Bernard de BURY

Bernard de BURY
20 août 1720 (Versailles) – 19 novembre 1785 (Versailles)

LES BERGERS DE SCEAUX
LES CARACTÈRES DE LA FOLIE
DIANE ET ENDYMION
LES FÊTES DE THÉTIS
HYLAS (ou HILAS) ET ZÉLIS
voir Les Caractères de la Folie
JUPITER VAINQUEUR DES TITANS
LA NYMPHE DE VERSAILLES OU LA NYMPHE DE LA SEINE
PALMIRE
LA PARQUE VAINCUE
divertissement pour la guérison de Mgr le duc de Fronsac – livret d’Alexandre Tanevot (1691 – 1773) – représenté à l’Hôtel de Richelieu, à Versailles, en 1754
PERSÉE
Prologue écrit pour une reprise de la tragédie en musique de Lully, le 1er mars 1747, à Versailles

Bury participa par ailleurs à remanier Persée pour l’inauguration, le 17 mai 1770, de l’Opéra Gabriel, à l’occasion du mariage de Louis XVI et Marie-Antoinette

THÉSÉE
Ouverture pour la reprise de la tragédie en musique de Lully, le 13 décembre 1765, remaniée par Pierre Montan Berton
TITON ET L’AURORE
LA VENGEANCE DE l’AMOUR
voir Diane et Endymion
ZÉNIS ET ALMASIE

 

Fils de Jean-Louis Bury, ordinaire de la musique du Roi, il fut l’élève de Colin de Blamont. À seize ans il publia un Livre de pièces de clavecin, qu’il dédia à son maître.

Il fit ses premières armes au théâtre en 1739, en composant la musique d’un ballet pour le duc de la Trémouille. En 1741, il racheta la charge de claveciniste de Chambre du Roi à Marguerite Antoinette Couperin, fille de François le Grand. En 1743, l’Académie royale lui commanda un opéra-ballet, Les Caractères de la folie. En 1744, il succéda à Colin de Blamont dans sa charge de maître de musique de la Chambre, dont il venait d’épouser une nièce. En 1745, sur le conseil de Colin de Blamont, il composa une tragédie lyrique destinée à célébrer la victoire de Fontenoy, sous le titre de Jupiter vainqueur des Titans. Il composa des divertissements tels que la Nymphe de Versailles (1746), une cantate destinée à fêter la prise de Berg-op-Zoo (1747), Titon et l’Aurore (1750), la Parque vaincue (1751). Il succéda à Rebel comme surintendant de la musique du roi.

En 1770, il participa à la reprise de Persée pour le mariage du dauphin, futur Louis XVI. Il dut ensuite ralentir ses activités médicales en raison d’un surdité croissante. En 1779, Louis XVI lui octroya une pension, et il se retira de la vie publique l’année suivante. Il fut anobli en 1785, et mourut la même année.