La Spinalba ossia Il Vecchio Matto (Le vieux fou)

COMPOSITEUR Francisco Antonio de ALMEIDA
LIBRETTISTE Anonyme
ENREGISTREMENT ÉDITION DIRECTION ÉDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DÉTAILLÉE
1970 Gianfranco Rivoli Philips 3 (LP) italien
2011 2012 Marcos Magalhaes Naxos 3 italien

 

Dramma comico créé au Palais royal de Ribeira, à Lisbonne, durant le carnaval de 1739.

 

« L’œuvre suit les règles de la commedia per musica du premier settecento napolitain sur un livret mettant en relief un théâtre de situations : rôle du travestissement par amour (Spinalba / Florindo), le vieillard maniaque de mythologie (Arsenio), le couple maître-valet (Vespina / Togno), le valet déguisé en médecin, et le cercle implacable des amants que seul un lieto fine peut boucler (Spinalba aime Ippolito ; Landra, Elisa; Elisa, Florindo; Ippolito, Elisa…). Huit rôles aux difficultés semblables, trois actes, vingt-huit airs, admirablement écrits pour les voix et d’une très grande variété, une instrumentation cristalline et transparente d’une belle invention. » (Opéra International – novembre 1993)

 

Personnages : Arsenio, marchand, père de Spinalba ; Dianora, belle-mère de Spinalba ; Spinalba ; Ippolito, amant infidèle de Spinalba ; Elisa, nièce d’Arsenio ; Vespina, servante ; Leandro, amant d’Elisa ; Togno, serviteur.

 
Livret en français disponible sur livretsbaroques.fr

Livret (en italien)

 

Représentations :

Berlin – 7 août 1996 (première) – Orchester der Neuen Opernbühne Berlin – Ensemble ORIOL Berlin – dir. Sebastian Gottschick – mise en scène Alexander Paeffgen – décors Elli Strauven – costumes Regine Hilt – lumières Andreas Greiner – dramaturgie Jochen Breiholz

 

Lisbonne – Real Theatro de Sao Carlos – 31 juillet 1993 – à l’occasion du bicentenaire de la reconstruction de l’opéra détruit par le tremblement de terre de 1755 – dir. Manuel Ivo Cruz – mise en scène, décors et costumes Tito Celestino Da Costa – avec Helena Vieira (Spinalba), Marina Ferreira, Inaki Fresan (Arsenio), Manuela Castani, Carlos Guilherme, Rui Taveira, Miguelangelo Cavalcanti (Togno)

 » La présente production de Tito Celestino da Costa parvient à articuler avec bonheur les différentes composantes de l’ouvrage. Sans renoncer au giocoso, il évite à la commedia de sombrer uniquement dans le bouffe, redonne aux grandes pages leur caractère baroque…Manuel vo Cruz déçoit en revanche : malgré une rigueur des articulations, un souci de transparence et de raffinement, il n’évite pas toujours dans sa direction un énoncé monochrome de la partition, négligeant surtout l’importance des récitatifs (soumis à d’im-placables ciseaux) et ne retrouve jamais la pulsation et la continuité requises. Le plateau est souvent étranger à l’esthétique baroque à l’exception de Miguelangelo CavaIcanti qui, malgré des moyens encore insuffisamment épanouis, fait preuve d’un sens du phrasé, d’une franchise de projection, d’un contrôle du souffle. Mentionnons encore la Spinalba d’Helena Vieira à l’émission fière et à la musicalité irréprochable mais aux intonations un peu alanguies et à la vocalisation discutable, l’Arsenio bien dessiné de lnaki Fresan, et la Vespina d’une extrême fraîcheur de timbre d’Ana Ferraz. » (Opéra International – novembre 1993)