COMPOSITEUR | Jacopo PERI |
LIBRETTISTE | Ottavio Rinuccini |
Opéra en un prologue et six scènes, créé à Florence, le 6 octobre 1600, dans la Sala Bianca du Palais Pitti de Don Antonio de Medicis, fils naturel de Francesco Ier et de Bianca Capello, dans le cadre des fêtes de mariage (par procuration) d’Henri IV et de Marie de Médicis, sous l’appellation de Musiche sopra l’Euridice di Rinuccini. Marie de Médicis était présente, ainsi que la cardinal Légat et de nombreux Princes et Seigneurs d’Italie et de France. Le roi Henri IV était représenté par son Grand Écuyer, le duc de Bellegarde.
Vincenzo Gonzague, beau-frère de Marie de Médicis, était présent, et on suppose que Claudio Monteverdi l’accompagnait.
Le compositeur tenait le rôle d’Orphée, une élève de Caccini (ou Vittoria Archilei ?) celui d’Euridice, Francesco Rasi, ténor aigu, celui d’Aminta, Antonio Brandi dit il Brandino celui du berger Arcetro, Melchior Palantrotti celui de Plutone, Jacopo Gurtssi celui de Dafne. Jacopo Corsi tenait le clavecin, accompagné d’un chitarrone, d’une viola da bracchia (ou lira grande ?), d’un liuto grosso et de deux flûtes. Francesco Rasi (1574 – vers 1625), élève de Giulio Caccini, était entré en 1598 au service du duc de Mantoue, mais avait été prêté pour l’occasion aux Médicis.
Les décors étaient de l’ingénieur Buonarroti, neveu de Michel-Ange. On vit successivement « une grande arcade illuminée comme en plein jour et, dans des bois superbes, les statues de la Poésie et de la Musique ; puis un désert aride avec des roches et des marais ; puis la cité infernale de l’Hadès en flammes sous un ciel de cuivre ; puis à nouveau, dans son harmonie plaisible, le premier tableau ».
Le texte d’Ottavio Rinuccini (*) (1562 – 1621), poète, membre de la Camerata Bardi, est inspiré de l’Orfeo de Angelo Poliziano (1454 – 1494), disciple de Marsilio Ficino (1433 – 1499) et auteur d’une Fabula d’Orfeo, pièce en vers ornée de musiques et de danses, représentée à Mantoue en 1480.
Selon Jacques Bernard Durey de Noinville, dans son Histoire du Théâtre de l’Opéra en France : On dit que ce fut Ottavio Rinuccini, Poète Italien , natif de Florence, qui fut l’inventeur de l’opera , avec Giacomo Corsi , Gentilhomme Florentin , excellent Musicien, qui concertèrent ensêmble une pièce qui fut représentée dans la maison du Signor Corsî, en présence du Grand Duc , de la Grande Duchesse de Toscane , & des Cardinaux Monti & Montalto , avec tant de succès , que cette Pièce qui étoit les Amours d’Apollon & de Circe, servit de modèle à l’Euridice , que l’on représenta peu après au même lieu.
Le livret, daté d’octobre 1600, est dédicacé à Marie de Médicis.
L’essentiel de l’œuvre fut composée par Peri, mais quelques airs de Giulio Caccini y furent introduits. La partition fut éditée en 1601, chez Giorgio Marescotti, sous le titre : Le Mvsiche di Iacopo Peri nobil Fiorentino Sopra L’Euridice del Sig. Ottavio Rinvccini Rappresentate Nello Sponsalizio della Cristianissima Maria Medici regina di Francia e di Navarra.
puis à nouveau en 1608, à Venise.
L’œuvre fut reprise, dans une version révisée, à Bologne, le 27 avril 1616, à la Casa Marescotti.
Des extraits de l’Euridice de Peri, ainsi que de celle de Caccini, furent exécutés à l’initiative de François-Joseph Fétis, durant le Concert historique du 8 avril 1832, par les musiciens du Conservatoire de Paris dirigés par François Habeneck.
La partition fut rééditée :
en 1863 ;
en 1908, par L’Arte musicale in Italia (volume 6), de Luigi Torchi, musicologue italien (1858 – 1920), chez Ricordi ;
puis en 1900, par le compositeur Carlo Perinello (1877 – 1942), qui en effectua une réduction pour piano, éditée en 1919 ;
puis en 1934 (fac simile de la première édition).
