Ballet de Psyché ou la Puissance de l’Amour

Manuscrit recueilli par Philidor L'Aîné

COMPOSITEUR Jean-Baptiste BOËSSET / Jean-Baptiste LULLY
LIBRETTISTE Isaac de Bensérade

 

Ballet en deux parties (LWV 6), à vingt-sept entrées, sur un livret d’Isaac de Bensérade, dansé par le roi au Louvre le 16 janvier 1656, repris les 17, 23 et 30 janvier, les 14 et 16 février et 18 mars 1656, ainsi qu’en février 1657.
« Les deux premiers mois de l’année 1656 furent pour la cour l’époque d’un redoublement de fêtes et de plaisirs. La rentrée du jeune roi à Paris, après une campagne qui n’avait été marquée que par des succès, les victoires de Turenne, la soumission définitive des derniers révoltés de la Fronde et la pacification du royaume, avaient ouvert tous les esprits à la sérénité et à la joie. Les bals, festins, concerts et ballets, qui se succédèrent coup sur.coup, donnèrent au carnaval de 1656, comme à celui de l’année précédente, un caractère particulier d’entrain et de gaieté. On trouve jusqu’à sept mascarades on ballets nouveaux dansés par le roi, dans le cours de janvier et février 1656. Le plus remarquable et le plus magnifique fut le ballet de Psyché, dont les vers sont de Benserade. On y vit figurer parmi les personnages la réunion des beautés les plus admirées de la cour, et surtout le chœur entier des filles d’honneur de la reine. C’était la première fois que les femmes de qualité se mêlaient en si grand nombre aux danseurs de ballets, et cette innovation gracieuse, que le choix du sujet semblait demander, ne pouvait manquer d’ajouter un attrait de plus au spectacle et d’en accroître le succès. » (Les Contemporains de Molière – Victor Fournel)
Le Roi incarna trois rôles : le Printemps, un Follet, Pluton ; les quatre allégories de la Crainte, le Soupçon, le Désespoir et la Jalousie étaient tenues par Anna Bergerotti, Tagliavacca, Munier Saint-Helme et la signora Tondi.
La musique, de Lully et Jean-Baptiste Boësset, est perdue (dont un concert italien de Lully). Giacomo Torelli participa à la réalisation des décors et des machines.
On a identifié de Boësset : Puis que son cœur est un cœur de rocher, C’est assez mes ieux, Peut estre dormez-vous, adorable inhumaine, et le récit de la Constance : Amans qui commencés de pousser des soupirs).
La Gazette de Renaudot, dans son numéro du 22 janvier, fait mention de ce divertissement : l’invention en a paru toute singulière, la richesse et magnificence des habits extraordinaires, et l’adresse et l’agilité des danseurs si fort au-dessus de ce qu’on avoit veu jusques icy d’excellent pour la danse, qu’au sentiment de tous les spectateurs, ce ballet en peut estre appelé le chef-d’œuvre.
De son côté, Loret écrit :

Lundi le soir dernier passé
Le ballet du Roy fut dansé
Dans une salle grande et claire,
Où ce monarque, a l’ordinaire,
Brillant, majestueux, adroit.
Brave, bien vestu, haut et droit,
Fit à mainte dame et mignonne
Admirer cent fois sa personne […]
Gramont, l’adorable pucelle,
Si mignonne et mesme si belle
Que tout le monde en est touché,
Etoit la divine Psyché.
Neuillan , Gourdon et de La Porte,
Aoinsi qu’une céleste escorte
Où brilloient d’éclatans appas,
Mettaient leurs pas avec les pas
D’une espèce d’hermaphrodite,
Personne de fort grand mérite
De naîssance et de qualité,
Qui représentait la Beauté [….]
Outre ces objets merveilleux
Et, peu s’en faut, miraculeux,
Douze incomparables fillettes,
Moitié blondes, moitié brunettes,
Excitant la joye et l’amour,
Faisoient les douze Heures du jour,
Et leur sarabande nouvelle
Parut si mignonne et si belle
Qn’on pouvoit dire sur ce point
Que les Heures n’ennuyoient point.

On trouve dans la Muse royale des 24 et 31 janvier 1656, deux comptes rendus du ballet, qui se déroula dans une salle éclairée de soixante lustres.

