 63. Une chapelle lui est dédiée au puy de Dôme. Patron des tisserands, patron de Chypre. Nom issu de l’hébreu « bar nabas » (fils de la consolation). Dictons : « S’il pleut pour la Saint Médard, Il pleut quarante jours plus tard, A moins que Saint Barnabé Ne vienne l’arrêter », « A la Saint Barnabé, Fauche ton pré », « A la saint Barnabé Canards potelés ». Fête le 11 juin.

Barnard (23 janvier) : né en Lyonnais vers 778, soldat à la cour de Charlemagne, se maria et après 7 ans de mariage, se retira en 806 en fondant un monastère bénédictin à Ambournai (ou Ambronay), dans l’Ain, puis évêque de Vienne en 810 (817), mort en 842. Il fonda également en 1837 une abbaye qui devint Romans-sur-Isère.

Barthélémy (ou Nathanaël ou Bartolomé) (PR : Bartholomée, Nathanaëlle) (16 communes) (Bartolomeo) (24 août) (24 août) :

. Barthélémy l’Apôtre, né à Cana en Galilée, ancien pêcheur, compagnon de Philippe, martyrisé au Moyen Orient. Il fut écorché vif et crucifié la tête en bas. Appelé Nathanaël par saint Jean. Patron des bouchers, des relieurs, des tanneurs. Représenté avec un couteau. Nom issu de l’hébreu « Bar Talmai » (fils de Talmaï). Dicton : « A la Saint-Barthélémy Paie ton dû ». Fête le 24 août.

. Barthélémy, abbé de Marmoutier (Indre-et-Loire), abbaye fondée par saint Martin en 372, devenu évêque de Tours en 1052, administra l’église du Mans, mort vers 1067. Béatifié.

Basile (PR : Vassili) (Géo : Bazile) (Basilio) :

. Basile l’Ancien, père de saint Basile le Grand, époux de sainte Eumélie. Fête le 30 mai.

. Basile le Grand (2 janvier) (14 juin), né en 329 à Césarée de Cappadoce (actuellement Kayseri), de père (saint Basile l’Ancien) et mère (sainte Eumélie) canonisés. Il étudia à Césarée, Constantinople et Athènes, où il se lia d’amitié avec saint Grégoire de Naziance. Rentré à Césarée en 356, il se fit moine, visita les anachorètes d’Egypte, devint évêque de Césarée en 370, et s’opposa à Valens, empereur d’Orient de 364 à 378, qui soutenait l’arianisme. Il encouragea le développement du monachisme chrétien en Orient, et fut l’auteur d’une Règle de saint Basile. Mort à Césarée en 379. Ses deux frères et sa soeur furent canonisés. Docteur de l’Eglise d’Orient, patriarche des moines d’Orient. Nom issu du grec « basileus » (monarque). Fête le 2 janvier (précédemment le 14 juin).

Bassus : évêque de Nice, sous l’empereur Dèce. Fête le 5 décembre.

Bastien : voir Sébastien.

Bathilde (ou Batilde ou Balthilde ou Bathylle ou Baudour ou Bautour) : née en Angleterre, fille d’un prince saxon, elle fut capturée par des pirates qui la vendirent en 641 en Gaule, à Clovis II, maire du palais, roi de Neustrie et de Bourgogne de 691 à 695, qui l’épousa et en eut trois fils, Clovis (Clotaire) III, Childéric II et Thierry III, pendant la minorité desquels elle gouverna. Conseillée par saint Eloi et saint Léger, elle aurait fait abolir l’esclavage, ce qui lui valut de se faire enfermer par des courtisans mécontents. Elle fonda de nombreux monastères, dont ceux de Saint-Germain-des-Prés, Corbie (en 657), dont l’église saint Pierre a pour nef celle de l’abbatiale bénédictine, et Chelles (en 660), qui garde la châsse de la sainte ainsi que celle de saint Eloi, et où elle se retira et mourut en 680. Nom issu du germain « bald » (hardi) et « hild » (combat). Fête le 26 janvier (30 janvier).

