COMPOSITEUR | Giuseppe Maria ORLANDINI |
LIBRETTISTE | Antonio Salvi |
ORCHESTRE | Orchestre et Choeur de la RCA Italienne |
CHOEUR | |
DIRECTION | Edwin Loehrer |
Bacocco | Enrico Fissore | basse |
Serpilla | Francina Girones | soprano |
DATE D’ENREGISTREMENT | Août 1969 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Lugano – Suisse |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Nuova Era |
DISTRIBUTION | Zyx |
DATE DE PRODUCTION | juillet 2001 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 (+ Rinaldo da Capua : La Bohémienne/La Zingara) |
CATEGORIE | ADD |
DISPONIBILITE | oui |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – janvier 2002 – appréciation 3 / 5
« Parce qu’ils échappent à la trivialité et parce qu’ils sont de bonne facture musicale, les deux intermezzi ici présentés – La Zingara de Rinaldo da Capua et Serpilla e Bacocco de Giuseppe Maria Orlandini – sont plaisants à écouter. Et c’est à Edwin Loehrer, figure tutélaire de la Radio suisse italienne qu’en 1969, ils durent la faveur de renaître à nos oreilles. Une ombre toutefois plane sur ce bon enregistrement, réalisé avec une exactitude instrumentale digne d’éloges : comme souvent, Loehrer a tendance à tout nimber d’un voile de sacralisation. Ce faisant, il n’apporte à ces intermezzi qu’une légèreté bien figée et une chasteté à toute épreuve. Il est un minimum de vivacité de laquelle, dans ce genre d’ouvrages, on ne peut s’abstenir, sauf à les fixer comme un entomologiste fige ses proies. Le résultat sonore est fort loin de ce que nous enseigne l’histoire de l’opera buffa et du théâtre italophone.
Et pourtant, l’équipe de chanteurs est valeureuse. A commencer par l’excellente basse bouffe Enrico Fissore, au timbre bien affirmé mais à la voix toujours mobile. La soprano légère Francina Girones a ce qu il faut d’acidulé pour être une piquante soubrette et de lyrisme pour être crédible dans les arie seriosi ; toutjuste lui manque-t-il un peu de fantaisie dans les récitatifs.«