Joseph Bodin de BOISMORTIER
23 décembre 1689 (Thionville) – 28 octobre 1755 (Roissy en Brie)
| ballet (ou tragédie lyrique), sur un livret de Pigné, composé en 1748, non représenté – partition perdue | |
| 1752 – livret de Le Roi – non représenté – partition perdue | |
Né le 23 décembre 1689 à Thionville, fils d’un marchand confiseur établi dans cette ville en 1687. Receveur de la régie royale des tabacs à Perpignan en 1713. Épouse, en 1720, Marie Valette, fille d’un orfèvre de Perpignan. Monte s’installer à Paris vers 1723. Rencontre Nicolas Bernier, Thomas-Louis Bourgeois, Colin de Blamont, Jean-Jospeh Mouret à Sceaux, où la duchesse du Maine tente de faire revivre les fameuses Nuits après une période de disgrâce. Publie ses première sonates pour flûtes en 1723. Écrit des cantates : les Quatre Saisons, quatre cantates à voix seule (1724). Le second livre, incluant Vertumne, Actéon, Ixion, les Titans, sera publié en 1737. Écrit également des sonates en trio (1725), des suites pour violes (1725), des sonates et suites pour musette et vièle (1726), des concertos pour flûtes traversières (1727-1729), des motes à voix seule (1728), des sonates en quatuor (1731), des suites pour clavecin (1736), des concertos pour violoncelle (1740), un ballet comique Don Quichotte chez la Duchesse en 1743, la pastorale Daphnis et Chloé en 1747.
Chef d’orchestre à la foire Saint-Laurent en 1744, puis à la foire Saint-Germain l’année suivante. En 1752, il achète une maison à Roissy-en-Brie où il meurt peu après, le 28 octobre 1755. Il est enterré dans l’église paroissiale.
Compositeur qui popularisa la flûte en France. Boismortier a laissé une centaine de numéros d’opus, avec en particulier des sonates et concertos pour un éventail d’instruments – flûte à bec, flûte, musette, basson, hautbois, basson, viole, vielle, violon et violoncelle – égalé à l’époque par le seul Vivaldi. Il fut le premier en France à publier non seulement des concertos (pour cinq flûtes, 1727), mais aussi un concerto spécifiquement destiné à un seul soliste (opus 26 pour violoncelle, viole ou basson, 1729). Sa musique de chambre fut le plus souvent conçue pour amateurs, avec diverses possibilités d’exécution ad libitum. Il composa en outre quatre ouvrages scéniques, des cantates, des airs et des oeuvres sacrées (son motet de 1741 Fugit nox fut pendant plus de vingt ans joué avec succès à Noël au Concert-Spirituel). Deux traités (de flûte et de pardessus) sont perdus. (Guide de la Musique baroque – Fayard)
Pour en savoir plus
Livre : Joseph Bodin de Boismortier – Un musicien lorrain-catalan à la cour des Lumières
Fiches biographiques :
http://www.musicologie.org/Biographies/b/boismortier.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Bodin_de_Boismortier
http://eventail.chez-alice.fr/boismortier.html