Baudile (Géo : Baudel, Baudelle, Bausille, Baudille, Bauzeil, Bauzély, Bauzile, Bauzille, Beauzeil, Beauzély, Beauzire, Boil, Bouize, Bueil) : né à Orléans, évangélisa avec son épouse la Gaule méridionale, au IIème ou IIIème siècle, martyr à Nîmes en voulant prêcher pendant une fête païenne. Fête le 20 mai.

Baudime : disciple de saint Nectaire.

Baudoin (ou Beaudouin) (PR : Baldwin, Alwin) :

. Baudouin (17 octobre), archidiacre de Laon, assassiné lors d’un complot politique en 879. Fête le 17 octobre.

. Baudouin, élève de saint Bernard, nommé par lui abbé de San Pastore, près de Rieti, dans la province de Pérouse, mort en 1140. Nom issu du germain « bald » (hardi) et « win » (ami). Fête le 21 août.

. Baudouin de Boucle, moine au Mont-Blandin, en Belgique, se retira en 1190 dans la solitude à Baudeloo, près d’Ertvelde, qui devint un monastère détruit en 1579. Fête le 17 octobre.

Bavard : faux saint, invoqué contre le mutisme.

Bavon (ou Allowin) : seigneur flamand, né près de Liège, en 589, converti, devenu moine dans un monastère de Saint-Amand de Gand, , mort en reclus en 657. Patron de Gand. Fête le 1er octobre.

Bazeille : martyre à Rome, au IIIème siècle. Nom grec « Basilia ».

Béat (Géo : Biez) : anachorète venu de Rome en Gaule, au milieu du Vème siècle. Protecteur de la Suisse. Ses reliques sont conservées dans l’église de Saint-Béat (Haute-Garonne). Fête les 8 et 9 mai.

Béatrice (ou Béatrix ou Biétrix) (Beatrice) :

. Béatrice, vit ses frères saint Simplicius et saint Faustinus noyés dans le Tibre, martyrs, et subit elle-même le martyre à Rome, sous Dioclétien, en 303 ou 304. Leurs reliques sont conservées dans la basilique Saint-Marie-Majeure. Nom issu du latin « beatus » (heureux). Fête le 29 juillet.

. Béatrice d’Este, se retira, à la mort de son fiancé, dans un couvent de bénédictines qu’elle fonda à Ferrare, où elle mourut en 1270. Fête le 18 janvier.

. Béatrice d’Ornacieux (13 février), née à Ornacieux vers 1260, entra en 1273 à la Chartreuse de Parménie, puis fut envoyée fonder un monastère à Eymeu, dans la Drôme, où elle vécut dans la pauvreté et mourut en 1303. Béatifiée. Fête le 13 février.

. Béatrice de Silva, nièce d’une reine de Castille, dut fuir la cour pour échapper à ses prétendants, fonda un ordre contemplatif en l’honneur de l’Immaculée Conception. Fête le 16 août.

Beatus : un des premiers évêques d’Amiens, au milieu du VIème siècle. participa au concile d’Orléans en 551.

Bède (27 mai) : Bède le Vénérable, né en 673 près de Jarrow, où il se fit bénédictin, et vécut jusqu’à sa mort en 735. Fête le 27 mai.

Bénédicte :

. Bénédicte, religieuse martyrisée sous Julien l’Apostat, empereur romain de 361 à 363. Fête le 4 janvier.

. Bénédicte (16 mars), religieuse clarisse en 1214, elle succéda en 1252 à sainte Claire, fondatrice du couvent Saint-Damien, où elle mourut en 1260. Nom issu du latin « benedictus » (béni). Fête le 16 mars.

Bénezet : né en 1165 en Vivarais ou en Savoie, berger de Provence, au XIIème siècle, constructeur à Avignon du pont qui porte son nom. Le pont ne fut achevé que 4 ans après sa mort, en 1184. Il fut enseveli directement sur le pont, puis dans une chapelle construite sur ce dernier dont, depuis le XVIIème siècle, il ne reste que 4 arches intactes. Fête le 14 avril.

