Il Trionfo dell’Onore (o Il dissoluto pentito)

COMPOSITEUR Alessandro SCARLATTI
LIBRETTISTE Francesco Antonio Tullio
ENREGISTREMENT ÉDITION DIRECTION ÉDITEUR NOMBRE FICHE DÉTAILLÉE
1950 Carlo Maria Giulini Cetra Soria 33 t
1950 2003 Carlo Maria Giulini Fonit Cetra 2
1950 2005 Carlo Maria Giulini Urania 1

Commedia en trois actes, sur un livret de Francesco Antonio Tullio, créée au Théâtre des Fiorentini, à Naples, le 26 novembre 1718.
Oeuvre dans laquelle se mêlent des procédés comiques dérivés de la commedia dell’arte et des éléments appartenant à la tradition de l’opéra baroque tardif. Il s’agit du premier opéra-comique écrit en italien, et non en dialecte napolitain.

Personnages : Riccardo Albenori, jeune homme dissolu ; Leonora Dorini, fiancée de Riccardo : Erminio, frère de Leonora ; Doralice Rossetti, fiancée à Erminio, éprise de Riccardo ; Flaminio Castravacca, vieux négociant, oncle de Riccardo, fiancé de Cornélia ; Cornelia Buffacci, vieille femme, tante de Doralice ; Rosina Caruccia, servante de Cornélia ; Capitaine Rodimarte Bombarda, camarade de Riccardo.

Synopsis


Près de Pise, à la fin du XVIIe siècle
Acte I
Riccardo Albenori, jeune dépravé, arrive à Pise en compagniede son camarade, le bruyant Capitaine Rodimarte Bombarda. Tous deux sont échappés de Lucques où ils ont tenté un mauvais coup qui a avorté et qui les a conduits en prison. On apprend que Riccardo a séduit Léonora Dorini, et l’a ensuite abandonnée pour Doralice Rossetti. Sa cour à celle-ci a été brusquement interrompue, et il ressent durement la perte de son nouvel amour. Les deux compères frappent à la porte de l’oncle de Riccardo, un vieux libertin nommé Flaminio Castravacca, et lui font une cour assidue pour remplir leurs escarcelles maintenant vides.
Léonora Dorini paraît, pleurant sur la trahison de son amant (air Mio destin fiero e spietato), et s’évanouit de douleur. A ce moment, Cornélia Buffacci, tante de Doralice, et autrefois fiancée à Flaminio, qui était sur son balcon pour appeler sa servante, la grosse Rosina Caruccia, l’aperçoit. Elles accourent et découvrent avec soulagement que Léonora n’est qu’évanouie. Cornélia offre de l’héberger dans son auberge.
Flaminio, qui se méfie de son neveu, sort et rencontre Rosina. Celle-ci lui indique que Cornélia souhaiterait le voir. Flaminio ne pense qu’à lutiner Rosina et se répand en propos amoureux (air Con quegl’occhi ladroncelli), mais celle-ci se dérobe.
Leonora est sortie de chez Cornélia. Elle rencontre sa nièce Doralice qu’elle croit amoureuse de son frère Erminio. Doralice lui confie qu’elle s’est éprise de Riccardo Albenori, mais que ce dernier, après avoir promis de l’épouser, l’a repoussée et trahie. Cornélia découvre que Leonora et Doralice se connaissent, et les invitent à entrer chez elle (duo Spero, speranza, Temo, timore).