La première reprise moderne eut lieu en concert à Milan, le 13 mai 1916, dans une version en deux actes de Giovanni Tebaldini, organiste, musicologue et compositeur italien (1864 – 1952) ; puis à Naples, le 28 janvier 1920, à l’initiative de l’Association Alessandro Scarlatti ; puis à Florence, le 29 décembre 1923, au palais Pitti, sur l’adaptation de Gian Francesco Malipiero, éditée à Florence la même année ; à l’Université de Munich, le 23 janvier 1934, dans une version en allemand de Bernward Beyerle, compositeur allemand (1911 – 1977).
(*) Ottavio Rinuccini : Poète et humaniste, il fut membre de « l’Accademia Fiorentina » puis de « l’Accademia degli Alterati » en 1586. Il participa aux « Intermèdes de La Pellegrina » en 1589. Par son poème la « Dafne » (1594), mis en musique par Jacopo Peri (en grande partie perdue) et exécuté chez Corsi dès 1598, il participa activement à l’élaboration du nouveau « stile recitativo ». Plus tard, au 17e siècle, Marco da Gagliano puis Heinrich Schütz (perdue) mirent également en musique la « Dafne ». Il est également l’auteur de « l’Euridice » mise en musique par Jacopo Peri et par Giulio Caccini en 1600. Outre nombre de poèmes plus brefs, Claudio Monteverdi mit en musique son « Arianna » (1608) puis le « Ballo dell’ingrate » (Livre VIII des madrigaux).
« L’Euridice de Peri créée le 6 octobre 1600 pour les noces d’Henri IV et de Marie de Médicis précède l’Orfeo de Monteverdi. La cour des Médicis à Florence est le berceau de l’opera naissant. Prolongeant la tradition des intermèdes de cour ou la forme du récitatif dramatique apparait, l’Euridice incarne la purete incantatoire dc ce bel canto suave, exaspéré qui impose force et violence du chant comme combles expressifs. L’art lyrique s’accomplit déjà ici et le drame ne dépend que de l’énergie interprétative des chanteurs. Sept ans avant Monteverdi, Peri aborde le mythe d’Orfeo. Il insiste sur le pouvoir de la musique, avec passion et frénésie. Ses caractères sont implorants, lacrymaux, vindicatifs : ils traitent le tableau fascinant des affects de l’âme. Cette plongée au coeur de l’alchimie musicalc trouve de remarquables résonances quand Dafne fait le récit de la mort d’Euridice (acte 1, 2), lorsque la sincérite déchirante d’Orfeo infléchit Pluton (acte II). D’ailleurs, Peri, gommant la suite de l’histoire (et la perte d’Euridice, et la damnation d’Orfeo), célèbre l’exploit du poète, la vertu de son chant, le seul pouvoir divin de sa lyre. L’opéra s’achève par une allégorie pastorale qui chante la résurrection d’Euridice et la gloire d’Orfeo, maître des Enfers. Conception inverse au dramatisme coupable et tragique de la vision montéverdienne.« (Goldberg – automne 1998)
Personnages : La Tragedia (soprano), Euridice (soprano), Orfeo (ténor), Arcetro, berger (contralto), Tirsi, berger (ténor), Aminta, berger (ténor), Dafne, messagère (soprano), Venere (soprano), Plutone (basse), Proserpina (soprano), Radamanto (ténor), Caronte (basse).
Synopsis
Prologue
La Tragédie (contralto) vient expliquer qu’en l’honneur du mariage royal, elle adoucira son langage habituel et ne fera pas couler le sang.
Acte I
Un village d’Arcadie prépare dans la joie les noces d’un jeune couple ; Orphée (ténor) et Euridice (soprano) vont se marier et tous chantent leur grâce et leur beauté. Euridice et ses compagnes s’éloignent pour aller se préparer à la cérémonie. Survient la nymphe Daphné (soprano) porteuse d’une affreuse nouvelle. Euridice a été piquée par un serpent ; elle est morte en soupirant le nom d’Orphée. Le reste de l’acte n’est qu’une longue désolation où alternent chœur et voix solistes.
