L’oeuvre – Le compositeur
ORONTEA |
COMPOSITEUR | Marc’Antonio CESTI |
LIBRETTISTE |
Giacinto Andrea Cicognini |
ORCHESTRE | Concerto Vocale |
CHOEUR | |
DIRECTION | René Jacobs |
Orontea | Helga Müller-Molinari | mezzo-soprano |
Alidoro (Floridano) | René Jacobs | contre-ténor |
Corindo | David James | contre-ténor |
Silandra | Isabelle Poulenard | soprano |
Aristea | Guy de Mey | ténor |
Gelone | Gastone Sarti | baryton |
Giacinta (Ismero) | Jill Feldman | soprano |
Creonte | Gregory Reinhart | basse |
Amore, Tibrino | Cettina Cadelo | soprano |
Filosofia | Andrea Bierbaum | alto |
DATE D’ENREGISTREMENT | Août 1982 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Tiroler Landestheater – Innsbruck |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Harmonia Mundi |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1982 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 (à l’origine 2 x 30 cm) |
CATEGORIE |
Critique de cet enregistrement dans :
Goldberg – septembre 2002 – appréciation 5 / 5
« L’édition a été préparée par Jacobs lui-même à partir d’un manuscrit (sur les quatre existants) conservé à Cambridge, mais elle semble à l’audition faire moins preuve de réflexion éditoriale qu’à d’autres occasions…Vocalement parlant, la distribution est dominée par une Orontea superbement chantée et personnifiée par Helga Müller-Molinari. Tour à tour impérieuse, vulnérable et infiniment sympathique, on ne peut imaginer meilleure interprète pour le rôle. La performance de Jacobs est à peine moins impressionnante dans le rôle du jeune peintre-prince Alidoro…Tout le reste de la distribution mérite aussi des félicitations, du portrait que donne avec autorité Gregory Reinhart du philosophe Créonte à l’inter-prétation riche et comique de Guy de Mey du rôle d’Aristea, mère supposée d’Alidoro, en passant par la bouffonnerie et l’ivrognerie du Gelone de Gastone Sarti, par Isabelle Poulenard et Jill Feldman, parfaites dans Silandra et Giacinto, et par le délicieux Cettina Cadelo dans le rôle du jeune page Tibrino. Cette interprétation nous révèle Orontea dans toute sa gloire comme un sommet du répertoire. L’absence de cet album au catalogue discographique est lamentable et inexplicable. »
Opéra International – janvier 1983 – appréciation 3 / 5
« Antonio Cesti imprime, avec une belle verve mélodique, une musique vive qui suit pas à pas le déroulement de l’action, d’où l’extrême mobilité des récits, et le sens du » fondu enchainé » qui fait passer avec la plus grande souplesse du récitatif à l’arioso ou à l’air proprement dit ; l’ensemble utilise une palette extrêmement riche de couleurs musicales, proportionnelle bien sûr à la grande variété des sentiments déployés dans la pièce…Evidemmcnt, il ne faut pas chercher dans cette oeuvre la suprême découverte mais les trois actes se laissent suivre très agréablement, d’autant plus qu’ils sont servis par une interprétation extrêmement soignée, revendiquée par le Concerto Vocale. Brillant coup de maître pour René Jacobs qui dirige entièrement l’opération. Il a bien entendu pris le soin de s’entourer de chanteurs et de musiciens, qui, avec lui, vivent le style avec aisance et spontanéité. Incontestablement, les amateurs de musique baroque ou simplement d’opéra se laisseront séduire par ce coffret-surprise. »