Alessandro MELANI

Alessandro MELANI
4 février 1639 (Pistoia) – octobre 1703 (Rome)

 

AMA CHI T’AMA
voir Gli amori di Lidia e Clori
ARSINDA
dramma – musique perdue
GLI AMORI DI LIDIA E CLORI
IL CARCERIERE DI SE MEDESIMO
IL CONTE D’ALTAMURA OVVERO IL VECCHIO GELOSO
dramma musicale – Florence
IL CORINDO
favola boscareccia – livret de Giacomini – automne 1680 – Villa di Pratolino
L’EMPIO PUNITO
ERGENIA ou EUGENIA
Rome – carnaval 1668 – musique perdue
L’EUROPA
IL FINTO CHIMICO
dramma per musica – livret de G. C. Villifranchi – Villa di Pratolino – 10 septembre 1686
IDASPE
pastorale
L’INNOCENZA VENDICATA OVERO LA SANTA EUGENIA
dramma per musica – livret de G. Bussi – Viterbo – 1686
LE RECIPROCHE GELOSIE
operetta in musica – livret de Bartolomeo Nencini – Sienne – 27 février 1677 – reprise à Florence, le 9 août 1691, en dramma pastorale, sous le titre Il sospetto senza fondamento – reprise à Florence, à l’été 1699, en dramma pastorale, sous le titre Il sospetto non ha fondamento overo La costanza negli amori
RINALDO
intermède à cinq – livret de Pietro Cenciani
LA SANTA DINNA PRINCIPESSA D’IRLANDA commedia – livret de B. Pamphili – Palazzo Doria Pamphili à Rome – carnaval 1687 – 1er acte de Melani, 2e acte de Bernardo Pasquini, 3e acte d’Alessandro Scarlatti – musique perdue
IL TRIONFO DELLA CONTINENZA
Il trionfo della continenza considerato in Scipione Africano (G. Montevecchi), dramma per musica (26. Mai 1677 Fano, Teatro della Fortuna)

 

Compositeur de musique sacrée et profane, servit comme maestro di cappella aux cathédrales d’Orvieto et de Ferrare avant de remplacer son frère Jacopo à Pistoia. Grâce en partie à l’influence d’Atto auprès du pape Clément IX, il fut fait maestro di cappella à Santa Maria Maggiore de Rome en 1667 et à San Luigi dei Francesi cinq ans plus tard. Ses mécènes romains comprenaient Ferdinando de Medici et Francesco Il d’Este, et il rendit sans doute – a en croire un oratorio de 1685 – des services diplomatiques aussi bien que musicaux au roi de Pologne. Il publia trois recueils de motets (pour huit à dix voix) et laissa de nombreuses œuvres en manuscrit, parmi lesquelles huit oratorios (destinés à Rome, Palerme, Bologne, Modène et Florence) dont le plus populaire fut un pasticcio intitulé Il fratricidio di Caino (1683), avec musique également de Pasquini et Alessandro Scarlatti. Parmi les opéras d’Alessandro, un seul fut destiné à Rome, L’empio punito (1669, texte d’Acciauoli), remarquable dans la mesure où il s’agit du premier fondé sur l’histoire de Don Juan. Il avait été commandé par le cardinal Colonna. D’autres furent composés pour Sienne, Florence, Modène et Bologne, illustrant par là (comme ses oratorios) les nombreuses relations d’Alessandro avec l’aristocratie. (Guide de la Musique Baroque – Fayard)

Alessandro Melani était le frère d’Atto Melani, célèbre castrat et diplomate au service du roi de France.