Fetonte (Phaëton

COMPOSITEUR Niccolo JOMMELLI
LIBRETTISTE Mattia Verazi

Représenté en 1753 au Hoftheater de Stuttgart, qui avait été inauguré en 1750, avec l’Artaserse de Graun.

 Le livret de Mattia Verazi (pou L. de Villati ?) s’inspire du Phaëton de Philippe Quinault, mis en musique par Lully, et repris par Alessandro Scarlatti en 1685, lui-même tiré des Métamorphoses d’Ovide.

 Reprise dans une nouvelle version au Hoftheater de Ludwigsburg, résidence d’été de Karl Eugen, prince électeur et duc de Würtemberg, le 11 février 1768.

 

Personnages : Fetonte, fils du soleil et de Climene (soprano), Climene, veuve de Merope (soprano), Libia, fille de Merope et héritier du trône paternel (soprano), Teti, néréide (soprano), la Fortune (soprano), Orcane, maure éthiopien, roi du Congo (ténor), le Soleil (soleil), Proteo, dieu de la Mer (soprano), Epafo, roi d’Egypte (alto).

 

Représentations :

Ludwigsburg – 10, 11 février 2001 – Choeur et Orchestre de Chambre de Stuttgart – Instruments à vent de la Philarmonia Classique de Stuttgart – dir. Frieder Bernius – avec Jörg Waschinski (Fetonte), Uta Schwabe (Teti), Hélène Scneidermann (Libia), Christiane Libor (Climene), Jonas Kaufmann (Orcane), Matthias Rexroth (Epafo), Machtild Bach (Proteo) extrait audio

Milan – Teatro alla Scala – 30 janvier, 2, 4, 7, 9, 12 et 14 février 1988 – dir. Hans Vonk – mise en scène Luca Ronconi – décors Vera Marzot – avec Luciana d’Intino (Fetonte), Mariana Nicolesco (Climene), Bernadette Manca di Nissa (Libia), Luciana Serra (Teti), Sumi Jo (Fortuna), Curtis Rayam (Orcane), Fiorella Pediconi, Denia Mazzola, James Bowman (Epafo)

Fetonte

« Luca Ronconi n’a pas créé un seul espace, mais multiplié les lieux, s’offrant le luxe de faire évoluer des situations parallèles. Il refuse la simple représentation du mythe, et préfère lui trouver une signification sociale, lui donner des prolongements contemporains…Les chanteurs sont figés dans leurs terribles efforts. Seule Luciana Serra, malgré quelques problèmes de justesse, offre une preuve de virtuosité inouïe. Sumi Jo prête à la Fortune une palette vocale de premier ordre. En revanche, Curtis Rayam ne peut maîtriser les vocalises d’Orcane, James Bowman lutte contre un organe rebelle et instable, Marianna Nicolesco, malgré une belle présence scénique chante a contrario…A l’origine de tant de malcanto, il y a peut-être aussi la direction de’un Hans Voink, méthodique et banal…(Opéra International – mars 1988)