Joseph Nicolas Pancrace ROYER

Joseph Nicolas Pancrace ROYER
1705 (Turin) – 11 janvier 1755 (Paris)

 

Joseph Nicolas Pancrace Royer - remerciements à Tassos Dimitriadis

ALMASIS
CRÉDIT EST MORT
opéra comique en acte, avec des divertissements – livret d’Alexis Piron – représenté au Jeu de paume de la rue de Buci, le 19 février 1726
LE FÂCHEUX VEUVAGE
opéra comique en trois actes – livret d’Alexis Piron – représenté en août 1725 à la Foire St Laurent – le sujet est tiré du cinquième voyage de Sinbad le Marin
L’HOMME INSTRUIT PAR LE VEUVAGE
L’ Homme instruit par le spectacle ou le théâtre changé en école de la vertu – ballet dansé au Collège de Louis le Grand, à la tragédie de Brutus primus Romanorum consul, du Père Charles Porée, le 6 août 1726 – chorégraphie d’Antoine de Laval et François-Antoine Malter – musique d’André Campra et Royer pour les parties chantées
MYRTIL ET ZÉLIE
pastorale héroïque avec un prologue allégorique – créée le 20 juin 1750 à Versailles
PANDORE
LE POUVOIR DE L’AMOUR
PYRRHUS
ZAÏDE, REINE DE GRENADE

 

Chronobiographie

 

« Originaire de Bourgogne, né en Savoie, fils d’un Gentilhomme, & naturalisé François. Ce Musicien étoit un homme poli & d’un caractere aimable, ce qui lui procura des belles connoissances à Paris & à la Cour. Il s’étoit fait connoître d’abord vers l’an 1725 qu’il vint s’établir dans cette capitale, par la maniere savante & délicate dont il touchoit l’orgue & le clavecin; il parut ensuite en 1730 dans la carriere de l’Opéra. Il obtint la survivance de Maître de Musique des Enfans de France, dont il ne fut titulaire qu’en 1746, à la mort de Matho. En 1747 il eut la direction du Concert Spirituel ; en 1754 il obtint la Charge de Compositeur de Musique de la Chambre du Roi, & Sa Majesté le nomma la même année Inspecteur général de l’Opéra. La mort vint l’enlever le 11 Janvier 1755, dans la cinquantieme année de son âge, & il fut inhumé à S. Roch sa Paroisse (…) Outre un grand nombre de pieces de clavecin estimées, nous avons trois Opéra de Royer; savoir, Pyrrhus; Zaïde, & le Pouvoir de l’Amour. Il a encore fait l’Acte de l’Almasis dans les Fragmens; Pandore, qui n’a pas encore été représenté, & un autre Opéra qu’on prétend qu’il a laissé manuscrit. »

(de Léris – 1763)

 

ROYER , ( Joseph – Nicolas – Pancrace) originaire de Bourgogne, né en Savoie, fils d’un Gentilhomme, & naturalisé François. Ce Musicien, homme poli & d’un caractère aimable , s’étoit fait connoître d’abord par la manière savante et délicate, dont il touchoit l’Orgue & le Clavessin. Il parut ensuite dans la carrière de l’Opéra. Il obtint la place de Maître de Musique des Enfans de France en 1747- II eut la direction du Concert spirituel, la charge de Compositeur de Musique de la Chambre du Roi ; & Sa Majesté le nomma Inspecteur général de l’Opéra. Il mourut en 1755, dans la cinquantième année de son âge. Outre un grand nombre de Pièces de Clavessin estimées, nous avons trois Opéra de Royer, Pyrrhus, Zaïde , & le Pouvoir de l’amour. Il a aussi fait l’Acte d’Àmadis dans les fragmens, & Pandore, qui n’a pas encore été représentée.

(Anecdotes dramatiques – Jean Marie Bernard Clément, Joseph de Laporte – 1775)

 

ROYER , ( Joseph-Nicolas-Pancrace ) musicien médiocre, né en Savoie, vint s’établir à Paris vers l’an 1715. Il y acquit de la réputation par son goût pour le chant et par son habileté à toucher de l’orgue et du clavecin. C’était un homme poli et d’un caractère aimable , qui sut se procurer des connoissances utiles a Paris et même à la cour. Il obtint la survivance de maître de la musique des Enfans de France, dont il devint titulaire en 1746. Il eut l’année suivante la direction du Concert Spirituel. En 1754, il obtint la charge de compositeur de musique de la chambre du roi, et la même année la place d’inspecteur général de l’Opéra. Il étoit prêt à jouir d’une fortune avantageuse, lorsque la mort termina ses jours à Paris le 11 janvier 1765 , dans la 50e année de son âge. Royer est auteur d’un grand nombre de pièces de clavecin assez estimées. On n’en a gravé jusqu’à présent qu’un livre. Il a laissé en manuscrit de quoi en former un second et même un troisième. Les opéra dont il a composé la musique sont : Pyrrhus, Zaïde, Momus amoureux, le Pouvoir de l’Amour, Amasis , Promélhée. Sa musique est faible, sans chaleur et sans invention. Voltaire disoit qu’en mettant Prométhée en musique, il n’avoit eu qu’une faible portion du feu de son héros.

(Nouveau dictionnaire historique ou Histoire abrégée des tous les hommes qui … Par Louis Mayeul Chaudon, Antoine-François Delandine – 1804)

 

ROYER (Joseph-Nicolas-Pancrace), né en Bourgogne d’une famille noble, vers 1700, apprit la musique dans son enfance, et s’en fit un moyen d’existence après la mort de ses parents, qui le laissèrent sans fortune. Arrivé à Paris en 1725, il se fit connaître par la composition de plusieurs livres de cantates et de cantatilles, et par les opéras dont les titres suivent : Pyrrhus, à l’Académie royale de musique, en 1730. Zaïde, en 1739. Le Pouvoir de l’amour, en 1743. Almasis, en 1750. Appelé à la direction de l’orchestre de l’Opéra en 1741, il fut nommé inspecteur de ce spectacle en 1753. La place de maître de musique des enfants de France lui fut accordée en 1746, puis il obtint la charge de compositeur de la chambre du roi. En 1747, il eut la direction du concert spirituel. On trouva dans ses papiers, après sa mort, beaucoup de musique de chambre, et la partition de l’opéra de Pandore, composé sur le poème de Voltaire.

(Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique – François Joseph Fétis – 1864)

 

Pour en savoir plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Nicolas_Pancrace_Royer

http://www.musicologie.org/Biographies/r/royer_pancrace.html