COMPOSITEUR | Marc’Antonio CESTI |
LIBRETTISTE | Giacinto Andrea Cicognini, revu par Giovanni Filippo Apolloni |
ENREGISTREMENT | ÉDITION | DIRECTION | EDITEUR | NOMBRE | LANGUE | FICHE DÉTAILLÉE |
1970 | Bruno Bartoletti | Fiori | italien | |||
1982 | 1982 | René Jacobs | Harmonia Mundi | 3 | italien |
Dramma musicale, sur un livret adapté par Giovanni Filippo Apolloni, poète de cour de l’archiduc Ferdinand Karal, à partir d’une « comédie romantique » de Giacinto Andrea Cicognini, représenté à Innsbruck, le 19 février 1656.
Le livret avait déjà été utilisé par Francesco Lucio (représentation au teatro SS Apostoli de Venise en 1649), puis par Francesco Cirillo (représentation à Naples en 1654)
Très populaire, l’oeuvre fut jouée dans toute l’Italie : à Gênes en 1660 et 1661, à Turin en 1662, à Ferrare en 1663, à Milan en 1664, à Macerata en 1665, à Bologne en 1665 et 1669, à Venise, au teatro SS Giovanni e Paolo, en 1666 – à la place de la Doriclea de Cavalli – , à Palerme en 1667, à Brescia en 1667, à Bergame en 1667, à Lucques en 1668, à Portomaggiore en 1670, à Naples en 1674, à Reggio Emilia en 1674, à Venise en 1683, ainsi qu’à Hanovre en 1678.
La partition est connue à travers trois manuscrits conservés à Rome et à Parme , ainsi que par un manuscrit dit de Cambridge qui correspond à la représentation à Venise en 1666, au teatro San Giovanni e Paolo.
Le livret correspondant fut édité par Steffano Curti, daté du 10 janvier 1666, et dédicacé à Madama Illustriss. & Eccellentiss. D. Maria Mancini Colonna (*), Prencipessa Romana, Duchessa di Tagliacozzo. Il prévoit deux ballets, à la fin de l’acte I – Ballo di Saltatori Corte di Forze – et à la scène 19 de l’acte II – Ballo di Soldati Tabachisti. Le Prologue était extrait de Doriclea, et se passait entre l’Ignorance, l’Ambition, la Vertu et la Gloire.
(*) Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin, qui épousa le connétable Lorenzo Colonna.
Personnages : la Filosofia (soprano), l’Amore (soprano) ; Orontea, reine d’Égypte (soprano), Alidoro, crû fils d’Aristea, en fait Floridano, fils de Sidonie, reine de Phénicie (ténor), Silandra, dame d’honneur (soprano), Corindo, chevalier à la cour (alto), Creonte, philosophe, précepteur de la reine Orontea (basse), Aristea, vieille femme (alto), Giacinta, esclave en habit de garçon sous le nom d’Ismero (soprano), Gelon, bouffon (basse), Tibrino, valet (soprano).
« C’est vers 1650 que Pietro Antonio Cesti, dérogeant à ses voeux monacaux, s’imposa dans le domaine théâtral, avec des opéras qui connurent le plus vif succès, tels que Alessandro vincitor de se sesso (1651), Cesare amante (1652) et l’Argia (1655). Partant de là, la carrière de Cesti fut à la fois celle d’un compositeur de cour, prisé par les grands de ce monde, et celle d’un musicien autonome, qui écrit pour les scènes vénitiennes à l’époque même de l’essor du théâtre lyrique populaire.