Acte II
Il se déroule aux Enfers. Orphée est allé chercher Euridice pour l’arracher à la mort. Pluton (basse) lui oppose un refus formel au nom de l’ordre établi qui est inviolable. Mais toutes les divinités, Vénus (soprano) qui protège Orphôe, Proserpine contralto) qui a le cœur plus tendre que son mari, jusqu’au terrible Charon (basse) , sont sensibles à la beauté du chant du poète. Pluton se laissera fléchir et rend sa bien-aimée à Orphée.
Acte III
Nous nous retrouvons sur la place du village. L’inquiétude est grande car Orphée n’est pas encore rentré. Aminte (ténor) apporte un message d’espoir. Les deux époux sont vivants et heureux. Nous les voyons enfin apparaître et le chœur chante les louanges de la poésie et de l’amour quj, unis, peuvent triompher de la mort.
(Tout l’opéra – Kobbé – Robert Laffont)
« Une brève ritournelle instrumentale de caractère solennel annonce le personnage de la Tragédie qui vient dire le prologue. L’action débute par une série de répliques entre les Nymphes du chœur et divers bergers Tirsi, Arninto, Arcetro, précédant l’entrée d’Eurydice dont on célèbre la beauté. Un bref choeur féminin, dialoguant avec les personnages précédents, introduit les rythmes joyeux de la fête nuptiale. Orphée (qui était incarné par Jacopo Peri lui-même) vient à son tour chanter un hymne à Vénus, déesse de lanour. Après un nouvel echange de répliques avec les bergers, une ritournelle d’atmosphère pastorale conclut la scène. Mais le climat change avec l’arrivée de Daphné, la messagère venue annoncer la mort d’Eurydice. Compte tenu des limitations du récitatif, cette déploration est une réussite où l’effet de la musique renforce celui de la poésie de façon efficace. L’atmosphère idyllique exprimée par une ligne vocale à peine infléchie se trouble tout à coup. Les harmonies deviennent âpres et tumultueuses, le rythme se précipite. Puis c’est le passage en mineur avec des dissonances évoquant les frissons de l’agonie et une dernière phrase mélodique qui jaillit puis se brise comme si la mort venait interrompre l’ultime plainte d’amour d’Eurydice.
Dans le monologue qui fait suite, Orphée dit sa volonté de mourir pour rejoindre celle qu’il aime. Là encore, la musique est plus propice à accentuer une déclamation poétique qu’à chanter. Les lamentations des bergers apportent une conclusion pathétique à la scène. Arcetro vient alors raconter comment Vénus est intervenue en personne pour empêcher le suicide d’Orphée. Ce nouveau monologue, à la manière du modèle grec, est coupé par les interventions du chœur qui commente anxieusement le récit. Le tableau suivant nous montre Vénus conduisant Orphée aux enfers. En une déclamation solennelle que la musique vient colorer d’une douceur imprévue, elle enjoint à Orphée de réclamer Eurydice aux divinités infernales. Et ce sont les supplications d’Orphée à Pluton trois fois répétées dans un mouvement rythmique plein d’ardeur. Pluton lui répond d’abord avec rudesse. La musique s’efforce de montrer le dieu partagé entre la loi qu’il lui faut respecter et le sentiment nouveau de la pitié, éveillé par Orphée. Là encore, on comprend davantage qu’on ne ressent la tentative du compositeur Peri pour transcender le pouvoir des mots du poète Rinuccini. Bientôt Proserpine joint sa prière à celle d’Orphée. Sa récitation est presque statique, avec quelques inflexions légères animant à peine le discours comme un souvenir de cette humanité dont elle est issue. Après de nouvelles supplications d’Orphée et l’intervention ultime de Charon, Pluton cède enfin. Un double choeur homophone des divinités infernales clôt la scène. Au dernier tableau, Orphée, revenu sur terre avec Eurydice, célèbre son bonheur retrouvé. La musique a de nouveau ses couleurs joyeuses du début. Un arioso en forme de chanson, un trio de bergers, un chœur général amènent la conclusion de l’oeuvre où la chorégraphie alterne avec le chant. (L’Opéra des origines à demain – Jacques Bourgeois)
