Le Ballet des Sens ou le Triomphe des Sens

COMPOSITEUR Jean-Joseph MOURET
LIBRETTISTE Pierre Charles Roy

 

Opéra-ballet en cinq actes, sur un livret de Pierre Charles Roy, représenté le 5 juin 1732. Lors de la création, les entrées étaient au nombre de trois : l’Odorat, le Toucher, la Vue.

La distribution réunissait :

dans le Prologue, l’Assemblée des Dieux : Mlle Eremans (Vénus), Chassé (Jupiter), Dumast (Mercure), Choeur des Dieux. Ballet : Jeux et Plaisirs (Matigon, Dupré, Savar, Dangeville, Hamoche, Mlle Feret, Mlles Thibert, Durocher, Carville, St Germain, Favre) ; dans L’Odorat : Mlle Le Maure (Leucotoë), Mlle Antier (Clytie), Tribou (Le Soleil), Mlle Minier (Enone, confidente de Clytie), Divinités célestes de la Suite du Soleil, Peuples de Babylone. Ballet : Babyloniens et Babyloniennes (Dupré, Laval et Mlle Sallé, Dangeville, Bontemps, Dupré, Dumay, Mlles Thibert, Richalet, Feret, Durocher, Carville, Lamartiniere, Favre) ; dans Le Toucher : Mlle Pélissier (Laodamie), Mlle Julie (Proserpine), Tribou (Protésilas), Chassé (Diomède), Mlle Erémans (une Prêtresse, une Ombre), Prêtresses de Proserpine, Ombres d’Amants & d’Amantes. Ballet : Prêtresses de Proserpine (Mlles Thibert, Durocher, Favre, St Germain, Feret, Lamartiniere, Carville), Ombres heureuses (D-Dumoulin, P-Dumoulin, F-Dumoulin, Dangeville, Malter-L., Malter-C.) ; dans La Vue : Mlle Le Maure (L’Amour), Mlle Petitpas (Zéphire), Mlle Eremans (Iris), Dun (Aquilon), Bergers et Bergères. Ballets : Bergers et Bergères (Laval, D-Dumoulin et Mlle Camargo, Matignon, Bontemps, Malter-C., P-Dumoulin, F-Dumoulin, Mlles Thibert, Richalet, Mariette, Lamartiniere, Feret).

Ballet : Mlle Camargo, Mlle Mariette, Laval, Dumoulin, dans une chorégraphie de Michel Blondy.

L’entrée la Vue obtint le succès le plus marqué, comme l’indiqua le Mercure de juin : Cet acte a paru un des plus piquants qu’on ait vu dans ce genre ; on aurait souhaité que tous ceux qui forment ce nouveau Ballet fussent sur le même ton.

Mlles Le Maure et Petitpas, qui personnifiaient l’Amour et Zéphire soulevèrent l’enthousiasme : Jamais exposition de Pièce n’a été si généralement applaudie : les deux voix qui la font sont des plus belles qu’on puisse entendre ; la première n’eut jamais tant d’éclat, et l’autre a l’avantage de se soutenir à côté de son inimitable concurrente et de partager les suffrages avec elle. c’est surtout dans l’air Enchantez mes regards, objets délicieux, que Mlle Le Maure eut le plus grand succès : Le triomphe (de Mlle Le Maure) est complet ; il semble que le Public n’ait des yeux et des oreilles que pour elle.

Le 8 juillet 1732, une nouvelle Entrée, L’Ouïe, remplaça Le Toucher, et fut favorablement accueillie par le public. La distribution réunissait : Mlle Pélissier (la Reine des Sirènes), Mlle Eremans (Leucosie, Sirène), Mlle Minier (Parténope, Sirène), Dumast (Orphée), Chassé (Ulysse), Choeur des Sirènes, Choeur des Grecs de la Suite d’Ulysse. Ballet : Sirènes (Mlle Sallé, Mlles Durocher, Carville, Thibert, Lamartiniere, Favre, St Germain, Feret).