Précisément Orontea se place à mi-chemin entre l’opéra de cour et l’opéra lyrique, tentant même d’en faire une synthèse. Ici, pas de commémoration historique, pas de finalité allégorique ou élogieuse mais simplement un divertissement où l’Amour s’allume et s’éteint en l’espaœ d’un instant, où « le mépris succède à l’adoration », suivant les circonstances dictées par une action « à tiroirs ». Dans ce jeu de l’amour et du hasard, tous les personnages brûlent du même feu, sans pouvoir y résister, proclamant tous, à tour de rôle, que l’amour ignore la loi. Seulement voilà : Non cosi fan tutti, il y a des personnages fidèles (notamment la Reine Orontea et un jeune courtisan, Coruido) et des personnages volages ou inconstants (la charmante Silandra et le charmeur Alidoro). Or, comme chacun le sait, la nature appelle les contraires et les couples se croisent, se font, se défont, jusqu’à la « lieto fine » qui mettra de l’ordre dans cet imbroglio sentimental pour le plus grand bonheur, semble-t-il (?), de tous et de chacun. » (Opéra International – janvier 1983)
Synopsis détaillé
Prologue
La Philosophie (alto) se vante de préférer la solitude, la pauvreté et de détester l’amour. Amour (soprano) s’en offusque, et essaye de la convaincre que l’amour mène les hommes. La Philosophie a réponse à tout. Amour annonce partir vers l’Egypte pour triompher de Créonte. La Philosophie le défie, pariant qu’il échouera.
Acte I
(1) Orontea, reine d’Egypte (mezzo-soprano) clame son refus de céder à l’amour et sa volonté de rester libre. (2) Créonte, philosophe de la cour (basse), lui fait valoir qu’en tant que reine, elle se doit de prendre un époux. Orontea maintient son refus. (3) Orontea tombe sur Tibrino, un jeune page (soprano), qui vient de mettre en fuite un voleur qui avait attaqué et blessé un jeune homme. (4) Ce dernier, Alidoro (haute-contre), s’approche, soutenu par sa mère Aristea (ténor). Interrogé par Orontea, il raconte que son assaillant était envoyé par la princesse Arnea, fille du roi de Phénicie. Orontea le fait conduire dans le palais pour le soigner. (5) Orontea, restée seule, est troublée par le sentiment amoureux qu’elle sent naître en elle pour Alidoro. (6) Gelone, serviteur épris de la boisson (baryton), chante son goût du bon vin. (7) De son côté, Corindo, jeune courtisan (haute-contre) chante les plaisirs de l’amour. (8) Silandra, jeune dame de la cour (soprano), éprise de Corindo, survient. Tous deux échangent des paroles d’amour et font taire Gelone. L’arrivée de la reine les fait se retirer. (9) Orontea rassure Alidoro : ses blessures ne sont pas graves. Elle l’interroge, et Alidoro raconte qu’il était peintre à la cour de Sidonio, roi de Phénicie, mais qu’il a dû fuir car la fille du roi s’est éprise de lui, et que celle-ci a voulu se venger. Orontea l’assure de sa protection, mais se trouble et se retire. (10) Alidoro craint que ses malheurs ne continuent et implorent les dieux. (11) Silandra rencontre Alidoro et en tombe immédiatement amoureuse. Elle avoue ses sentiments à Alidoro qui s’en déclare flatté. (12) Gelone, ivre, délire, se croyant sur un bateau qui coule. (13) Tibrino vient chercher Gelone, de la part de la reine, mais celui-ci continue de délirer.
