La Colomba Ferita (La Colombe blessée)

La Colomba ferita

COMPOSITEUR Francesco PROVENZALE
LIBRETTISTE Giuseppe Castaldo
DATE DIRECTION EDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DETAILLEE
1997 Antonio Florio Opus 111 2 italien

Opera sacra di S. Rosalia, sur un livret de Giuseppe Castaldo.

Il fut représenté au Conservatorio Santa Maria di Loreto, à Naples, en 1670.

Reprise au couvent de Donnaregina, près de Naples, le 18 septembre 1672, à Calvizzano, près de Naples, en 1696.

Un livret de 1670 est conservé à Milan, à la Biblioteca Nazionale Braidense, avec le frontispice : La Colomba Ferita, Opera Sacra di S. Rosalia, Drama Ramonioso del Dottor Giuseppe Castaldo. All’illustriss. Sig. Regente D. Felice Lanzina Villoa, Presidente del Sacro Conseglio, publié à Naples chez Roncagliolo Eredi en 1670. Une réédition fut effectuée par le Teatro San Carlo en 1999, conservé à la Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III.

 

Argument :

Jeune aristocrate qui a juré de n’épouser que le Christ, Rosalie refuse la main d’un noble chevalier de la cour du roi Roger.

 

Livret en français disponible sur livretsbaroques.fr

 

 Représentations :

 

Festival de La Chaise Dieu – Abbatiale – 22 août 2002 – version de concert – Cappella de’Turchini – dir. Antonio Florio – avec Emmanuela Galli, Roberta Andalo, Maria-Gracia Schiavo (sopranos), Daniela del Monaco, Assia Polito (contraltos), Giuseppe De Vittorio, Rosario Totaro (ténors), Giuseppe Naviglio, Pierre Thirion-Vallet

 

Festival de Saint-Denis – Basilique de St Denis – 15 juin 2001 – Ensemble La Cappella De’ Turchini – dir. Antonio Florio – avec Maria Ercolano, soprano (Rosalia ), Roberta Invernizzi, soprano (Angelo), Emanuela Galli, soprano (Cupido, Angelo, Maria Vergine), Roberta Andalo, soprano (Penitenza, Eurillo Paggio), Daniela Del Monaco contralto (Antonia Cameriera, Balduino, Amor Divino), Rosario Totaro, ténor (Cristo, Sinibaldo), Stefano Di Fraia, ténor (Re Ruggiero, Demonio), Giuseppe de Vittorio, ténor (Scaccia napoletano), Giuseppe Naviglio, baryton (Calabrese).

 

Madrid – Teatro de la Zarzuela – 21, 22, 23, 24, 25 mars 2001 – Cappella della Pietà de’ Turchini – dir. Antonio Florio – mise en scène Davide Livermore – avec Sborgi, Maria Ercolano, Emanuela Galli, Roberta Invernizzzi, Roberta Andalo, Daniela Del Monaco, Giuseppe De Vittorio, Giuseppe Naviglio, Rosario Totaro

 

Naples – Teatro Mercadante – 20, 22, 23, 27, 28, 29 septembre, 1er, 2, 3, 5, 6, 8, 9, 10, 11 octobre 1999 – Cappella della Pietà de’ Turchini – dir. Antonio Florio – mise en scène Davide Livermore – décors Nicola Ruberetelli – costumes Giusi Giustino – avec Daniela Del Monaco (Amor Divino, Antonia, Maria Vergine), Emanuela Galli (Cupido, Maria, Secondo Angelo), Roberta Andalo (Penitenza, Eurillo), Maria Luce Menichetti (Rosalia), Giuseppe Di Vittorio (Scaccia), Giuseppe Naviglio (Calabrese), Francesco Toma (Re Ruggero)

« L’élégant livret de Giuseppe Castaldo incite le musicien à transcender les conventions de l’oratorio hagiographique (le Sant’Alessio de Stefano Landi, par exemple) pour concevoir un authentique melodramma, à l’architecture et aux tournures musicales diversifiées, avec un Prologue allégorique, des personnages comiques et de nombreux numéros à plusieurs voix, selon l’exemple de Cavalli. Particulièrement remarquables, le couple brillant de serviteurs, Scaccia et Calabrese, qui s’expriment an dialecte (napolitain pour le premier, calabrais pour le second) et la prima donna (Rosalia), à laquelle Provenzale confie de très beaux ariosi et aria. La réalisation sur instruments d’époque d’Antonio Florio a été critiquée par la presse locale. Pour notre part, nous l’avons jugée extrêmement séduisante et nous partageons l’enthousiasme de Frank Langlois, dans son compte rendu de La colomba ferita au disque, sous étiquette Opus 111. Le son est toujours harmonieux, sans aucune stridence ou discordance ; les rythmes sont habilement variés, nous permettant de goûter, dans les meilleures conditions possibles, le talent musical et dramatique de Provenzale. On peut, an revanche, émettre quelques réserves sur le choix de jeunes chanteurs à la technique et au legato parfois incertains. Le meilleur élément de la distribution est incontestablement Maria Luce Menichetti an Rosahia, mais l’on retiendra également Giuseppe Naviglio (Calabrese), Roberta Andalo (Penitenza, Eurillo) et le ténor interprétant le rôle de Sinibaldo (son nom n’est à aucun moment mentionné).

Originale et vive au premier acte (l’intrigue médiévale est transposée dans la Palerme des années 1950), la mise en scène de Davide Livermore perd de son impact quand, au milieu du II, les parents de Rosalia arrivent en habits modernes, des personnages de la Sicile actuelle participant, sous forme de mimes, au déroulement de l’action. Le rôle de Jésus lui-même est tenu par un acteur, doublé par un ténor installé dans une loge d’avant-scène. Pourquoi ? Les décors de Nicola Rubertelli proposent une habile reconstitution d’une petite église baroque sicilienne qui se transforme en chambre, en désert et en firmament, par la simple adjonction de quelques éléments. Comme toujours, les costumes de Giusi Giustino sont à la fois beaux et en situation. » (Opéra International – novembre 1999)

 

Vienne – Konzerthaus – 17 janvier 1998 – version de concert – dir. Antonio Florio – avec Gloria Banditelli, Roberta Invernizzi, Giuseppe De Vittorio, Rosario Totaro, Daniela Del Monaco