Celle-ci y obtint un beau succès. Voltaire écrit : Le parterre, les loges, les dames, les petits-maîtres, Mlle Prévost (*) elle-même, tous étaient dans le ravissement.

(*) qui avait pris sa retraite en septembre 1730

Mlle Pélissier, dans le rôle de la Reine, se précipitait dans les flots, à la fin de l’entrée, avec une grâce qui inspira un madrigal :

 

Pélissier, flatteuse Sirène,

Non, jamais au Théâtre on n’a mieux exxprimé

Le plasir, la douleur, la tendresse et la haine ;

En toi, jusqu’à la mort, tout paraît animé ;

On dirait à te voir, dans les flots de Neptune,

T’élancer, voler au trépas,

Qu’un Triton, à bonne fortune,

Va te recevoir dans ses bras.

 

On remarqua aussi Chassé dans le rôle d’Ulysse.

Le 14 août 1732, une nouvelle Entrée, Le Goût remplaça La Vue, avec Mlle Antier (Erigone), Mlle Petitpas (Céphise), Tribou (Bacchus), Mlles Petipas et Dun (Deux Bacchantes), Peuple de Carie, Faunes, Egypans & Bacchantes. Ballet : Faunes, Egypans et Bacchantes (Mlle Camargo, Dupré, Dumay, Bontemps, Malter-C., Hamoche, Javilliers-C., Mlles Mariette, Durocher, Richalet, Carville).

Les 24 et 29 septembre 1732, le Prologue et les trois premières Entrées du Ballet des Sens furent exécutés au Concert de la Reine à Fontainebleau. Le 4 octobre, on donna les deux dernières Entrées du Ballet qui fit autant de plaisir à la Cour qu’il en avait fait sur le Théâtre de Paris. Les principaux rôles furent chantés par les Demoiselles Courvasier, Duhamel et Pitron, de la Musique du Roi, et par la Demoiselle Petitpas qui chanta le rôle de l’Amour avec applaudissements.

Une partition des cinq entrées fut imprimée avec une dédicace de Mouret à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le prince de Dombes (*). Elle porte le titre : Le Triomphe des Sens, Ballet héroïque.

(*) Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, fils de Louis XIV et de madame de Montespan

Le 13 mai 1734, l’acte de La Vue fut joué avec Omphale, lors d’une représentation extraordinaire, donnée pour la capitation des acteurs. Les Demoiselles Le Maure et Petitpas y triomphèrent à nouveau dans les rôles de l’Amour et de Zéphire.

En 1735, Le Triomphe des Sens fut exécutée au concert de l’Académie des Beaux Arts de Lyon. L’Opéra de Lyon le reprit en 1739.

Une reprise à l’Opéra eut lieu 17 mai 1740, avec Mlles Julie, Fel et Bourbonnais, et Le Page et Bérard. Le Mercure écrivit : La Demoiselle Le Maure chante toujours le rôle de l’Amour d’une manière aussi inimitable que ravissante: ravissement que M. de Boissi a exprimé en ces termes, en sortant de l’Opéra :

Je viens d’entendre enfin cette chanteuse unique,

Qui pousse jusqu’aux cieux sa voix sans la forcer,

Qui ne connaît d’autre art que l’art de prononcer,

Et qui n’a que le cœur pour Maître de Musique.

 

Le 20 juin 1740, le spectacle fut donné à la Cour avec les artistes de l’Opéra. Le 17 juillet, eut lieu la dernière représentation à l’Académie royale.

Une exécution de l’acte la Vue eut lieu dans le Théâtre des Petits Appartements, à Versailles, le 28 mars 1748, avec le ballet Érigone, et le Prologue des Festes Grecques et Romaines. avec une distribution réunissant Mme de Pompadour (l’Amour), Mme de Marchais (Zéphire), Mme Trusson (Iris), M. de la Salle (Aquilon). La marquise, qui avait été soufrante et n’avait pas chanté depuis le 26 février, brilla dans ce nouveau rôle. Roy avait ajouté quelques vers à sa louange.