Cornélia rend visite à Flaminio qu’elle n’a pas vu depuis longtemps déjà. Tous deux chantent un duo où Flaminio fait bonne figure à Cornélia, allant jusqu’à lui promettre le mariage, alors que son coeur brûle pour Rosina (Si, mia gioia, Si, mia vita). Riccardo sort de chez Flaminio et entreprend ce dernier, obtenant qu’il lui remette de l’argent.
Doralice survient et reproche à Riccardo de l’avoir abandonnée. Celui-ci explique qu’il a été contraint de fuir Lucques pour préserver sa vie. Doralice est toute prête à le croire et s’attendrit (air Si, dolce mia vita).
Riccardo annonce à Rodimarte qu’il dispose maintenant d’argent pour deux et d’une femme. Il exulte (air E ben far, far come l’ape). Rodimarte se met en campagne pour trouver une femme à son tour, au moment où apparaît Rosina. Il se lance dans un long discours pour illustrer ses succès tant sur les champs de bataille que dans les ruelles (air Basta…So che vuoi dire). Rosina a du mal à s’en défaire, tout en étant séduite (duo Ferma, ferma, o cospettacio).
Acte II
Erminio, frère de Léonora, amoureux éconduit de Doralice, arrive à Pise et rencontre Rosina qui lui indique l’auberge de Cornélia. Elle s’éprend d’Erminio (air Tanto serviri bramo). Arrive Léonora qui apprend à son frère que son ami Riccardo l’a déshonorée en l’abandonnant., et qu’il a aussi séduit Doralice, sa propre fiancée. Il jure de se venger de son infidèle ami (air Ardo di sdegno). Léonora et Doralice se querellent violemment pour la possession de Riccardo. Flaminio tente de les calmer et comprend le jeu que joue son neveu. Léonora s’en remet à lui (air Lascio, afflitta e tradita). Rodimarte aperçoit Leonora, puis rencontre Rosina. Il entreprend de la convaincre de le suivre à Lucques (duo Or via dameggia, La dame e questa). Rosina finit par accepter. De son côté, Riccardo rencontre Doralice, et la jeune fille consent à se laisser enlever le soir même (air Sei vaga, sei bella).
Erminio surprend leur projet et provoque Riccardo en duel, mais Doralice et Leonora les supplient de renoncer à se battre. Erminio promet de se venger. Doralice explique à Erminio qu’elle en aime un autre, tandis que Riccardo repousse de son côté les avances de Léonora (quatuor Bella, Taci, Che speri).
Acte III
Rodimarte parvient à décider Rosina à fuir avec lui en même temps que Riccardo et Doralice. Le plan est contrarié par l’arrivée ddu vieux Flaminio qui déclare Rosina sienne. Malheureusement il est confondu par Cornélia qui joint sa voix à la voix générale ; elle l’injurie tandis que rodimarte les menace tous deux devant Rosina tremblante de peur.
Voici Riccardo et Erminio de retour après leur duel ; Riccardo s’affaisse ; il est blessé. On l’entoure, on s’agite, on discute le duel : Riccardo regrette sa vie dissolue, demande pardon à tous et supplie Léonora d’être sa femme. L’honneur a triomphé, la perversité se repend et les couples se joignent pour exalter l’honneur et l’amour constant.