Bénigne (Géo : Baraing, Bérain, Bénin, Béron, Blin, Branchs, Broing, Broingt) : né à Smyrne, d’où il fut envoyé par saint Polycarpe en Gaule, apôtre de la Bourgogne, martyr vers 179, sous Marc-Aurèle. Patron de la cathédrale de Dijon. Son tmbeau fut restauré par saint Grégoire de Langres. Nom issu du latin « benedictus » (bénit). Fête le 1er novembre.

Benjamin (PR : Benjamine) (Beniamino) (31 mars) (31 mars) : jeune diacre, évangélisant en Perse avec son évêque, il refusa d’adorer le feu, et fut empalé sur ordre du roi en 420, parceque les chrétiens avaient incendié un temple païen. Nom issu de l’hébreu « ben yamin » (fils de la main droite, donc de bon augure), porté par le cadet des fils de Jacob. Dicton : « A la Saint Benjamin, Le mauvais temps prend fin ». Fête le 31 mars.

Bennon : né en Souabe, chanoine de Strasbourg, se retira près du tombeau de saint Meinrad, et fonda l’abbaye d’Einsiedeln ou Notre-Dame des Ermites, évêque de Metz de 925 à 927, puis rentra à Einsiedeln, où il mourut en 940.

Benoît (Géo : Bénézet, Benoist) (16 communes) (Benedetto) :

. Benoît de Nursie (11 juillet) (21 mars), né à Nursie (actuelle Norcia, dans la province de Pérouse) en 480, mort au Mont-Cassin en 547. Il se retira à 14 ans dans une grotte de Subiaco, ville du Latium, où il resta trois ans, puis fonda douze monastères de douze moines, et gouverna celui de Vicovaro, avant de s’établir sur le Mont-Cassin, où il fonda une grande abbaye et mit en oeuvre une règle devenue celle de l’ordre des Bénédictins, en 529. A proximité sa soeur sainte Scholastique établit un couvent de religieuses. L’abbaye fut détruite par les Lombards, mais des moines français y trouvèrent des reliques qu’ils transportèrent à Fleury-sur-Loire, devenu Saint-Benoît-sur-Loire. Appelé le Patriarche des moines d’Occident. Patron des agriculteurs, des architectes, des cavaliers, des conducteurs de machine, des spéléologues. Patron de l’Europe. Nom issu du latin « benedictus » (béni). Dicton : « S’il pleut le jour de Saint Benoît (21 mars), Il pleut trente-sept jours plus trois ». Fête le 11 juillet (précédemment le 21 mars).

. Benoît Biscop (12 janvier), né en Angleterre, moine à Lérins, abbé de Saint-Pierre de Cantorbéry, fondateur du monachisme anglais, sous la règle bénédictine. Il rapporta des reliques de Rome pour sa fondation de Weremouth et Jarrow. Mort en 690. Fête le 12 janvier.

. Benoît II, pape de 684 à 685, d’origine romaine. Contribua à établir l’ascendant de la papauté sur l’Empire. En 684 eut lieu le concile de Tolède. Fête le 7 mai (8 mai).

. Benoît d’Aniane (ou Benoît de Maguelonne), né en 750 en Languedoc, bénédictin à Saint-Seine, fonda une abbaye à Aniane (Hérault) en 780. Abbé d’Inda (Saint-Corneille), près de Cologne, conseiller de Louis le Pieux qui le chargea de réformer les monastères de l’empire. Il restaura la discipline monastique de saint Benoît dans son monastère d’Aniane, près de Montpellier, et dans tous les monastères de l’Empire carolingien. Il fondda un monastère à Saint-Savin-de-Gartempe (Vienne). Mort en 821. Fête le 11 février.

. Benoît XI, pape. Fête le 7 juillet.

. Benoît-Joseph Labre (16 avril), chartreux, né à Amettes, en Pas de Calais, en 1748. Ne pouvant devenir trappiste ou chartreux, il vécut dans le dénuement, pratiquant par mortification le dédain des soins du corps. Il vécut longtemps dans les ruines du Colisée et mourut à Rome en 1783. Canonisé en 1881. Fête le 16 avril.

Benoîte (4 janvier).

