John ECCLES
1668 (Londres) – 12 janvier 1735 (Kingston-on-Thames)
masque – pièce de Peter Anthony Motteux – Londres -Lincoln’s Inn Fields – 11 décembre 1702 | |
or No Magic like Love – masque – pièce de George Granville, d’après Philippe Quinault – Haymarket de Londres – en collaboration avec William Corbett – Queen’s Theatre de Londres – 11 février 1706 | |
masque – pièce de Peter Anthony Motteux – Lincoln’s Inn Fields de Londres – novembre 1697 | |
masque – pièce de Peter Anthony Motteux – Lincoln’s Inn Fields de Londres – juin 1697 | |
masque – pièce de Edward Ravenscroft – Lincoln’s Inn Fields de Londres – novembre 1697 | |
masque – pièce de Peter Anthony Motteux – en collaboration avec Gottfried Finger – Lincoln’s Inn Fields de Londres – novembre 1696 – reprise au Queen’s Theatre, le 25 avril 1705 | |
masque – pièce de William Shakespeare – Dorset Gardens de Londres – 1694 | |
masque – Dorset Gardens de Londres – 1694 | |
masque – pièce de John Dennis – Lincoln’s Inn Fields de Londres – novembre 1698 | |
Fils de Henry Eccles (mort en 1711), John Eccles travailla, au début des années 1690, au théâtre de Drury Lane pour les United Companies sous l’autorité de John Rich, parvenant au succès avec les chansons qu’interprétait l’actrice qu’il protégeait, Mrs Anne Bracegirdle, dans les comédies de Thomas d’Urfey. En 1695, il devint directeur musical d’une nouvelle troupe à Lincoln’s Inn Fields. En 1701, Eccles participa au célèbre concours où les candidats se virent demander de mettre en musique le masque de Congreve The Judgment of Paris. La version de Eccles fut représentée à Dorset Garden, avec Mrs Bracegirdle en Vénus, et reçue avec enthousiasme, mais il n’obtint que le deuxième prix (le premier alla à John Weldon). Congreve admira particulièrement sa musique, comme en témoigne leur collaboration pour l’Ode à sainte Cécile la même année, et plus tard en matière d’opéra.
Créée au théâtre de Haymarket en 1706, la version de Eccles de l’opéra dramatique de Granville The British Enchanters aurait pu inaugurer une période faste pour l’opéra en anglais entièrement chanté si au même moment l’opéra italien n’avait pas solidement pris pied dans le pays. Dans l’intervalle, Eccles avait terminé Semele (1705), mais comme Congreve avait alors quitté le théâtre, l’œuvre n’atteignit jamais la scène, ce qui est très dommage, car elle avait fait fusionner de façon remarquable les styles anglais et italien — tout comme Purcell avec mêlé des éléments de l’opéra français et italien — et aurait pu redonner vie à un genre moribond. (Guide de la Musique Baroque – Fayard)
En 1716, il séjourne à Paris, où il joue du violon et rencontre un monsieur Denibal, violiste de Genève, réputé bon musicien (journal du Chevalier Uffenbach).