Acte II
(1) Orontea se rend compte qu’elle est follement éprise d’Alidoro. (2) Silandra vient annoncer la visite d’un étranger. (3) Celle-ci est Giacinta, ancienne servante de la cour, habillée en homme (soprano), qui lui raconte avoir été enlevée par le roi de Cyrène, avoir été confiée à Evandro qui s’est éprise d’elle, puis s’être rendue sous un habit de guerrier et sous le nom d’Ismero en Phénicie. Là, elle est entrée dans l’intimité de la reine Arnea qui lui a demandé de tuer le peintre Alidoro, qu’elle n’a pu que blesser. Orontea, folle de colère, s’apprête à frapper Giacinta. (4) Celle-ci est sauvée par l’arrivée de Créonte. Celui-ci reproche à Orontea de s’emporter à faire la justice elle-même sous le coup de ses sentiments. (5) Sur l’insistance de Créonte, Orontea finit par avouer qu’elle aime Alidoro. (6) Aristea, pendant ce temps, se sent devenir amoureuse d’Ismero. Le voyant arriver, elle décide de tenter sa chance. (7) Ismero repousse les avances d’Aristea. (8) Silandra a renoncé à Corindo, et appelle Alidoro. (9) C’est Corindo qui arrive, tout amoureux, mais Silandra lui annonce qu’elle ne l’aime plus et le renvoie. (10) Corindo se lamente sur l’inconstance féminine. (11) Alidoro se fait apporter du matériel de peinture par Tibrino. (12) Silandra vient se faire peindre. Tibrino philosophe sur les femmes. Silandra et Alidoro échangent des paroles d’amour. (13) Ils sont interrompus par Orontea qui les a entendus. En fureur, elle leur interdit de se voir et les menace. (14) Alidoro ne sait plus où il en est et s’évanouit. (15) Gelone, sortie de sa saoûlerie, tombe sur le corps d’Alidoro et en profite pour le fouiller. (16) Il est interrompu par Orontea qui le chasse. (17) Orontea, pleine d’amour, veille sur Alidoro. Elle lui pose le sceptre royal sur la tête pour lui faire comprendre qu’elle le veut pour époux. (18) Alidoro se réveille, trouve le sceptre et un billet, par lequel Orontea lui fait savoir qu’elle l’a choisi pour époux. Il décide de renoncer à Silandra et d’accepter son nouveau destin.
Acte III
(1) Silandra se lamente de l’ordre royal. Voyant arriver Alidoro, elle se précipite quand même vers lui. (2) Celui-ci la prend de haut, se prenant déjà pour le roi. (3) Tibrino et Gelone font état du trouble causé par le comportement de la reine. Tibrino y trouve des raisons pour se défier de l’amour : il préfère les armes. Gelone lui répond que Bacchus est son dieu. (4) Créonte vient reprocher à la reine d’offrir la couronne à un peintre vagabond. Orontea se défend puis finit par accepter de chasser Alidoro pour apaiser la cour. (5) Alidoro arrive. Orontea s’arrange pour qu’il lui montre le billet compromettant, s’en saisit et le déchire. Puis elle demande à Alidoro de quitter la cour, et se retire. Alidoro, resté seul, ne sait plus où il en est, et décide d’aller se consoler auprès de Silandra. (6) Celle-ci, à son tour, le repousse. Alidoro se lamente sur l’inconstance féminine. (7) Gelone a été chargé par Silandra de remettre une lettre à Corindo en vue de renouer avec lui. Corindo survient. (8) Gelone lui demande de pardonner à Silandra, et lui remet sa lettre. Corindo répond qu’il veut bien pardonner, mais pas tant qu’Alidoro sera vivant. Gelone promet de le tuer de ses propres mains. (9) Tibrino arrive et prend la défense d’Alidoro. Gelone essaye de se disculper, et, sous la menace, explique la situation. Tibrino menace Gelone qui se précipite pour boire. (10) Giacinta, tourmentée, n’ose avouer son amour pour Alidoro. Aristea lui propose de le consoler, quitte à le payer. Giacinta accepte une médaille précieuse contre la promesse d’un baiser. Aristea se console d’être obligée de payer pour obtenir le plaisir. (11) Tibrino apporte à Corindo un billet qui lui est