Béranger (ou Bérenger) (PR : Bérangère, Bérengère) (26 mai) : moine bénédictin à l’abbaye de Saint-Papoul, dans l’Aude, siège d’un évêché de 1317 à 1790, où il mourut en 1093, après avoir fait des miracles. Nom issu du germain « ber » (ours) et « gari » (lance).

Berchaire : martyr, originaire de Langres.

Bérénice (Berenice) : vierge et martyre en Mésopotamie, en 304. Fête le 14 avril.

Bernadette (PR : Nadette, Nadine) (18 février) (18 février) : Marie-Bernadette Soubirous, née en 1844 au moulin de Boly, près de Lourdes, fille aînée d’une famille de meuniers. Elle fut mise en nourrice à Bartrets, à 3 km de Lourdes, chez Marie Arravant, et y resta jusqu’à l’âge de 14 ans, puis entra chez les soeurs de Charité. Elle vit apparaître la Vierge dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, entre le 11 février et le 16 juillet 1858. La seizième fois, « la Dame » lui dit être l’Immaculée Conception. En 1866, elle entra au noviciat des soeurs de Charité de saint-Gildar de Nevers, sous le nom de soeur Marie-Bernard, où elle fut reléguée aux tâches d’aide-infirmière. Elle mourut en 1879, et son corps, demeuré intact, est vénéré ddans une châsse de la chapelle du monastère de Nevers. Béatifiée en 1925 par Pie XI, canonisée en 1933. Ses visions de la Vierge sont à l’origine du pèlerinage de Lourdes. Fête le 18 février (précédemment le 16 avril, jour de sa mort).

Bernard (PR : Bernarde) (Bernardo) :

. Bernard de Menthon, né en 923, soit dans la Val d’Aoste, soit à Menthon (devenu Menthon-Saint-Bernard) d’une famille noble savoyarde, s’enfuit la veille de son mariage, pour se faire chanoine à Aoste. Fondateur des hospices destinés aux pèlerins aux cols du Mont-Joux et de Colonne-Joux, dits aujord’hui du Grand et du Petit St Bernard. Mort en 1008 à Novare, canonisé en 1009. Pie XI fit de lui en 1923 le patron des alpinistes, des skieurs. Nom issu du germain « ber » (ours) et « hard » (fort). Fête le 15 juin (28 mai ?).

. Bernard de Tiron, né près d’Abbeville vers 1046, bénédictin puis moine solitaire à Tiron, monastère bénédictin, mort en 1117. Fête le 14,15 ou 27 avril.

. Bernard de Fontaine (ou de Clairvaux) (20 août) (20 août), né en 1091 près de Dijon, au château de Fontaine-lès-Dijon, dont son père était le seigneur. A la mort de sa mère, la bienheureuse Alette, en 1112, il entra avec 30 compagnons, en 1112, à l’abbaye de Citeaux, fondée en 1098 par saint Robert en réaction au laisser-aller de l’abbaye de Molesmes. En 1115, il fut chargé de fonder l’abbaye de Clairvaux, dans l’Aube, de l’ordre de Citeaux, dont les religieux étaient appelés bernardins, et portaient la robe blanche et un scapulaire noir. Son influence était forte, et devint un conseiller des papes et prêcha la 2ème Croisade. Il s’opposa au théologien Abélard, l’amant d’Héloïse, et obtint sa condamnation au concile de Sens, en 1140. En 1129, il fonda l’abbaye cistercienne d’Ourscamp, sur l’Oise. En 1146, il prêcha la 2ème croisade à Vézelay, puis à Châlons-sur-Marne en 1147. Cette même année, il était diacre de l’église Saint-Pierre de Montmartre lors de la consécration par le pape Eugène III. Il mourut en 1153 à Clairvaux, après avoir fondé en 1150 l’abbaye de Noirlac, sur le Cher. A cette époque, 343 se réclamaient plus ou moins directement de sa réforme. Son oeuvre littéraire est abondante et variée. Il fut canonisé en 1173 par le pape Alexandre III, et déclaré Docteur de l’Eglise par Pie VIII. Fête le 20 août.