Une reprise de La Vue eut lieu le 30 mars, pour la clôture de la seconde saison du Théâtre des Petits cabinets, avec l’acte Cléopâtre des Fêtes grecques et romaines de Colin de Blamont, et Églé, de Lagarde. 

Le marquis de Courtanvaux dansait en Berger, et dans l’orchestre figuraient le prince de Dombes, fils de la duchesse du Maine, au basson, M. de Dampierre et le marquis de Sourches à la viole. Les danses étaient de la composition de Dehesse, les habits faits sur les dessins de Peronnet, et les décorations peintes par Perot.

Prince de Dombes

Une troisième reprise du Ballet des Sens à l’Opéra intervint le 27 avril 1751. Il y eut quinze représentations consécutives jusqu’en juin, avec Mlle Coupée, Mlle Romainville et Jélyotte dans la première entrée, Mlle Chevalier, Chassé et Poirier dans la deuxième, Mlle Fel, Mlle Coupée, Mlle Romainvile, Person dans la troisième.

Le Mercure de France commenta ainsi la reprise : L’idée générale de ce Ballet a toujours été trouvée très-ingénieufe ; mais l’exécution de l’Acte de la Vue est fort fupérieure : c’est un des morceaux du Théâtre lyrique, le plus ingénieusement, le le plus agréablement écrit.

La Musique est de feu Mouret, un des Musiciens les plus gracieux que nous ayons eu. On a entendu avec un plaisir plus marqué la sarabande du prologue, le récitatif de l’Acte de l’Odorat, le divertissement devenu Vaudeville de L’Acte de l’Ouïe, & l’Acte entier de la Vue.

Dans le premier Acte , le rôle de Leucotoé est rempli par Mlle Coupée ; celui de Clytie,par Mlle de Romainville, & celui du Soleil, par M. Jeliote. Dans le second Acte, Mlle Chevalier fait le rôle de la Reine des Syrènes, & M. de Chassé celui d’Ulisse. C’est Mlle Fel qui est l’Amour dans le troisième Acte , Mlle Coupée y est Zephire, & Mlle Romainviile, Iris. I.e Public est content de la manière, donc les différens rôles sont remplis : on les a trouvés bien distribués, joués & chantés avec goût. Celui de l’Amour attire la principale attention : Mlle Fel y a mis tout le goût , toute la précision, tout le brillant dont elle est susceptible. Mlle Coupée a bien de l’agrément & des grâces dans le rôle de Zephire.

On a revu avec plaisir Mlle Lyonnois, qui n’avait pas dansé depuis quinze ou dix-huit mois : elle partage les applaudissemens du Public avec Mlles Lamy, Puvignée & Vestris.

Les Connaisseurs sont contents de la manière dont le Ballet est remis. Les habits & les décorations sont de fort bon goût.« 

 Mlle Chevalier, par Carmontelle

L’acte La Vue fut représenté le 2 mars 1763 devant le Roi et la Reine, à Versailles., avec Mlle Larrivée (l’Amour), Mlle Laruette (Zéphire), Mlle Dubois l’aînée (Iris), Larrivée (Aquilon).

LarrivéeMlle Larrivée

Le 18 octobre 1770, l’acte La Vue fut joué à Fontainebleau devant le Roi et la Reine, avec Sophie Arnould, Mlle Rosalie, Mlle Dubois l’aînée. parmi les danseurs figuraient Vestris et Mlle Guimard.

Le ballet donna lieu à deux parodies : Le Procès des Sens, de Fuzelier, jouée par les Comédiens français, le 16 juin 1732, et La Réconciliation des Sens ou l’Instinct de la nature, d’un auteur anonyme, jouée par l’Opéra-Comique à la foire Saint-Laurent, le 28 juillet 1732.