« Commedia en trois actes de Francesco Antonio Tullio, Il trionfo delI’onore, représenté pour la première fois en 1719, était forcément le moment le plus attendu du Festival Scarlatti. Il a confirmé, une fois encore, le génie du compositeur, jonglant entre buffo et serio avec une habileté confondante. Le livret met en scène les intrigues de Riccardo Albenori pour berner son oncle Flaminio, avec le concours du grotesque Rodimarte Bombarda . Parlant d’amour et de gloire, d’héroïsme et de bons sentiments, Riccardo souhaite seulement dilapider la fortune de son oncle. Dans ce long récit (le spectacle dure près de quatre heures), nous assistons, selon les règles du genre, à l’éternel chassé-croisé de couples en quête de bonheur, le compositeur caractérisant à la perfection chacun des personnages : la serva buffa sortie tout droit de Pergolesi, un Flaminio annonçant Bartolo d’Il barbiere di Siviglia, une Leonora s’inscrivant dans la thématique des Ariane et autres Didon abandonnées, sans oublier les castrats de service, Riccardo bien sûr, mais aussi Erminio, l’amoureux transi ne sachant à quel saint se vouer au milieu de toutes ces femmes inconstantes. » (Opéra International – janvier 2002)

« Il trionfo dell’onore a été redécouvert au XXe siècle dès la fin des années trente, et s’est ensuite assez bien maintenu au répertoire en Europe, à raison d’une production tous les dix ans environ, renaissance précoce et durable qui a sans doute été favorisée par le fait qu’il s’agit de la seule « comédie » d’Alessandro Scarlatti, d’un abord plus évident que la centaine d’opéras de style serio, qui lui sont par ailleurs attribués.
Créé à Naples, en 1718, Il trionfo dell’onore précède en fait de plusieurs années l’émergence en Italie d’un style buffa à part entière, qui ne commence qu’avec l’individualisation, puis l’émancipation de l’Intermezzo (dont le plus emblématique, La Serva padrona de Pergolesi date, pour mémoire, de 1733). Dans Il trionfo dell’onore, Scarlatti semble jeter les bases d’un genre d’emblée plus ambitieux que les prémisses du futur style buffa, mais moins aristocratique et affecté que le style seria.
Cette recherche d’un opéra d’apparence plus naturelle le rapproche ici, de façon étonnante, des tentatives de Mozart, à l’autre bout du XVIIIe siècle. Cela dit, si certaines analogies de l’oeuvre avec Don Giovanni ou Cosi sont parfois troublantes, elles relèvent surtout d’une volonté similaire de s’affranchir des codes lyriques du temps, jugés trop artificiels et contraignants, et sans doute pas d’une hypothétique filiation, qui reste ici très peu probable. Chez Scarlatti, en tout cas, cette tentative est restée unique et sans lendemain.
Le livret d’Il trionfo dell’onore développe longuement les démêlés de Riccardo, séducteur invétéré, avec deux femmes, Leonora et Doralice, toutes deux amoureuses de lui. Riccardo a séduit puis abandonné Leonora, au grand dam d’Erminio, frère de la donzelle. Il s’intéresse à présent à Doralice, à nouveau aux dépens d’Erminio, qui en est lui-même amoureux. Au fil de la soirée, cette situation évolue peu, bloquée dans une sorte de huis clos où se côtoient longuement ces quatre protagonistes. Le spectacle évo-lue ainsi au rythme d’une longue série d’airs, d’une grande diversité psychologique, entrecoupée de scènes à caractère plus franchement comique, dévolues à quatre autres personnages (un confident de Riccardo qui l’escorte dans ses frasques, une soubrette, et un couple de vieux amoureux transis). (Opéra International – mai 1999)

« Créée en 1718, l’œuvre de Scarlatti est un petit bijou, à la dramaturgie variée et rythmée, aux moyens exigés non démesurés. L’intrigue est celle d’une sorte de Dom Juan qui finit bien, les personnages se distribuant nettement en rôles sérieux et bouffes. Aux premiers (surtout Leonora et Riccardo), certains airs d’une réelle intensité expressive aux seconds, la virtuosité pimpante et la verve des duos buffi. La construction de l’œuvre, autour de quatre couples, permet de multiples combinaisons et de nombreux ensembles. » (Opéra International – mars 1994)


Représentations :

Lucerne – Luzerner Theater – 8, 15, 20, 21, 25, 26, 28, 30 janvier, 2, 5 février 2011 – en allemand – dir. Igor Karsko – mise en scène Dominique Mentha – décors Werner Hutterli – costumes Susanne Boner – lumières David Clormann – dramaturgie Christian Kipper – Sumi Kittelberger (Riccardo), Regula Mühlemann (Doralice), Olga Privalova (Rosina), Robert Maszl (Erminio), Flurin Caduff (Rodimarte), Brigitte Kuster (Leonore), Hans-Jürg Rickenbacher (Cornelia), Jakob Pilgram (Flaminio)



Teatro Massimo de Palerme – 9 et 11 novembre 2001 – dir. Fabio Biondi – mise en scène Maurizio Scaparro – décors Fabrizio Lupo – avec Silvia Baleani (Riccardo Albenori), Cristina Sogmaister (Leonora Dorini), Donatella Lombardi (Eminio), Sandrine Piau (Doralice Rossetti), Francesco Zingariello (Flaminio Castravacca), Giovanna Manci (Cornelia Buffacci), Damiana Pinti (Rosina Caruccia), Roberto Abbondanza (Rodimarte Bombarda), Paolo La Bruna (Il Suggeritore)


