COMPOSITEUR | Jean-Philippe Rameau |
LIBRETTISTE | Anonyme |
DATE | DIRECTION | EDITEUR | NOMBRE | LANGUE | FICHE DETAILLEE |
1974 | Jean-Pierre Wallez | IPG | 1 | français | |
2001 | William Christie | Erato | 2 | français |
Pastorale en un acte, pour deux dessus, représenté à l’Académie royale de musique en 1754. Le nom de l’auteur du livret qui s’appelait à l’origine Les Nymphes de Diane – n’est pas connu.
Comme semble l’indiquer la partition autographe, qui porte en titre Les Beaux Jours de l’Amour, l’acte devait faire partie d’un opéra-ballet qui ne fut jamais achevé, et qui comprenait également Nélée et Myrthis.
« La partition de Zéphyre fut retrouvée plus d’un siècle après la mort de Rameau par un Canadien, Thomas R. Green, qui identifia sur l’envers de fragments de papier à musique collés sur des partitions du compositeur, cet acte de ballet probablement écrit entre 1750 et 1755. » (Ramifications)
Synopsis
Sc. 1 – Les Zéphyrs, emmenés par le dieu Zéphyre, s’apprêtent à surprendre les Nymphes de Diane. Zéphyre espère pouvoir séduire la nymphe Cloris. Air : Vole, vole, lance tes traits.
Sc. 2 – Les Nymphes chantent le retour de l’aurore. Elles déplorent l’absence de Diane et s’apprêtent pour son retour.
Sc. 3 – Zéphyre déclare son amour à Cloris qui l’écoute, mais lui rappelle qu’elle est dédiée à Diane. Zéphyre lui fait miroiter les charmes de l’amour, et Cloris est prête à lui céder. Airs : Il n’est point de lois pour les belles, Sous cet air séduisant et tendre, L’Amour a des appas toujours victorieux)
Sc. 4 – Les Nymphes tentent d’échapper aux Zéphyrs.
Sc. 5 – Zéphyre continue de séduire Cloris qui lui annonce la venue prochaine de Diane. Air : Je dois la naissance à l’Aurore).
Sc. 6 – Zéphyre montre à Cloris le bonheur des amants qui s’aiment.
Sc. 7 – On entend des sonneries de chasse, annonçant l’arrivée de Diane. Cloris et les Nymphes expriment leur crainte de sa colère.
Sc. 8 – Diane a été elle-même troublée par le pâtre Endymion, et ne peut faire preuve de sévérité. Cloris peut céder à sa flamme. Zéphyre la couronne de fleurs et, parmi les chants et les danses, la nymphe devient sous le nom de Flore, la déesse du Printemps.
Représentations :
Vienne – Kammeroper – 29 avril, 3, 6, 8, 10, 13, 15, 17, 20, 22, 24, 27, 29, 31 mai, 3 juin 2008 – Barockorchester der Wiener Kammeroper – dir. Bernhard Klebel – mise en scène, chorégraphie Giorgio Madia – décors, costumes Cordelia Matthes – lumières Harry Michlits – chorégraphie Giorgio Madia – avec Marelize Gerber (Zéphyre), Liudmila Shilova (Cloris/Flore), Diana Higbee (Diane) – première audition en Autriche
Festival de Tokyo – 1988 – dir. Jean-Claude Malgoire – mise en scène François Raffinot
Festival d’Albi – juillet 1976 – Ensemble Instrumental de France – dir. Jean-Pierre Wallez – Maîtrise Gabriel Fauré (dir. Thérèse Farré-Fizio) – Choeur d’Hommes Elisabeth Brasseur (dir. Catherine Brilli) – mise en scène Michel Odin – décors Jean Gavignet – chorégraphie Bernard Rousselle – danseurs de l’Opéra – avec Philip Langridge (Zéphyre), Michelle Pena (Cloris), Isabel Garcisanz (Diane)