Livret
http://www.harmoniae.com/txt_peri_euridice.cfm
http://rick.stanford.edu/opera/Peri/Euridice/libretto.html
http://site.operadatabase.com.site.hmt-pro.com/modules.php?name=Downloads&d_op=viewdownload&cid=62
Partition : édition de Howard Mayer Brown
Représentations :
Théâtre de Poissy – 16 mai 2009 – version de concert – L’Arpeggiata – dir. Christina Pluhar – avec Nuria Rial, Cyril Auvity, Stéphanie d’Oustrac, Dorothee Mields
Turin – Piccolo Regio – 24 septembre 2008 – Ensemble Les Nations – dir. Maria Luisa Baldassari – mise en scène Beatrice Santini – avec Vincenzo Di Donato, Stefano Albarello, Laura Antonaz, Elena Biscuola, Andrea Crescente, Andrea Favari, Raffaele Giordani, Alida Oliva, Enea Sorini, Patrizia Vaccari
extrait vidéo
Varsovie – Opéra de Chambre de Varsovie – 3 octobre 2004 – Musicae Antiquae Collegium Varsoviense – dir. Wladyslaw Kloziewicz – mise en scène et décors Ryszard Peryt – scénographie Andrzej Sadowski – avec Anna Radziejewska (La Tragedia), Marta Boberska (Euridice), Jacek Laszczkowski (Orfeo), Piotr Lykowski (Arcetro), Krzysztof Kur (Tirsi), Zdzislaw Kordyjalik (Aminta), Marta Wylomanska (Dafne), Dorota Lachowicz (Venere), Marzanna Rudnicka (I Ninfa del Coro), Justyna Stepien (II Ninfa del Coro), Urszula Jankowska (III Ninfa del Coro), Krzysztof Szmyt (Pastore del Coro), Jaroslaw Brek (Plutone), Urszula Palonka (Proserpina), Grzegorz Zychowicz (Caronte), Slawomir Jurczak (Radamanto)
Vienne – Kammeroper – 30 mars, 1er, 3, 6, 8 avril 2004 – dir. Bernhard Klebel – mise en scène Kerstin Pöhler – décors, costumes Frank Fellmann – chorégraphie Michael Dolan – lumières Lukas Kaltenbäck
Beyrouth – 23, 24 février 2004 – Orchestre de Chambre de Varsovie
Vienne – Kammeroper – 14, 16, 19, 21, 23, 26, 28 février, 2, 7, 9, 12, 14, 16, 19, 21, 23, 26 mars 2002 – dir. Bernhard Klebel – mise en scène Pöhler – avec Claudia Iten (Tragödie/Eurydike/Venus), Hubert Wild (Orpheus), Alexander Plust (Architros), Igor Tjuvajev (Thirsis), Andries Cloete (Amintas), Tanja Donath (Daphne), Günther Groissböck (Pluton), Ulrike Dorner (Proserpina), Stefan Kocán (Rhadamanthys/Charon), Belinda Buchberger-Dörr (Erste Chornymphe), Isabel Marxgut (Zweite Chornymphe)
Los Angeles – Williams Auditorium, Getty Center – 7 et 8 octobre 2000 – Musica Angelica – dir. Andrew Lawrence King – mise en scène Isabel Milenski – avec Ellen Hargis (La Tragedia/Dafne/Prosperina), William Hite (Orfeo), Christine Abraham (Euridice/Venere), Curtis Streetman (Plutone), Nils Brown (Arcetro/Dietà d’inferno), Paul Cummings (Aminta/Radamante), Steven Grim (Pastore/Caronte)
Florence – Palazzo Pitti – 6, 7 et 8 octobre 2000 – Ensemble vocal et instrumental Albalonga – dir. Anibal E. Cetrangolo et Amaya Fernandez Pozuelo – mise en scène Riccardo Massai
Université de l’Illinois – Urbana Champaign – 6 octobre 2000 – dir. John Walter Hill – avec Christin Hill (Tragedia), Guilaine Senecal (Euridice), Bruce Gladstone (Orfeo), Jori Johnson (Arcetro), David Steinau (Tirsi), Elizabeth Campbell (Dafne), Soojeong Lee (Venere), Chad Ballantyne (Plutone), Sherezade Panthaki (Proserpina), Alan Reinhardt (Caronte), Christopher Hollingsworth (Aminta)
