L’ORFEO |
COMPOSITEUR |
Claudio MONTEVERDI |
LIBRETTISTE |
Alessandro Striggio |
ORCHESTRE | Solistenvereinigung des Berliner Rundfunks – Kammerorchester Berlin |
CHOEUR | |
DIRECTION | Helmut Koch |
Orfeo | Max Meili | ténor |
Euridice | Elfriede Trötschel | soprano |
Musica, Messagiera | Eva Fleischer | alto |
Plutone, Caronte | Werner Kahl | basse |
Ninfa, Speranza, Proserpina | Gerda Lammers | soprano |
Apollo, Pastor III | Helmut Krebs | ténor |
Pastor I | Walter Hauck | ténor |
Pastor II | Bernhard Michaelis | ténor |
Spirito I | Josef Haussmann | ténor |
Spirito II | Gerhard Räker | basse |
DATE D’ENREGISTREMENT | 18 novembre au 16 décembre 1949 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Berliner Rundfunk |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Berlin Classics – Eterna |
DISTRIBUTION | Naïve |
DATE DE PRODUCTION | 2007 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 (à l’origine 3 x LP) |
CATEGORIE | ADD |
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Res Musica – On a trouvé le chaînon manquant
« Ça y est, nous avons trouvé le chaînon manquant de l’évolution interprétative de l’Orfeo. Après les reconstitutions presque symphoniques de Vincent d’Indy (1904), Giacomo d’Orefice (1909), Carl Orff (1925), Gianfranco Malipiero (1929) et Ottorino Respighi (1935), avant le retour aux sources de Nikolaus Harnoncourt (1975), voilà la version intermédiaire qui manquait dans la redécouverte du répertoire baroque : une interprétation de la partition originale (enfin, Monteverdi n’a jamais fixé de nomenclature précise) sur instruments modernes.
On ne peut manquer de s’endormir devant des tempi aussi lents ou de s’esclaffer devant la prononciation très teutonne de l’italien. Les cuivres sont dignes de Bruckner dans leur éclat, le choeur donne l’impression de chanter du Brahms, le son de l’orgue est irrémédiablement romantique, les cordes ont du vibrato à revendre, le clavecin est métallique à souhait, les vocalises sont hésitantes, mais qu’importe ! Ce double CD, sorte d’ODNI (objet discographique non identifié) est une pièce de musée. Helmut Koch avec son Kammerorchester Berlin est une forme de Jean-François Paillard ou de Robert Veyron-Lacroix d’outre-Rhin. Nous sommes dans l’age préhistorique de l’interprétation baroque, cette génération d’après-guerre qui avait à c’ur de restituer tout un répertoire jugé mal joué, mais à qui il manquait encore l’acquis des recherches musicologiques et organologiques. Nullement indispensable, cette version de l’Orfeo de Neandertal réjouira les collectionneurs de raretés et d’ODNI. «