Toutes ces riantes merveilles…
Faisoient montre de leurs beautez
Dans des atours de pierrerie,
Tout au long d’une galerie,
Avec un noble demy-dîeu,
Lequel, étant tout au milieu,
Sembloit de l’enfant de Cithére,
Tant il avoit le don de plaire :
C’étoit Philippe de Bourbon,
Comme on sçait aussi beau que lion.
Outre cette troupe charmante
Qui sur une scène éclatante
Devoit, en mesurant ses pas,
Faire admirer d’autres appas,
Toute la salle étoit remplie,
Éclairée, ornée, embellie
De mille autres rares objets…
Tandis que je regarde, mire,
Et mille et mille fois j’admire,
De tous costez, en haut, en bas
Tant d’éclat, de pompe, d’appas,
Tant de beautez, tant de miracles,
Et tant de différens spectacles….
J’entens qu’on dit : Tirez la toile !
C’étoit un grand et vaste voile
Lequel déroboit à nos yeux
Un théâtre tout radieux,
Où, dans de verdoyans bocages,
Parmi les fleurs et les ramages, Étoit le Louvre ou le Donjon
Du petit dieu Porte-Brandon.


La première partie décrit les beautés et les délices du Palais de l’Amour, la seconde voit l’Amour divertir la belle Psyché par la représentation d’une partie des merveilles qu’il a produites.
La Bibliothèque de l’Arsenal conserve un exemplaire imprimé par R. Ballard en 1656. Le livret comporte une scène italienne ajoutée par Lully, où l’on voit les passions amoureuses se lamenter devant le trône de Pluton. La Bibliothèque nationale détient le manuscrit recueilli par Philidor l’Aîné en 1705.

Le Ball. est de Benserade, il fut dansé par Louis XIV. en 1656, & est divisé en deux parties ; dans la premiere sont représentés les délices du palais de l’Amour, & dans la seconde l’Amour lui-même y divertit Psiché, par la représentation des merveilles qu’il produit. (de Léris – Dictionnaire des Théâtres)

Synopsis

Première partie
Le Palais d’Amour paraît dans le fond du théâtre avec des bois et des paysages des deux côtés
La Constance, qui mène au palais d’Amour, fait le récit : Amants, qui commencez à pousser des soupirs.
Première entrée. Les quatre Vents qui régnaient sur ces lieux (marquis de Genlis, Cabou, Beauchamp, Raynal)
Deuxième Entrée : le Printemps (le Roy), précédé de Zéphyre (Munier Saint-Elme) et de Flore (Mademoiselle de la Barre), les chasse. Il vient s’y établir avec quatre belles Nymphes qui l’accompagnent (duchesses de Mercoeur (1) et de Créquy (2), Mlle de Mancini (3) et Mlle de Manneville (4)).
(1) Laure-Victoire Mancini, l’aînée des nièces du cardinal, née en 1636, mariée en 1651 à Louis II de Vendôme, duc de Mercoeur, petit-fils de Henri IV. Elle mourut en couches le 8 février 1657, un an après la représentation du ballet. D’après Madame de Motteville, elle était belle, quoiqu’il y eût à redire à sa taille. Il est sans cesse question d’elle et de sa beauté dans les gazettes de cour, spécialement dans la Muse royale. Le roi l’aimait beaucoup.

(2) Armande de Saint-Gelais, fille puînée et héritière de Gilles, seigneur de Lansac, marquis de Balon, femme de Charles de Créqui, IIIe du nom, créé duc et pair par Louis XIV en 1663. Elle fut défigurée par la petite vérole en 1666.

(3) Olympe Mancini, née à Rome en 1637, soeur de Laure-Victoire Mancini. Courtisée par Louis XIV, elle dut épouser Eugène-Maurice de Savoie-Carignan, comte de Soissons, en février 1657. Compromise dans l’affaire des poisons, elle dut quitter la France en 1680, et mourut à Bruxelles en 1708.

(4) Catherine de Manneville ou Menneville, fille d’honneur de la Reine, était une des beautés les plus renommées de la cour. Loret l’appelle jeune merveille dans son compte rendu du ballet. La Muse royale non plus ne tarit pas sur les attraits de la merveilleuse Menneville. Ses amours avec le duc de Damville firent beaucoup de bruit. Ils s’étaient fiancés, mais le duc refusait de l’épouser.

Dialogue chanté de Zéphyre et Flore qui célèbrent la venue du Printemps, accompagnés par un choeur de musique et de douze Nymphes : Que tout le monde est heureux.
Troisième entrée : trois couples, Bacchus (marquis de Saucour (5)) et Cérès (Rivière), Pomone, déesse des Fruits (comte du Lude) et Vertumne, dieu des Jardins, qui changeait de formes à tout moment (marquis de Villequier), Triptolème, inventeur de l’Agriculture (marquis de Séguier (6)) et Lislée (M. de Rassan), accompagnés d’une dryade.
(5) Maximilien de Belleforière, marquis de Saucour, ou plutôt de Soyecour, chevalier des ordres du roi, grand maître de sa garde-robe.