intégrale audio
http://www.youtube.com/watch?v=MIN5btYNn0M
Dresde – Dresdner Musikfestpiele – Schauspielhaus – 16 mai 1998 – Ensemble Tragicomedia – version de concert
Festival de Drottningholm – 5, 8, 9, 11, 12, 15, 16, 18 juillet 1997 – dir. Lindberg – mise en scène Duner – avec Jeanette Kohn (Euridice), Dragojevic, Helena Ek, Falk, Grant, King, Rodrigo del Pozo, Strid, Stephan Varcoe
Berlin – Deutsche Staatsoper – Apollo Saal – 5 et 5 février 1997 – dir. René Jacobs – avec Monica Bacelli, Victor Torres, Bernarda Kink, Roman Trekel, Türk
Fondazione Centro Studi Rinascimento Musicale et Palazzo della Cultura – Latina – 1995 – dir. Nella Anfuso
Rouen – Chapelle du Lycée Corneille – 21, 25 et 27 mai 1993 – Les Arts Baroques de Dieppe (dir. Mireille Podeur) – dir. Bernhardt Klebel – mise en scène Helge Thoma – costumes Heidrun Schmelzer – avec Olivier Lalouette (Orfeo), Joseph Cornwell (Acetro), Rufus Müller (Aminta), Mark Padmore, Paul Gérimon (Plutone), Isabelle Poulenard (Ninfa), Françoise Masset (la Tragedia, Dafne), Jean Vendassi (Caronte)
« Le spectacle est une vraie réussite…un spectacle vivant, très juste de ton, riche de goût, d’imagination, de couleurs et d’images…D’une distribution jeune mais stylée, on retient la belle et expérimentée Isabelle Poulenard, les ténors Joseph Cornwell et Rufus Müller, le talent un peu vert mais prometteur de Françoise Masset, la belle voix de Jean Vendassi et la prestation d’Olivier Lalouette. » (Opéra International – juillet/août 1993)
Festival de Mezzestate de Tagliacozzo – 4 août 1988 – dir. Fausto Razzi – mise en scène Lucia Poli – décors et costumes Lucia di Cosmo – avec Giorgio Gatti (Orfeo), Valeria Venza (Ninfa), Ugo Trama (Berger, Pluton), Patrizia Bovi, Guido Vetere, Pietro Calabretta, Orietta Moffa
Théâtre Musical de Paris – Châtelet – mai 1987 – dir. Thamin – avec Isabel Garcisanz, Vassilieva, Banks, Reinhart
Opéra de Montpellier – mars 1987 – Théâtre du Châtelet – dir. Michel Amoric – mise en scène Jean-Louis Thamin – scénographie Mauro Pagano – avec Garcisanz, Vassilieva, Banks, Reinhart
Rennes – Maison de la Culture – janvier 1980
Rome – Teatro Olimpico – 25, 26 octobre 1972 – Clemencic Consort de Viena – avec Ana Higueras
Florence – Anfiteatro del Giardino di Boboli – 25 juin 1965 – cinq représentations – Mai Musical Florentin – dir. Bruno Rigacci – mise en scène et décors Franco Zeffirelli – costumes Piero Tosi
Radio France – 1952 – (larges extraits) – dir. Balti – avec Hélène Bouvier, Friedmann, Benoit, Demigny, Xavier Depraz, Lovano
Florence – Palazzo Pitti – 29 décembre 1923
Naples – Teatro Politeama – 28 janvier 1920 – version Giovanni Tebaldini
Milan – 13 mai 1916 – version de concert en deux actes de Giovanni Tebaldini – Societa´ dei concerti sinfonici di Milano.
New York – Berkeley Lyceum – 15 mars 1894 – Étudiants de la Franklin H. Sargeant Academy – scènes du premier acte – avec Charlotte Lambert (Tragedia), Sarella Knox (Euridice), Nina King Morris (Daphne), Selene Johnson (Aratus), Woodley Masson (Orheus), Charles A. Goettler (Orpheus)
Paris – Conservatoire de musique et de déclamation – 14 avril 1832 – extraits en concert – à l’initiative de François-Joseph Fétis – Membres du Conservatoire (violes, basses de viole, guitares, harpes, orgue, clavecin) dirigés par François Habeneck – avec le ténor Giovanni Battista Rubini