COMPOSITEUR | Joseph Bodin de BOISMORTIER |
LIBRETTISTE | Pierre Laujon |
ENREGISTREMENT | ÉDITION | DIRECTION | ÉDITEUR | NOMBRE | LANGUE | FICHE DÉTAILLÉE |
2001 | 2002 | Hervé Niquet | Glossa | 2 | français | |
2001 | 2002 | Hervé Niquet | Glossa | 2 | français |
Pastorale en un prologue et trois actes, sur un livret de Pierre Laujon, poète et chansonnier, secrétaire du comte de Clermont (1727 – 1811), représenté à l’Académie royale de musique, le 28 septembre 1747.
Distribution : Le Page (Dryas, ancien pâtre au service de Saphir, crû père de Chloé), Marie-Angélique Coupée (L’Amour), La Tour (Un Plaisir), Chassé (Saphir, Seigneur Grec), Albert (Agénor, Seigneur Grec, ami de Saphir), Jélyote (Daphnis, Berger), Mlle Metz (Nymphe), Mlle Fel (Chloé, Bergère, crûe fille de Dryas), Mlle Coupée (Une Matelote), Person (Pan), La Mare (Un Faune), La Tour (Un Pâtre).
L’oeuvre fut reprise à partir du 4 mai 1752 pour douze représentations, avec Cuvilier (Dryas), Mlle Cazeau (L’Amour), Poirier (Un Plaisir), Mlle Gondré (Une Grâce), Chassé (Saphir), Person (Agénor ), Jélyotte (Daphnis, Berger), Mlle Jacquet (Nymphe), Mlle Fel (Chloé ), Mlle Duval (Une Matelote), Gelin (Pan).
Les Italiens en donnèrent le 5 juin 1752 une parodie de Gondeau, sous le titre des Bergers de qualité.
153me Opéra. C’est un Ball. en trois Entrées, dont les paroles sont de M. Laujeon, & la musique de M. Boismortier : il fut représenté pour la première fois le 28 Septembre 1747, & est gravé partition in-folio. Le Prolog. est lié au sujet de la pièce, & se passe entre Dryas, cru père de Chloé, & l’Amour. (de Léris – Dictionnaire des Théâtres)
Synopsis
Prologue
Un verger orné de buissons de fleurs
Dryas surprend Amour venu cueillir des fleurs. Sa colère tombe et il le laisse faire. Amour lui indique qu’il l’a comblé de ses faveurs sans qu’il le sache, et qu’il continuera.
Acte I
Une forêt, au fond de laquelle on voit des grottes consacrées aux nymphes protectrice des bergers
(1) Saphir raconte à Agénor qu’à l’époque où ce dernier a vu son fils enlevé par des corsaires, lui-même a eu une fille dont il a caché la naissance et qu’il a abandonnée pour ne pas contrarier la succession de son fils. Il a eu une vision de sa fille qui lui faisait des reproches. Ce songe lui paraît de mauvaise augure, et il se propose de sacrifier à Pan.
(2) Daphnis se lamente de l’absence de Chloé, et en fait le reproche à Dryas. (3) Resté seul, il continue ses lamentations. (4) Les nymphes le consolent et lui annoncent qu’il retrouvera sa bergère en allant en barque sur une île étrangère. Daphnis décide de s’embarquer.
Acte II
Une île
(1) Chloé se lamente et attend l’arrivée de Daphnis. (2) Daphnis accoste et la trouve endormie. Chloé appelle Daphnis durant son sommeil, puis se réveille. Ils se jurent amour et fidélité. Les bergers se livrent aux réjouissances.
Acte III
Un bois consacré à Pan. On voit sous un bosquet la statue de ce dieu, derrière un autel rustique. Les arbres sont chargés de guirlandes, d’instruments champêtres et d’autres offrandes pastorales
(1) Daphnis se lamente de l’opposition du père de Chloé à leur union, et demande son aide au dieu Pan. (2) Saphir accepte d’influer sur Dryas pour qu’il ne fasse plus obstacle au mariage. (3) Dryas avoue à Saphir que Chloé n’est pas sa fille, mais qu’il l’a recueillie dans un berceau flottant. Saphir reconnaît que Chloé est en fait sa fille. (4) Daphnis et Chloé refusent de le croire, puis Daphnis comprenant la raison de l’opposition à son mariage, s’éloigne. (5) Chloé supplie en vain son père d’y consentir en dépit de la différence de condition. (6) Daphnis vient dire à Chloé qu’ils ne doivent plus s’aimer, mais Chloé refuse de se soumettre. (7) Saphir les surprend et les menace de la colère du dieu Pan. (8) Mais celui-ci annonce que Daphnis est le fils d’Agénor, enlevé dès l’enfance et élevé secrètement par un berger. (9) Un faune tire les leçons.
Livret disponible sur livretsbaroques.fr
« On retrouve dans cette pastorale qui lorgne du côté de la comédie héroïque, de la tragédie lyrique et de l’opéra-ballet, l’insolente fécondité mélodique du compositeur, assortie d’un sens très sûr des coloris orchestraux. La musique coule à flots, tantôt courte de souffle, tantôt ravissante. En revanche le livret réussit la gageure d’être à la fois insipide et incompréhensible. » (Diapason – janvier 2003)
Représentations :
Varsovie – 12 juillet 2003 – Orchestre de l’Académie d’été internationale de musique ancienne – dir. Simon Standage – avec Olga Pasiecznik (soprano), Constanze Backes (soprano), James Oxley (ténor), Dirk Snellings (basse)
Versailles – Opéra Royal – 29 novembre 2001 – Metz – Arsenal – 9 décembre 2001 – version de concert – Le Concert spirituel – dir. Hervé Niquet – avec Gaëlle Méchaly (Chloé), François-Nicolas Geslot (Daphnis)