adressé et qu’il a trouvé chez la reine. Par ce billet, Alidoro défie Corindo en combat singulier. (12) Alidoro pardonne à Giacinta, toujours habillée en Ismero de l’acoir blessé. Ismero lui offre la médaille d’Aristea en lui expliquant comment il l’a obtenue. Alidoro le remercie, et Ismero y trouve des raisons d’espérer. (13) Alidoro se lamente sur le comportement de sa mère. Il a en main le médaillon, et Gelone reconnaît le sceau royal. (14) Corindo informe Orontea qu’il ne peut se battre contre Alidoro du fait de sa condition supérieure. Orontea décide de faire Alidoro chevalier. (15) Créonte intervient, traitant Alidoro de voleur. Orontea demande des explications (16) Silandra lui révèle qu’Alidoro est en possession du médaillon royal. (17) Ce que confirme Gelone. (18) Tibrino annonce la venue d’Alidoro, encadré de soldats. Orontea reconnaît effectivement le médaillon royal. Alidoro dit l’avoir obtenu d’Ismero. (19) Ce que celui-ci confirme, indiquant qu’il s’agit d’un présent d’Aristea. (20) Aristea est amenée et interrogée par Orontea. Elle raconte que le médaillon lui vient de son époux Ipparco, corsaire. Il était accroché au cou d’un enfant enlevé par Ipparco au cours d’un combat sur la mer Rouge. Cet enfant, qu’elle a élevé comme un fils, n’est autre qu’Alidoro. Créonte fait alors le rapprochement avec le fils de la reine Irène, épouse du roi de Phénicie Sidonio, né au cours d’un séjour à Paphos. Ce dernier avait demandé au roi de Paphos Ptolémée de revoir son fils avant de mourir, et l’enfant avait été envoyé avec sa nourrice sur une felouque armée, qui avait été attaquée par un corsaire. Il rappelle également que Ptolémée avait fait graver trois médailles, une pour Créonte, une glissée dans les langes de l’enfant, et une pour lui. Aristea indique que la nourrice tuée s’appelait Selvaggia. Créonte révèle qu’il est clair qu’Alidoro n’est autre que le frère d’Arnea, Floridan, le fils du roi de Phénicie. Orontea, joyeuse, peut à nouveau le choisir comme époux. Elle donne également Silandra à Corindo.
(livret Harmonia Mundi)
Livret (en italien) : http://www.librettidopera.it:80/orontea/orontea.html
Partition : Wellesley Edition – Massachusetts – version William C. Holmes – 1973
Représentations :
Hambourg – Staatsoper – 5, 7, 8, 11, 13 juillet 2014 – Opera stabile – dir. Nicholas Carter – mise en scène Anja Krietsch – avec Ida Aldrian (La Filosofia/Orontea), Solen Mainguené (Amore/Silandra), Sergiu Saplacan (Alidoro), Szymon Kobylinski (Creonte), Manuel Günther (Aristea), Vincenzo Neri (Gelone), Michael Taylor (Corindo), Anat Edri (Giacinta)
Austin – Université du Texas – McCullough Theatre – – 1er, 3 mai 2013 – version éditée et révisée par Alejandro Planchart. The Butler Opera Center Ensemble – The UT Early Music Ensemble – Ensemble Austinato – dir. Kelly Kuo – mise en scène Joshua Miller
Harvard Early Music Society – Courtyard of the Fogg Art Museum – 15, 18 novembre 2001 – dir. Matthew Burt – mise en scène Sarah Meyers – costumes Erica Waddell – avec Jason McAdams (Alidoro), Heather Langdon (Aristea), Dan Roihl (Corindo), Jesse Billet (Creonte), Hrolfur Samundsson(Gelone), Georgia Walle (Orontea), Amanda Forsythe (Silandra), Melanie Strauss (Tibrino), Jean Flannery (Giacenta), Andrew Bernard (Amore), Jeremy Swist (Filosophia)
Innsbruck – Festival de Musique Ancienne – 19, 21 et 23 août 1990 – dir. René Jacobs – mise en scène Filippo Sanjust – avec Christina Högman (Orontea), Lena Lootens (Silandra), Farida Subrata, Martina Bovet (Amore), Heiudi Brunner, Harry van der Kamp, Howard Crook (Alidoro), Dominique Visse (Aristea), Michael Schopper, Gérard Lesne
Opéra International – octobre 1990
