CD Le malade imaginaire 1990

 

COMPOSITEUR Marc Antoine CHARPENTIER
LIBRETTISTE Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière

 

ORCHESTRE Les Musiciens du Louvre
CHOEUR
DIRECTION Marc Minkowski

 

Climène, Femme More, Primus doctor Isabelle Poulenard dessus
Daphné, Femme More Jill Feldman dessus
Tircis, Archer, femme More, Quartus Doctor, Chirurgus Gilles Ragon haute-contre
Dorilas, Polichinelle, Bachelierus Michel Verschaeve taille
Pan, Archer, Praeses Bernard Deletré basse
Archer, Secundus Doctor, Chirurgus Jean-François Bindi
Flore, Femme More, Tertius Doctor Guillemette Laurens dessus
Archer Jean-Paul Fouchécourt

 

DATE D’ENREGISTREMENT juin 1988
LIEU D’ENREGISTREMENT Studio 103 – Radio France
ENREGISTREMENT EN CONCERT

 

EDITEUR Erato
COLLECTION Musifrance
DATE DE PRODUCTION 1990
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

 

 

Prologue et trois intermèdes. Première version 1673.

 
Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – octobre 2004

« Inaugurée en 1672 par La Comtesse d’Escarbagnas, réjouissant pied de nez lancé par les comédiens français à leurs confrères italiens (Les Arts Florissants), la collaboration avec Molière culmine l’année suivante avec Le Malade imaginaire. Le jeune Minkowski enflamme un aréopage de stars en herbe (Keller, Monteilhet, Hantaï, Marq, Reyne, Ponseele…) ; la Flore de Guillemette Laurens, le Tïrcis de Gilles Ragon, le Polichinelle de Michel Verschaeve affûtent les grâces complaisantes ; la troupe des docteurs, bacheliers et autres chirurgiens – sur mortiers d’apothicaire d’époque – font de la Cérémonie burlesque un troublant exutoire. »

Guide de la musique ancienne et baroque

« Enfin Le Malade imaginaire « dans sa splendeur» ! Jusque-là, on croyait que seul Lully régnait dans le domaine de la comédie-ballet. Eh bien, non! Il eut un successeur qui, dès son premier grand essai, a accompli des prodiges. D’ailleurs, jamais une comédie-ballet n’avait contenu autant de musique, et dans tous les registres grand prologue digne des futurs opéras de Lully, farce, galanterie exotique, divertissement parodique. Marc Minkowski a su trouver pour chaque partie musicale le climat qui convenait, et la musique de Charpentier s’en trouve exhaussée. L’orchestre des Musiciens du Louvre est somptueux et coloré, le choeur du prologue (« Ah! quelle douce nouvelle ») est magnifique, et le premier intermède très efficace sur le plan comique, avec un Michel Verschaeve inénarrable dans le rôle de Polichinelle. Seule réserve pour ce disque pourtant très réussi le troisième intermède où, en voulant en faire beaucoup, les musiciens comédiens en font trop ou mal à propos, avec de plus un manque de clarté dans la prononciation du texte, pourtant capital; ce qui passerait aisément à la scène est sans doute moins évident au disque. C’est la version originale de 1673 qui est ici présentée (excepté le Petit Opéra de l’acte II). »