COMPOSITEUR | Alessandro SCARLATTI |
LIBRETTISTE | Agostino Piovene |
Livret d’Agostino Piovene d’après D.A. Parrino – Création au Teatro San Bartolomeo de Naples, le 8 février 1710, avec les chanteurs les plus en vogue du moment : la contralto Giovanna Albertini, dite la Reggiana, et le célèbre castrat Francesco de Grandis.
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Palerme – Teatro Massimo – 22 et 24 novembre 2002 – Festival Scarlatti – Europa Galante – dir. Fabio Biondi – mise en scène Orlando Forioso – décors Renzo Milan – costumes Maria Hoffmann – avec Francesco Zingariello (Aladino), Giacinta Nicotra (Rosana), Gemma Bertagnolli (Ridolfo), Sonia Prina (Cunegonda), Cristina Sogmaister (Arsace), Giovanna Manci (Ernesto), Paola Pellïcciari (Germa), Roberto Abbondanza (Mustafà)
« Fabio Biondi est intervenu sur la partition de façon drastique : sur les 43 airs, il en a raccourci trois et coupé huit. Dans l’espace imposant du Teatro Massimo, les sonorités de l’Europa Galante sont douces, riches en dynamique, d’une netteté absolue, grâce à la vigilance de Fabio Biondi, chef et premier violon. La mise en scène d’Orlando Forioso joue sur cinq rideaux qui s’ouvrent et se ferment sur des ébauches de chambres, de thermes, de sérails, de jardins, accompagnées de projections des projets de scène du grand architecte baroque Filippo Juvara…La mise en scène, qui regorge de moues et de grimaces, d’index pointés, de fugues latérales, génère, dès le lever du rideau, un ennui indicible. L’acte III est musicalement le plus réussi, et le plus tendu dramatiquement : les duos buffi Gerina-Mustafà sont délicieux, les airs pathétiques et di furore, excellents. Gemma Bertagnolli (Ridolfo) exhibe un phrasé intéressant, des nuances variées, surtout dans les aigus, des trilles impeccables dans le premier duo avec Cunegonda, ainsi qu’un éventail étendu d’émotions ; Sonia Prina est une Cunegonda à la ligne parfaite et aux ornements de toute beauté. Si Roberto Abbondanza (Mustafà), Cristina Sogmaister (Arsace) et Giovanna Manci (Ernesto) sont corrects, le reste de la distribution procure moins de satisfaction et la prestation de Paola Pellicciari (Gerina) est confondante de médiocrité. » (Opéra International – janvier 2003)