« Autour de cette intrigue, que l’on a beaucoup de mal à suivre, même en comprenant chacun des mots du dialogue ou en lisant les surtitres, Maurizio Scaparro a créé un spectacle d’une rare intelligence….Il fait avant tout jouer ses chanteurs, qui sont tous des archétypes le héros serio, le valet buffo, la « servante maîtresse », l’éternelle Ottavia pleurant sur son sort…Utilisant avec maestria le décor de Fabrizio Lupo (un belvédère surmonté du blason des Bourbons et une estrade dans la lignée de celle du film Shakespeare in Love) qui vise à l’essentiel, Scaparro se met en permanence au service de la musique, en aidant les spectateurs à en comprendre l’esthétique. Les costumes tout aussi pertinents de Santuzza Cati contribuent à la réussite visuelle de ce spectacle, auquel Fabio Biondi, dirigeant la révision critique de Malcolm Boyd (récemment disparu) apporte, à la tête de son ensemble Europa Galante, la plus sûre des garanties.
Parmi les nombreux solistes, confrontés à des arie redoutables au terme de longs récitatifs, saluons, outre Roberto Abbondanza, Donatella Lombardi (Erminio), sans doute la plus proche de la conception du chant virtuose au début du XVIIIe siècle. Cristina Sogmaister allie des dons d’actrice non négligeables à une projection sûre, pour caractériser avec efficacité le personnage de Leonora. Doralice, victime inconsciente de l’arrivisme de Riccardo, est incarnée par une Sandrine Piau tout simplement délicieuse, et à l’accent italien parfait. Giovanna Manci, aussi pétulante et perçante que la plus redoutable des commères napolitaines, confère une présence indéniable à Corne Rosina, en revanche, exige une tout autre assurance celle de Damiana Pinti, au timbre parfois privé de la chatoyance baroque. » (Opéra International – janvier 2002)

KarlsruheKleines Haus février 2001 – Deutsche Händel-Solisten – dir. Andreas Spering – mise en scène Sven Severin – avec Christian Baumgärtel (Riccardo Albenori), Ewa Wolak (Leonora Dorini), Manuela Uhl (Doralice Rosetti), Markus Forster (Ermino Dorini), John Pickering (Cornelia Buffacci), Hans-Jörg Weinschenk (Don Flaminio Castravacca), Linnéa Sallay (Rosina Carruccia), Tero Hannula (Rodimarte Bombarda)

KarlsruheBadischen Staatstheater Festival Haendel 2000 – 24, 26, 28 février, 2, 4 mars 1999 – Deutsche Händel-Solisten – dir. Andreas Spering – mise en scène Sven Sverin

KarlsruheBadischen Staatstheater Festival Haendel 1999 – 20 février 1999 – Deutsche Händel-Solisten – dir. Andreas Spering – mise en scène Sven Sverin – décors et costumes Helmut Stürmer – avec Christian Baumgärtel (Riccardo), Ewa Wolak (Leonora), Manuela Uhl (Doralice), Markus Forster (Erminio), Hans-Jörg Weinschenk (Flaminio), John Pickering (Cornelia), Linnéa Sallay (Rosina), Tero Hannula (Rodimarte)


« Le travail effectué à Karlsruhe par le metteur en scène Sven Sverin a le mérite de souligner les qualités de l’oeuvre, tout en minimisant le manque de véritables rebondissements du livret. La fluidité de sa direction d’acteurs est exemplaire, et il parvient même à utiliser l’absence d’issue possible de l’intrigue comme un véritable ressort dramatique. Toujours figés dans leurs mêmes revendications, les personnages semblent ainsi vieillir de façon accélérée, à mesure que la soirée avance. L’heureux dénouement final, totalement artificiel, les trouve grisonnants et amoindris, réconciliés autour d’un sablier qui semblait inépuisable progressivement vidé. Quatre jeunes chanteur assurent les rôles principaux, avec un rare bonheur scénique et même vocal (émouvante Doralice de Manuela Uhl, jolie voix de ténor lyrique pour le Riccardo de Christian Baumgärtel, intéressant timbre de sopraniste pour l’Erminio de Markus Forster). Les quatre rôles comiques sont, en revanche, confiés pour la plupart à de vieux routiers, avec une mention spéciale pour la burlesque composition de John Pickering dans le travesti de Cornelia.
A la tête des Deutscher Händel Solisten, Andreas Spering a fort à faire pour tenirce plateau très remuant, mais mène à bon port cette plaisante soirée, dont l’originalité justifiait bien que Karlsruhe fasse pour une fois cette petite infidélité à Haendel. » (Opéra International – mai 1999)

Théâtre de Caen – 11 et 12 mai 1995 – Trente – Teatro Communale – dir. Ciacci – mise en scène Lauwers – avec Hedlund, Franco, Grégoire, Kilanowicz, Morawska