« L’opéra de Cesti, dans l’espace scénique aéré de Filippo Sanjust, bénéficiait d’une interprétation très homogène dont se détachaient cependant Christina Högman, soprano au chant expressif et chaleureux dans le rôle-titre, et Howard Crook, qui rendit avec sa voix de ténor très flexible toutes les nuances des états d’âme d’Alidoro, personnage à la psychologie fort complexe. Une mention particulière revient à Gérard Lesne, Corindo, pour la pulsation rythmique de son chant ainsi qu’à Dominique Visse pour son impayable portrait d’Aristea, veuve de pirate. Martina Bovet, Amore délicieux de fraîcheur vocale. » ()
Diapason – avril 1995 – interview de René Jacobs
« La découverte de Cesti est venue par le festival d’Innsbruck. Cesti avait longtemps été le compositeur officiel de la cour d’Innsbruck, et les organisateurs m’ont demandé de construire un programme autour de ce compositeur oublié, ce que j’ai fait avec la soprano Judith Nelson. L’année suivante, le professuer Ulf m’a demandé de poursuivre dans cette voie, et nous avons donné un programme d’extraits de différents opéras de Cesti. L’année d’après, nous avons monté Orontea, en version de concert, et nous l’avons enregistré. »
Buenos Ayres – Anfiteatro CDM – Plaza San Martin de Tours – 19, 21 février 1988 – Second Festival Musical de Verano –
Milwaukee – Skylight Comic Opera – 1987 – première représentation professionnelle aux États Unis
Opéra de Montpellier – 2 août 1987 – dir. René Jacobs – mise en scène Filippo Sanjust – avec Marijke Hendricks, Guy de Mey, Isabelle Poulenard, Christophe Robson, Dominique Visse, Michael Schopper, Jill Feldman, Agnès Mellon, Harry van der Kamp, Eva Maria Tesson
« René Jacobs a réuni une équipe haut de gamme qui vit et chante dans ce type de répertoire avec un bonheur communicatif. Quelques éléments scéniques discrets ainsi qu’une direction d’acteurs débordante de vivacité complètent ce spectacle fait de rien apparemment, si ce n’est d’un très grand talent. » (Opéra International )
Festival d’Innsbruck – 1986 – dir. René Jacobs – mise en scène Filippo Sanjust – avec Marijke Hendriks (Orontea), Harry van der Kamp (Creonte), Dominique Visse (Aristea), Guy de Mey (Alidoro), Michael Schopper (Gelone), Christopher Robson (Corindo), Isabelle Poulenard (Silandra), Jill Feldman (Giacinta/Ismero)
« Quel est le premier opéra que vous avez dirigé ? C’est une histoire qui commence en Amérique. J’allais souvent chanter aux États Unis, où la musique baroque était connue à travers l’école anglaise…C’est dans le Massachussets, à l’occasion d’un symposium sur la musique italienne, que j’ai entendu un musicologue de l’Université de Los Angeles parler de façon passionnante de l’Orontea d’Antonio Cesti…J’ai alors proposé une version concertante de cet Orontea au directeur du festival d’Innsbruck, et dans la foulée, Harmonia Mundi a décidé de l’enregistrer. Le concert a été assez acrobatique pusique je dirigeais l’ouvrage tout en chantant l’un des rôles principaux. » (Le Monde de la Musique – René Jacobs, 20 ans de découvertes – novembre 2006)
Batignano – Festival Musica nel Chiostro – 1985 – mise en scène Graham Vick
Londres – 1979 – traduction en anglais par Anne Ridler
Londres – Hammersmith Town Hall – 1975 – version de concert – Opera Integra – dir. Brian Gallaway
Los Angeles – UCLA – 1972
Naples – 19 mars 1970 – Orchestre Alessandro Scarlatti di Napoli della RAI – dir. Bruno Bartoletti – avec Teresa Berganza (Orontea), Mario Rinaudo (Creonte), Maria Luisa Cioni (Silandra), Carmen Lavani (Giacinta), Oralia Dominguez (Corindo), Renato Cesari (Gelone), Juanita Porras (Aristea), Veriano Luchetti (Alidoro), Florindo Andreolli (Tibrino)
Cornell University – 1968
Milan – Piccola Scala – 1961 – dir. Bruno Bartoletti – mise en scène Luigi Squarzina – scénographie Fabrizio Clerici – avec Teresa Berganza