Henri BAILLY

Henri BAILLY (ou le BAILLY ou de BAILLY ou Le BAILLIF)
? – octobre 1637

 

BALLET DE LA FOLIE
ballet dansé – sans doute au Louvre – en 1614 – cinq airs conservés – trois de Bailly : Reyne je ne puis endurer Que mes feux soyent au mespris d’une folle ; Quelque chose que l’Amour puisse, Il me tient pour mere nourrice ; Yo soy la locura La que sola infundo (Je suis la Folie, Celle qui seule inspire), tous trois inclus dans le recueil d’Airs de différents auteurs mis en tablature de luth par Gabriel Bataille (Ballard, 1614) – deux airs d’Antoine Boësset : Hola Caron, vien tost icy, dialogue de l’Amour et de Caron, et Nous irons malgré toy rendre nos tesmoignages A ces rares beautés, air de la Musique qui représentoit les Âmes heureuses, tous deux inclus dans le recueil d’Airs de différents auteurs mis en tablature de luth par Gabriel Bataille (Ballard, 1614), le recueil d’Airs de cour à 4 & 5 parties (Ballard, 1617), et le recueil d’Airs de cour à 4 & 5 parties (Ballard, 1689)
BALLET DE MADAME OU LE TRIOMPHE DE MINERVE
1615
BALLET DE MONSIEUR LE PRINCE DE CONDÉ
1615

D’origine briarde, il fut chantre à la Chapelle à la fin du règne de Henri IV, musicien ordinaire du roi en 1617, Surintendant de la musique en 1622, et anobli. En 1625, il vendit la survivance de sa charge à Paul Auget pour la somme de 15 000 livres. Il mourut en octobre 1637.Son nom est cité à l’occasion de l’inauguration de la place Royale, en 1612, qui donna lieu à un grand Carrousel.Devenu veuf en 1609, il se remaria avec Claude Balifre, dont le père était chantre, et valet de Chambre du Roi dès 1576.

Son talent de chanteur était unanimement apprécié. Il était réputé également pour les diminutions qu’il écrivit sur des airs de Guédron, Boësset et Moulinié. Selon La Vie musicale dans les provinces françaises (1974), il serait mort le 26 septembre 1639. Marin Mersenne disait de lui qu’il était l’Orphée de nostre siècle.