Bruxelles – Lunatheater 17, 18, 19, 21, 22, 23, 25, 25, 26 février, 1er et 2 mars 1995 – dir. Patrick Davin – mise en scène Joël Lauwers – scénographie Benoît Dugardyn – costumes Louis Désiré – avec Rachele Stanisci (Doralice), Marta Franco (Leonora), Zofia Kilanowicz (Cornelia), Beata Morawska (Rosina), Hubert Claessens (Erminio), KIas Hedlund (Riccardo), Riccardo Simonetti (Rodimarte), André Grégoire (Flaminio)

Sceaux – Les Gémeaux – 15 et 16 octobre 1994 – production du Théâtre de la Place de Liège

Liège – Théâtre de la Place – 21, 22, 26, 28 et 29 janvier 1994 – Bruxelles – Théâtre de la Monnaie – dir. Patrick Davin – mise en scène Joël Lauwers – scénographie Benoît Dugardyn – costumes Louis Désiré – avec Rachele Stanisci (Doralice), Marta Franco (Leonora), Zofia Kilanowicz (Cornelia), Beata Morawska (Rosina), Hubert Claessens (Erminio), KIas Hedlund (Riccardo), Riccardo Simonetti (Rodimarte), André Grégoire (Flaminio)

Il Trionfo dell'Onore à Liège
« On regrettera que l’oeuvre, certes très longue en version intégrale, ait été ici vrai-ment trop raccourcie (une heure et quart à peine de représentation). Pour sa première mise en scène, et aidé par les costumes souvent beaux et surtout très intelligents de Louis Désiré, par de remarquables éclairages et par une scéno-graphie sobre mais élégante et riche d’idées, Joél Lauwers séduit : son travail dramaturgique est fin, son utilisation du décor imaginative et sa direction d’acteurs efficace, précise et vivante. La distribution vocale reste inégale…Si la Doralice de Rachele Stanisci se distingue par sa sensualité et sa virtuosité, si la Leonora de Marta Franco révèle un mezzo grave au grain rare et au chant racé, si Erminio (Hubert Claessens) est doté d’une belle voix puissante et Cornelia (Zofia Kilanowicz) d’une colorature et d’un aigu délicieux, Riccardo en revanche (Klas Hedlund), est souvent scolaire en dépit d’un joli timbre, Rosina (Beata Morawska) manque de mé-dium et de projection, ce que ne compense pas une vraie vivacité scénique, et Rodimarte (Riccardo Simonetti) ou Flaminio (André Grégoire) offrent un chant trop fruste, de timbre et de phrasé, malgré leurs qualités d’acteur…la direction du chef belge Patrick Davin, élégante et tonique, reste étrangère à l’esthétique requise… » (Opéra International – mars 1994)

Genève – Cour de l’Hôtel de Ville – 20, 21, 23 et 24 juillet 1993 – Orchestre de Chambre de Genève – dir. Francesco La Licata – mise en scène Sarah Ventura – décors Thierry Vernet – costumes Andrée Jaïs – avec Micaela Bonetti, Christine Buffle, Agnès Perret, Elisabeth Riasch, Ruben Amoretti, Laurent Dami, Marc Mazuir, Charles Ossola

Milan – RAI – mai 1993 – dir. Carlo Maria Giulini avec Berdini, Pini, Boriello, Rovero, Zareska, Zerbini, Messina

Théâtre Musical de Paris – Châtelet – 10 mai 1987 – dir. René Clemencic – avec Mieke van der Sluis, Gloria Banditelli, Akerlud, Schultze

Rome – Teatro Brancaccio 1986 – dir. Vittorio Antonellini – mise en scène Virginio Puecher – scénographie Francesco Sforza

Festival de Schwetzingen – 16 juin 1985 – Capella Clementina – dir. Helmut Müller-Brühl – mise en scène Ferrucio Soleri – décors Toni Businger – avec Markus Schaeffer (Riccardo), Brigitte Balleys (Leonora), Donald Grobe, Peter Keller (Cornelia)

Albano Laziale – Palazzo Corsini – 20 septembre 1984 – dir. Vittorio Antonellini – mise en scène Virginio Puecher – scénographie Francesco Sforza – avec Annabella Rossi, Giorgio Gatti

« un plateau plus qu’honorable…Annabella Rossi et la basse comique Giorgio Gatti dans le rôle du capitaine Rodimarte Bombarda » (Opéra International – novembre 1984)

Genève – Cour de l’Hôtel de Ville – 1977 – Orchestre de Chambre de Genève