(6) selon Victor Fournel, il ne pourrait s’agir que de Nicolas Séguier, seigneur de Saint-Cyr, marquis de Saint-Brisson (1624-1679), improprement appelé marquis de Séguier

Quatrième entrée : la Discorde, la Tristesse, la Crainte et la Jalousie essayent en vain de pénétrer dans le palais d’Amour (Le Conte, Dolivet, Lambert, S. Pré).
Cinquième entrée : Cupidon (marquis de Villeroy) paraît au milieu des Jeux, des Ris, de la Jeunesse et de la Joie (marquis Daluy, de la Chesnaye, de Joyeux, Coquer). Les froides déités disparaissent à son abord, lui voyant non seulement de l’ardeur qu’il a d’ordinaire pour brûler les amants, mais encore celle dont il est allmué lui-même pour la belle Psyché.
Sixième entrée : Trois excellents peintres (comte de Guiche, ?, le Conte) portés dans le palais par le vouloir de l’Amour, pour y satisfaire le sens de la vue par leurs ouvrages.
Septième entrée : Sept musiciens (Pinelle père, fils et frère, Grénerin, Itier, Couperin et Génay, qui ne dansaient pas) viennent en ce lieu pour y charmer le sens de l’ouïe.
Huitième entrée : Comus, dieu des festins, accompagné de la Propreté et de l’Abondance vient pour le sens du goût (L’Anglois, les deux Des-Airs).
Neuvième entrée : Quatre parfumeurs chargés des plus douces odeurs de l’Arabie heureuse pour le plaisir de l’odorat (Cabou, Beauchamp, Raynal).
Dixième entrée : Le cinquième et dernier des sens étant réservé à l’Amour, dans la possession légitime de la belle Psyché (Mlle de Gramont (7)), elle arrive, accompagnée de la Beauté (duc Damville) et des Grâces (Mlle de Nüeillan (8), Mlle de Gourdon (9), Mlle de la Porte (10)).
(7) Catherine Charlotte de Gramont, fille d’Antoine III du nom, duc de Gramont, maréchal de France, nièce du fameux chevalier dont Hamilton a écrit l’histoire, et soeur du comte de Guiche. Elle avait alors dix-sept ans. Elle épousa le prince de Monaco en 1660, et mourut en 1678. Loret fait un grand éloge de sa beauté.

(8) La fille de cette comtesse de Nueillant, qui recueillit Françoise d’Aubigné, future madame de Maintenon, à son retour d’Amérique, et la sœur cadette de Mme de Navailles. Elle épousa peu de temps après ce ballet, c’est-à-dire au mois d’avril suivant, le marquis de Froulay.

(9) Fille d’honneur de la reine, puis dame d’atour de Madame. Loret l’appelle la belle Anglaise ou la noble et charmante Anglaise.

(10) Fille d’honneur de la reine. On disait d’elle : La Porte, vray porte d’Amour.

Onzième entrée : Médée (duchesse de Roquelaure (11)), Circé (Mlle de Villeroy (12)), Alcine (Mlle de Bonneuil (13)) et Armide (Mlle du Fouilloux (14)), belles et jeunes magiciennes, amènent leurs amants Jason (duc de Candale), Ulysse (marquis de Saucour), Roger (comte du Lude) et Renaud (marquis de Villequier) pour y servir l’Amour par la force de leurs charmes, s’il faut en ajouter aux siens.
(11) Charlotte Marie de Daillon, fille du comte du Lude, mariée depuis peu au duc de Roquelaure. EIIe mourut moins de deux ans après, le 15 décembre 1657, âgée seulement de vingt et un ou vingt-trois ans, d’une couche difficile. Les Mémoires du temps, entre autres ceux de Mademoiselle, parlent de sa beauté avec la même admiration que Benserade; et sa douceur charmante ne la rendait pas moins chère que ses grâces à la cour. Elle aimait secrètement le marquis de Varde.

(12) Sœur du marquis de Villeroy, ami de Louis XIV, et fille du duc Nicolas de Villeroy, maréchal de France. La Muse royale ne tarit pas sur sa beauté et ses grâces.

(13) Mlle de Bonneuil était une des filles d’honneur de la reine.

(14) Bénigne de Meaux du Fouilloux, fille d’honneur de la reine mère Anne d’Autriche, puis de Henriette d’Angleterre, très remarquée à la cour par son esprit et sa beauté. Blonde éclatante, elle fut courtisée par le Roi et par Lauzun. En 1667 elle épousa le marquis d’Alluye.