 

 Prologue

Vénus vient plaider devant l’assemblée des dieux en faveur des mortels assujettis aux infirmités de la vie et à la fatalité de la mort. Jupiter se refuse à leur donner l’immortalité qui les rendrait semblables aux dieux, mais consent à leur donner un usage agréable des sens.

 L’Odorat

Le Sujet : Le Soleil aime Leucotoé, fille d’Orchame, Roi de Babylone ; cette Princesse périt par la jalousie de Clytie, sa soeur : Apollon touché de sa perte, métamorphosa son amante en l’arbre qui produit l’encens. Pour caractériser l’Odorat, on a choisi le parfum le plus sensible & le plus considérable par l’honneur qu’il a d’être employé au culte des Dieux.

 

Dans les jardins des rois de Babylone. Clytie, reine de Babylone, se plaint de l’inconstance du Soleil, qui, après l’avoir aimée quelque temps, a porté son choix sur Leucotoë, sa soeur. Enone, sa confidente, lui révèle que le Soleil a formé le dessein de rendre sa rivale immortelle. Folle de rage, Clytie décide d’empoisonner sa soeur.

Leucotoë reproche au Soleil de la quitter si tôt, mais se console en apprenant que ce dernier va préparer son immortalité.

La reine Clytie propose à sa soeur de la rejoindre au temple afin de s’y jurer mutuellement une amitié éternelle. Puis elle laisse libre cours à sa jalousie et son désir de vengeance.

Le Soleil descend et éclaire la scène. Divertissement des Heures. Le Soleil s’aperçoit trop tard de l’absence de Leucotoë. Celle-ci sort du temple pour mourir dans ses bras. Elle est immortalisée en l’arbre portant l’encens.

Le Toucher

Le Sujet : Protésilas, Roi de Mégare, fut le premier des Grecs qui périt au siège de Troie. Laodamie, son épouse ne trouvait de consolation qu’au pied de la statue de ce héros : elle ne cessait de l’embrasser, comme si ses caresses eussent pu l’animer. Les Dieux recompensèrent sa vertu au-de-là de toute espérance ; et Proserpine ramena des Enfers, un époux si regretté.

On a préféré cet évenement à quelques autres qui auraient pu se rapporter au Sens dont il s’agit : tels que Midas convertissant en or tout ce qu’il touchait ; Antée qui reprenait ses forces en touchant la terre ; les Filles d’Anius qui changeaient en blé et en vin tout ce qui passait par leurs mains. Mais il fallait donner à ce Sens, un plaisir plus délicat. Et pour concilier l’amour & la bienséance, on a mis sur la scène des personnages animés d’une ardeur légitime.

 

Laodamie, femme de Protésilas, se lamente dans le temple de Proserpine devant la statue qu’elle a fait élever à la mémoire de son époux, mort à la guerre. La déesse, touchée de la fidélité de cette épouse exemplaire, rend la vie à la statue. Les Ombres heureuses de la suite de Proserpine forment le divertissement.

La Vue

Le Sujet : c’est une fiction hasardée, mais cependant fondée sur la Nature à l’exemple de celles d’Ovide : les couleurs font l’objet et le plaisir de la Vue. Iris est caractérisée par elles, et cette Déesse favorite de Junon offre à la Terre le plus riant spectaclec: l’Amour en ouvrant le yeux, donné à Iris ses premiers regards, elle écarte les nuages que lui oppose Aquilon, ce qui caractérise son aversion pour lui. L’Amour et Iris semblant faits pour donner les beaux jours au monde.

 

Une vaste campagne bornée de coteaux fleuris. L’Amour, en ouvrant les yeux, donne ses premiers regards à Iris. La cour de Flore fait le divertissement.