Bernardin (PR : Bernardine) (Bernardino) :

. Bernardin de Sienne (20 mai) (20 mai), né à Massa Marittima, en 1380, devint franciscain et prédicateur renommé. Devenu suspect à l’Inquisition, il fut sauvé par une bulle papale. Promoteur de la réforme des observantins, de l’ordre de saint François, conseiller du pape, mort à Aquila en 1444. Patrn des journalistes, des publicitaires, invoqué contre les enrouements. Fête le 20 mai.

. Bernardin de Sienne (ou Ochino), franciscain né à Sienne en 1487, mort en 1564.

Bernon : né vers 850, en Bourgogne, moine à Autun, puis à Baume-les-Messieurs (Jura), abbaye fondée par saint Colomban au VIème siècle, et moine à Autun, puis à Baume-les-Messieurs, fondateur du monastère de Gigny, s’installa avec douze moines à Cluny, fondée en 909 par Guillamue le Pieux, duc d’Aquitaine. Mort en 927. Béatifié.

Berthe (Berta) :

. Berthe, née en Champagne, au milieu du VIIème siècle, elle fit un mariage blanc avec saint Gombert, et fonda l’abbaye d’Avenay, près de Reims, dont elle fut la première abbesse. Elle mourut assassinée par ses neveux déshérités, vers 680. Nom issu du germain « berth » (brillant). Fête le 11 mai.

. Berthe (4 juillet), mariée, eut cinq filles, fondatrice, en 686, avec les deux aînées, sainte Déotila et sainte Gertrude, de l’abbaye de Blangy-en-Artois (ou Blangy-sur-Ternoise). Elle se fit enfermer dans sa cellule, avec une seule fenêtre donnant sur l’autel de l’église. Morte, emmurée à sa demande en 725. Fête le 4 juillet.

Berthevin : diacre et martyr dans le Maine, au IXème siècle. Nom issu du germain « bertwin ».

Berthold :

. Berthold, limousin, étudiant à Paris, suivit les Croisés en Orient, puis religieux au Mont-Carmel, où il établit une nouvelle règle. Premier prieur des Carmes, mort en 1188. Nom issu du germain « berth » (brillant).

. Berthold, abbé suisse du XIIème siècle. Fête le 1er novembre.

Berthuin :

. Berthuin, d’origine celtique, vécut au VIIe siècle. Evêque du diocèse d’Othbelle, il alla évangéliser la région de Lanthoir, dans la vallée de la Sambre, en Belgique, où il créa le monastère de Malonne. Mort en 698.

Bertille (ou Berthille ou Berthilde) (6 novembre) : moniale du monastère de Jouarre, en Seine-et-Marne, appelée par sainte Bathilde comme première abbesse de Chelles, vers 670, morte vers 705. Nom issu du germain « berth » (brillant). Fête le 5 novembre.

Bertin (5 septembre) : né à Coutances, moine à Luxeuil, appelé par saint Omer, évêque de Thérouanne, siège d’un évêché jusqu’en 1553, date de sa destruction par le roi Charles V, fut abbé du monastère de Sithiu, à Saint-Omer, appelé plus tard Saint-Bertin, mort vers 700 (709). Fête le 5 septembre.

Bertrand :

. Bertrand de Comminges, né en 1073 à l’Isle-Jourdain (Gers), neveu du roi de France Robert le Pieux, chanoine de Toulouse, puis évêque de Comminges, près de St Gaudens, vers 1073, qu’il releva la ville de ses ruines, après qu’elle eût été ravagée par les Francs en 585, et fit construire la cathédrale qui devint une étape sur la route de Compostelle. Mort dans cette ville en 1123. Canonisé en 1309 par le pape Clément V. Nom issu du germain « berth » (brillant) et « hramm » (corbeau). Fête le 16 octobre.

. Bertrand du Mans (ou Bertichramm), né près de Rouen vers 550, archidiacre de Paris, puis évêque du Mans en 586, fondateur de l’abbaye de Couture, exilé en raison de son attachement à Clotaire II, mort vers 623. Fête le 30 juin.

