L’oeuvre – Le compositeur
EURIDICE |
COMPOSITEUR |
Jacopo PERI |
LIBRETTISTE |
Ottavio Rinuccini |
ORCHESTRE | Ensemble Albalonga |
CHOEUR | La Compagnia dei Febi Armonici |
DIRECTION | Anibal E. Cetrangolo |
Tragedia, Dafne | Sylva Pozzer | soprano |
Orfeo | Luca Dordolo | ténor |
Arcetro | Mirko Guadagnini | ténor |
Aminta | Alessandro Gargiulo | ténor |
Euridice | Maria Antonietta Piovan | soprano |
Pastore del coro | Alessandro Carmignani | ténor |
Proserpina | Bianca Simone | mezzo-soprano |
Plutone | Luca Ferracin | basse |
Radamanto, Tirsi | Matteo Zenatti | ténor |
Venere | Loredana Putzolu | mezzo-soprano |
Ninfa del coro | Marisa Pugina | soprano |
Ninfa del coro | Chiara Drago | soprano |
Caronte | Antonio Domenighini | baryton |
DATE D’ENREGISTREMENT | 1995 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Chiesa di Santa Maria dei servi – Giugno-Luglio – Italia |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Pavane records |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | septembre 1997 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – janvier 1998 – appréciation 2 / 5
« Ici se perçoivent les limites manifestes entre une démarche philologique sans doute sincère et les nécessités rigoureuses d’un travail interprétatif. Deux élements primordiaux font défaut : tout simplement la vie, et une oreille musicale efficiente »… »Ce qui frappe est la terne indolence qui nimbe ce disque »…La réalisation musicale est d’une grande laideur. »
Le Monde de la Musique – novembre 1997 – appréciation 4 / 5
« L’ensemble Albalonga, fondé en 1991 (onze musiciens jouant sur instruments d’époque) se livre à une approche très puriste – intégriste pourrait-on dire – sous la direction de son théoricien et chef. L’opéra prend alors l’aspect d’un long récitatif d’où émergent les séquences plus ornementées…L’ouvrage est chanté par une troupe de jeunes Italiens d’où ressortent la Dafne de Sylvia Pozzer et l’Orfeo de Luca Dordolo dont le timbre limpide et le sens des ornements sont à signaler. Une version sobre et intéressante, très intellectualisée… »
Opéra International – juillet/août 1996 – appréciation 3 / 5
« Cette nouvelle version laisse perplexe, et pour deux raisons. La première tient à l’ouvrage. Même réalisé dans des conditions qui le rendent enfin audible, compréhensible et qui permettent de le percevoir pour ce qu il est, cet opéra laisse l’auditeur en suspens. Dans sa forme, il allie un foi à la limite de l’utopie (le recitar cantando, ici dans son acception la plus proche de la déclamation théâtrale, serait une réponse efficiente : or, la musique se rogne tant les ailes, à force de récitatif monotone, qu elle ne peut que susciter une certaine lassitude), à des morceaux en ensemble qui sont une heureuse source de variété.
La seconde tient aux interprètes. Ses maîtres d’oeuvre auraient dû se soucier davantage de théâtre. Pourquoi n’ont-ils pas trouvé des « chanteurs-ac-teurs », enregistré lors de représentations scéniques et réuni des moyens réellement dramatiques ? A commencer par, soit un meilleur investissement des présents interprètes (dans ce qui est la fine fleur des chanteurs « baroqueux » de la péninsule italienne, surnagent les excellentes Gloria Banditelli et Rossana Bertini), soit, pour les autres rôles, le recours à des chanteurs d’un « format » bien supérieur. Ainsi présentée, et dirigée par un chef moins indolent et moins contemplatif, cette Euridice aurait revêtu un visage mille fois plus convaincant. »