COMPOSITEUR | Francisco Antonio de ALMEIDA |
LIBRETTISTE | Anonyme |
ORCHESTRE | Os Musicos do Tejo |
CHOEUR | |
DIRECTION | Marcos Magalhaes |
Spinalba | Ana Quintans | |
Arsenio | Luis Rodrigues | |
Dianora | Catia Moresco | |
Ippolito | Fernando Guimaraes | |
Vespina | Joana Sera | |
Leandro | Mario Alves | |
Togno | Joao Fernandes |
DATE D’ENREGISTREMENT | 15 au 23 novembre 2011 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Salão Nobre of the Instituto Superior de Economia e Gestão – Lisbonne |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Naxos |
DISTRIBUTION | |
DATE DE PRODUCTION | 15 novembre 2012 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – avril 2013 – appréciation 4 / 5
« Naxos fait l’économie d’une traduction pour cet opéra-bouffe napolitano-lusitanien. A vrai dire, on se passe des détails d’un pensum associant père, fille, belle-mère, soupirants et serviteurs au bord de la crise de nerfs, égrené en mornes plaines de récitatifs secco. Ce n’est pas non plus le rôle-titre, assumé par l’excellente Ana Quintans, qui comblera l’attente : trois arias, un duo. Enfin, faire d’Almeida, dont on ne sait presque rien si ce n’est qu’il mourut dans le fameux tremblement de terre de 1755, un maillon entre Napolitains, Salieri voire Mozart, relève de l’autosuggestion.
Au début du XVIIIe siècle, le monarque Joao V veut hisser la renommée du Portugal dans tous les domaines. Côté musique, la chapelle royale doit imiter … la Sixtine, Les musiciens italiens arrivent à Lisbonne (Domenico Scarlatti), les Portugais (dont Almeida) s’instruisent à Rome. Les castrats sont recrutés pour la musique d’église et interdits d’opera seria par un souverain austère.
De retour à Lisbonne, Almeida emprunte brièvement la seule voie possible : l’opéra-bouffe napolitain, divertissement d’une reine qui s’ennuie. Y trouva-t-elle son compte? Peut-être à partir des deux derniers actes, plus enlevés, où l’on savoure le personnage d’Arsenio (Luis Rodrigues) doté d’un habile air de folie au III, et surtout du serviteur Togno (Joao Fernandes). On notera la séquence bien troussée des récits de l’acte II. Quelques effets harmoniques et instrumentaux (cors, hautbois soliste) pimentent une partition parfois plaisante.
En 1739, La Spinalba marquait le derrnier essai d’Almeida dans ce genre. Elle revit ici grâce à la direction efficace de Marco Magalhaes, un orchestre sur instruments anciens déjà admirable (le premier à Lisbonne, semble-t-il) et un plateau masculin plein d’esprit, notamment Fernando Guimaraes dans le rôle d’Ippolito. »