. Bertrand de Garrigues (6 septembre), né à Garrigues, dans le Gard, un des premiers compagnons et disciple de saint Dominique, envoyé par lui à Paris en 1217, où il fonda le couvent de Saint-Jacques (aujourd’hui rue des Tanneries, dans le XIIIème), revint à Toulouse en 1219 comme prieur provincial de Provence, mort vers 1230, dans l’abbaye cistercienne du Bouchet, près d’Orange. Béatifié. Fête le 6 septembre.

Beuve : abbesse à Reims, au VIIème siècle. Nom germain « Bova ».

Bibiane (2 décembre) : voir Viviane.

Bienvenu : évêque d’Osimo, au XIIIème siècle. Fête le 22 mars.

Bienvenue (30 octobre) : née en 1255 à Cividale, dans le Frioul, mena une vie de mortifications très sévères. Devenue dominicaine, elle continua sa vie austère. Morte en 1292. Béatifiée. Fête le 30 octobre.

Bieuzi : né au Pays de Galles au VIème siècle. Disciple de saint Gildas, ermite sur la rive du Blavet, sur le site de l’actuel Bieuzy-les-Eaux, puis recteur. Selon la légende, il reçut un coup d’épée, alors qu’il servait la messe, d’un seigneur qui exigeait qu’il guérisse un de ses chiens de la rage, et termina l’office, l’épée fichée dans la tête. Il mourut à Rhuys et mourut auprès de saint Gildas. Fête le 24 novembre.

Blaise (Biagio) (3 février) (3 février) : évêque de Sébaste, en Arménie (aujourd’hui Sivas, en Turquie), mort martyrisé en 316. Médecin, puis vécut retiré dans une grotte dans une forêt. Selon la légende, lorqu’il priait, les animaux sauvages venaient l’entourer. Il fut capturé par les soldats de Liccinius, empereur romain de 308 à 324, jeté en prison où il fit des miracles, et aurait été écorché vif avec des peignes de fer avant d’être décapité. Patron des cardeurs, des drapiers, des éleveurs, des meuniers, des musiciens, des sonneurs de cor, des tailleurs de pierre, des tisserands. Invoqué contre les maux de gorge et les goîtres, pour avoir guéri un enfant qui s’était étranglé avec une arête. Nom issu du latin « blaesus » (bègue). Dicton : « A la Saint Blaise, L’hiver s’apaise, Mais s’il redouble et s’il reprend, Longtemps après on s’en ressent ». Fête le 3 février.

Blanchard : patron des blanchisseuses. Fête le 10 mars.

Blanche (9 juillet).

Blandine (2 juin) : jeune esclave chrétienne, martyrisée à Lyon, en 177, en compagnie de 48 autres chrétiens, dont son jeune frère Ponticus, Sanctus, Maturus, saint Alexandre, saint Pothin. Torturée, elle fut exposée aux bêtes féroces, qui l’ignorèrent. Par la suite, elle fut exposée sur un gril, enfermée dans un filet et livrée à un taureau furieux. Elle dut être achevée par un coup de glaive. Sa châsse est conservée à Condat-sur-Féniers (Cantal). Nom issu du latin « blandus » (caressant). Fête le 2 juin.

Blimont (ou Blitmont) : originaire du Dauphiné, second abbé de Saint-Valéry-sur-Somme, après saint Valéry. Nom issu du germain « Blitmund ».

Boèce : né à Rome en 480, consul à 30 ans, emprisonné à Pavie, mis à mort sous Théodoric vers 525. Philosophe et érudit. Béatifié.

Bohaire : évêque de Chartres, au VIIème siècle. Nom issu du germain « Betharius ».

Bomer : diacre dans la Perche, au IVème siècle. Nom latin : « Baomadus ».

Bon (Géo : Bonnet, Bonnot) : évêque de Clermont au VIIème siècle. Nom latin « bonitus » ou « bonus » (gros). Fête le 15 janvier.