L’Ouïe

Le Sujet : Les Sirènes habitaient sur une île, où, par la douceur de leurs chants, elles attiraient les hommes à dessein de les immoler. Cruauté, qu’elles autorisaient par un oracle qui leur annonçait leur perte, si un seul Mortel pouvait échapper au piège qu’elles tendaient à tous. Au retour de la guerre de Troie, Ulysse & Orphée furent attirés dans cette île ; ils allaient y périr, si le charme n’eût été rompu par un charme supérieur. C’est à quoi réussit Orphée, ses chants vainquirent ceux des Sirènes ; les unes par désespoir, se precipitèrent dans la mer; les autres furent changées en rochers ; et c’est à ce prodige de l’harmonie, qu’Ulysse & sa flotte furent redevables de leur délivrance.

 

Dans l’Île des Sirènes. Les Grecs ont abordé le rivage de l’île enchantée et Orphée presse Ulysse de fuir afin de s’arracher aux pièges tenus aux mortels par les Sirènes. Mais Ulysse tient à vaincre ces monstres dangereux et envoie Orphée rassurer les Grecs. La voix mélodieuse de la Reine des Sirènes se fait entendre ; elle aime Ulysse et le supplie de fuir pour échapper au supplice qui l’attend inévitablement. Elle consent à le suivre, et s’engage à préparer leur fuite. Les Sirènes apparaissent alors pour enchanter et endormir Ulysse et forment le Divertissement. mais Orphée revient, et après avoir, par ses chants, rompu le charme des sirènes, il fait enlever et transporter Ulysse endormi sur son vaisseau ; les Grecs lèvent l’ancre, et lorsque la Reine reparaît, elle voit s’éloigner leurs vaisseaux. Désespérée elle se précipite dans les flots.

Le Goût

Le Sujet : Bacchus amoureux d’Erigone, prit la forme d’une grappe de raisin, et à l’aide de ce stratagème il fut heureux. Sans rien changer au fond d’une fable consacrée par la Poésie et par la Peinture, on y a cherché des préparations vraisemblables ; et ce qui a déterminé au choix de cette aventure, c’est la qualité des présents de Bacchus, plus affectés au plaisir du Goût, que les présents des autres Dieux, qui semblent ne servir qu’à soulager des besoins.

 

Erigone, fille de Jupiter, hésite sur le choix d’un époux. Secondé par Jupiter, Bacchus obtient la préférence. La Suite de Bacchus forme le Divertissement.

 

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  115me Opé. Il est composé de cinq Actes ou entrées, dont les paroles sont de Roy, & la musique de Mouret, fut représenté pour la premiere fois le 5 Juin 1732, & est gravé partition in-4°. Le Prolo. se passe entre Jupiter, Vénus & Mercure. On a repris cet Opéra en 1740 & 1751. Le sujet de la premiere entrée est Leucotoé changée, par le Soleil son Amant, en l’arbre qui produit l’encens, ce qui caractérise l’ODORAT. Le TOUCHER, seconde entrée, est caractérisé par la tendresse que Léodamie conserva pour Protésilas, Roi de Mégare, péri au siege de Troye, qui l’engagea à ne point quitter sa Statue & à l’embrasser continuellement, ce qui toucha si fort les Dieux, que Proserpine ramena des Enfers un Epoux si regretté. La fable de la troisieme entrée, ou la VUE, est Isis qui caractérise les couleurs, & l’Amour qui dépouillé de son bandeau lui donne ses premiers regards. L’OUIE est peint par les Syrenes, qui attirent Ulysse & Orphée, La cinquieme entrée enfin est remplie par Bacchus qui prend la forme d’une grape de raisin pour posséder Erigone, ce qui caractérise le GOUT. Voici la critique qu’on fit à ce Ballet à l’Opéra-Comique, dans le Prologue des Désespérés :

 

Comment donc, à ce que je vois,

Il est bien mal dans son Harnois ;

Il est sourd comme une Statue ;

Le Goût, le toucher, l’odorat

Chez lui sont en mauvais état ;

Il n’a rien de bon que la vue.

(de Léris – Dictionnaire des Théâtres)