Bonaventure : Jean de Fidanza, Père de l’Eglise, né à Bagnarea, en Toscane, en 1221, étudia à Paris, entra au couvent franciscain des Cordeliers, bachelier en 1245, lecteur en 1248, maître de théologie en 1253, ministre général des franciscains en 1257, conseilla Isabelle de France dans la fondation du monastère de Longchamp, cardinal et évêque d’Albano en 1273, légat du Pape au Concile de Lyon, mort en 1274 durant ce dernier. Il fut enterré dans l’église Saint-François de Lyon. Il écrivit une « Vie de saint François d’Assise » dans le couvent des Cordeliers de Mantes-la-Jolie. Ami et émule de saint Thomas d’Aquin. Canonisé en 1482, Docteur de l’Eglise en 1588, sous Sixte-Quint. Mystique, surnommé le « Docteur séraphique ». Nom issu de l’italien « bonaventura » (bonne chance). Fête le 14 juillet (15 juillet).

Bonet (ou Bont) : né en 623, chancelier de Sigebert, gouverneur de Provence, puis évêque de Clermont après Avit II, son frère, mort à Lyon en 718. Fête le 15 janvier.

Boniface (Bonifazio) :

. Boniface de Tarse (14 mai), intendant de sainte Aglaé, dame romaine, qui l’envoya chercher des reliques en Orient, martyr à Tarse. Fête le 14 mai.

. Boniface Ier, pape de 418 à 422, d’origine romaine. Fête le 24 septembre.

. Boniface IV, pape de 608 à 615, originaire d’Avezzano. Fête le 8 mai.

. Boniface (5 juin), né vers 680 (673) à Kirton, dans le Wessex, de son nom Wynfrith, moine bénédictin, il alla en 716 évangéliser l’Allemagne rhénane, avec l’accord du pape Grégoire II, en fondant de nombreux monastères, surtout peuplés par des moines anglais. Archevêque de Mayence, il réforma l’église franque et sacra Pépin le Bref, roi des Francs en 751. Il fut massacré, avec 52 compagnons, à Dokkul, en Frise, par les barbares, en 755, et fut enterré à Fulda en Allemagne. Nom issu du latin « bonifacius » (celui a un bon visage). Patron de l’Angleterre. Fête le 5 juin.

Bonne (PR : Douce) : Bonne d’Armagnac, entra au couvent en 1459, refusa le prétendant que son frère, duc, voulait lui faire épouser. Béatifiée. Fête le 26 octobre.

Bonnet (39 communes) : voir Bon.

Bonnette : Bonnette d’Alvier, bergère, sauva la ville de Brioude d’une incursion anglaise.

Boris (2 mai) :

. Boris, né en 827, roi de Bulgarie, favorisa l’évangélisation du pays, mort près de Pliska en 907. Nom issu du slave « borotsa » (combattre) et « slava » (gloire).

. Boris, fils de saint Vladimir, assassiné par son frère Sviatopolk, en 1015, alors qu’ils rentraient d’une expédition contre les païens. Patron de Moscou. Fête le 24 juillet (précédemment).

Borromée : voir Charles Borromée.

Brandan (ou Brendan) : né à Tralee, en Irlande, en 484, se prépara à la vie monastique à l’abbaye de Llancarvan. Il écrivit des règles monastiques sous la dictée des anges, et passa vingt-cinq ans en Bretagne, de 530 à 555, près de l’estuaire du Léguer, au Yaudet, fondant un couvent à Alet. Il retourna en Irlande, et mourut à Annadown vers 574. Il accomplit des voyages mystiques et mythiques, d’île en île, avec 17 moines. Fête le 16 mai.

Brevalaer : évêque breton, souvent confondu avec saint Brandan. Fête le 19 janvier.

Brevin : d’origine saxonne, archevêque de Cantorbéry en 759, mort en 761. Nom issu de « bregwin ». Fête le 24 août.

Briac : né en Irlande, disciple de saint Tudual. Il fonda un monastère sur la paroisse de Bourbriac, dans les Côtes-d’-Armor. Au cours d’un pélerinage à Rome, il apaisa une tempête en Méditerranée, et s’attarda deux ans en Provence au retour. Invoqué contre l’épilepsie, la rage, la folie. On enfermait les malades sous l’autel de son église pendant qu’il disait la messe. Il mourut vers 555 à Bourbriac où se trouve son tombeau. Nom issu du celtique « bri » (considération). Fête le 18 décembre.

Brice (Géo : Brès, Bresson, Bressou, Brisson) (13 novembre) (13 novembre) : pauvre que saint Martin avait recueilli, dont il devint le disciple et le successeur, évêque de Tours vers 397, mort en 444 (447). Nom issu du latin « brictius » dérivé du celtique « bri » (considération), ou du celte « brith » (bigarré). Invoqué contre les maux de ventre. Fête le 13 novembre.

Brieuc : né en 417 de parents païens, dans le comté de Cardigan, au Pays de Galles, élève de saint Germain d’Auxerre, prêtre en 447, il alla évangéliser la Bretagne, débarqua à l’Aber-Wrac’h, et fonda un monastère à Tréguier. Après être retourné en Irlande, il revint et fonda un autre monastère à l’embouchure du Gouët, qui deviendra Saint-Brieuc. Mort vers 502. Représenté avec trois porte-monnaies à la ceinture, symbole de sa générosité pour les pauvres. Nom issu du celte « bri » (dignité) et « maël (prince). Fête le 1er mai.

Brigitte (ou Birgitte ou Brïte) (Brigida) :

. Brigitte de Suède (23 juillet) (8 octobre), née à Ulvalsa, en Suède, en 1303. Elle eut huit enfants d’Ulf Gudmarsson, dont sainte Catherine de Suède, dite Karine, et embrassa la vie religieuse avec son époux. Veuve en 1344, après avoir eu des révélations, elle fonda l’ordre du Saint-Sauveur, à Watstena, puis fit un pèlerinage à Jérusalem en 1372, et mourut au retour, à Rome, en 1373. Son corps fut ramené en Suède, dont elle est la patronne (Suède luthérienne), ainsi que de l’Irlande. Nom issu du celtique « bri » (considération) ou « brig » (élevée). Fête le 23 juillet précédemment le 8 octobre).

. Brigitte (ou Brigide) de Kildare, dite la Thaumaturge, née en Irlande vers 455, vierge et abbesse du monastère de Kildare qu’elle avait fondée, morte en 525 (523). Ses reliques furent transférées à Downpatrick, avec celles de saint Patrick. Patronne de l’Irlande. Fête le 1er février.

Bruno (PR : Brunette) (Bruno) :

. Bruno, archevêque de Cologne, mort en 965.

. Bruno (6 octobre), né à Cologne de la famille des Hartenfaust, en 1035 (1030), il enseigna les sciences, les lettres et la théologie à Reims, puis se retira dans un ermitage mis à sa disposition par l’évêque Hugues de Grenoble, son ancien élève. Il fonda l’ordre des Chartreux, en 1084 (1075), dans la Grande Chartreuse, approuvé par Saint Anthelme, où il resta 6 ans. IL fut appelé par Urbain II, un de ses anciens élèves à Reims, et alla créer la Chartreuse de San Stefano in Bosco, en Calabre, où il mourut en 1101. Nom issu du germain « brun » (bouclier) ou du latin « brunus » (brun). Fête le 6 octobre.

. Bruno d’Asti, évêque de Segni, mort en 1125.

Budoc :

. Budoc, fils de sainte Azénor et de Hoël, né sur le bateau où sa mère avait été placée, avec l’aide de saint Brigitte. Abbé du monastère de Beauport où il avait été recueilli en Irlande avec sa mère, puis décida de revenir en Bretagne dans une auge de pierre, et débarqua à Porspoder. Il fonda un oratoire à Plourin, et fut choisi par Magloire, évêque de Dol, pour lui succéder. Il mourut en 585, et son bras droit fut conservé à Plourin. Fête le 18 novembre.

. Budoc (peut-être le même que le précédent), se retira dans l’île Maudez, à l’ouest de l’archipel de Bréhat, auprès de saint Maudez. Il se fixa ensuite dans l’île de Lavrec, à l’est de l’archipel, où saint Guénolé et saint Tudy le rejoignirent. Fête le 18 novembre.

Burchard : évêque de Vienne, en Dauphiné. Mort en 1025. Béatifié.

 

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