Douzième entrée : Six esprits follets (le Roy, Bontemps, Verpré, l’Anglois, Baptiste, le Vacher) de la suite des Magiciennes se réjouissent de pouvoir être employés au service de l’Amour.
Treizième entrée : le Silence (marquis de Séguier), la Discrétion (de Lorge) et le Secret (Dolivet) viennent loger dans le palais de Cupidon.

Deuxième partie
La Gloire, qui ne tient point au dessous d’elle d’être mêlée dans toutes les merveilles de l’Amour, vient faire le Récit et s’adresse au Roi.
Grand Roy, quel destin est le vôtre ? Vous avez maintenant tout le monde à vos pieds Et peut-être êtes-vous vous-même aux pieds d’un autre. Si l’Amour a sur vous remporté la victoire, Il est beau que vous lui cédiez : La Gloire vous le dit, vous l’en pouvez bien croire.
Première entrée : Jupiter, Apollon, Mars et Mercure (de Brigny, Boësset, Mongé, le Vacher) vaincus autrefois par l’Amour, sont représentés par des Esprits.
Deuxième entrée : Momus (Mollier), bouffon des Dieux, suivis de six Insensés (Beauchamp, Dolivet, Saint-Fré, Le Comte, de Lorge, Raynal) qui ont perdu l’esprit pour avoir trop aimé.
Troisième entrée : Talestris, reine des Amazones (Monsieur, frère du roi), que sa fierté et son aversion pour les hommes ne sûrent empêcher d’aimer Alexandre, paraît avec quatre autres Amazones amoureuses (comte de Guiche, marquis de Genlis, M. de Rassan, Cabou).
Quatrième entrée : Marc-Antoine (Coquet), suivi de la Profusion (Langlois) et de l’Aveuglement (de Gan), qui, après avoir fait d’excessives dépenses pour Cléopâtre, se fit enfin mourir pour elle.
Cinquième entrée : Huit Gladiateurs (comte du Lude, marquis de Villequier, marquis de Daucour, marquis de Richelieu (15), marquis d’Aluy, comte Carle, M. de Brigny, le Vacher), de ceux que le même Antoine donna autrefois pour spectacle à Cléopâtre, faisant un combat à outrance.
(15) Jean-Baptiste Amadis Vignerot, marquis de Richelieu, (1632 – 1662), fut lieutenant général des armées du roi, gouverneur du Havre, et capitaine du château de Saint-Germain et de Versailles. Loret loue sa valeur et son courage.

Sixième entrée : Six Esclaves Mores (duc de Guise (16), duc Damville, Mollier, Verbec, Beauchamp, Raynal), donné par lui-même à cette reine d’Egypte, dansant avec beaucoup de disposition et d’adresse.
(16) Henri II de Lorraine, cinquième duc de Guise (1614, mort en 1664), célèbre par ses aventures guerrières et galantes. Il passa presque toute sa vie en intrigues amoureuses dont furent l’objet la princesse Anne de Gonzague, la comtesse de Bossuet, qu’il épousa, et Mlle de Pons, demoiselle d’honneur de la reine, qui le trahit pour son écuyer Malicorne.

Septième et huitième entrées : Les Bacchantes (Bontemps, Joyeux, Barbau, Lanhlois, Geoffroy, Baptiste, Saint-Fré, Du Moustier, Lambert, Des-Airs le jeune, Laleu, Bonnard), bien plus éprises de ta fureur d’amour que de celle du vin, mettent Orphée (marquis de Genlis) en pièces, de rage de se voir refusées par lui.
Neuvième entrée : Neptune (duc de Guise), blessé sous les eaux pour Thétis et puis pour Amphitrite, accompagné de Tritons (Cabou, Mollier, Beauchamp, Raynal, de Lorges, de Gan, Dolivet, Le Comte, Chaudron, petits Saint-Fré, Du Manoir, Rousseau).
Dixième entrée : Quelques Chasseurs (marquis de Villeroy, comte Carle, MM. de la Chesnaye, de Rassan, Mongé, Lerambert, Rivière, Vagnac), comme Méléagre, Céphale, Endimion, etc., tous blessés par l’amour.
Onzième entrée : Les Quatre Élémens (dont duc de Roquelaure, marquis d’Aluy (17), Coquet, Verbec) composant le monde, qui ne subsiste que par l’Amour, et par cette raison servant à sa gloire et à sa puissance.
(17) Paul d’Escoubleau de Sourdis, marquis d’Alluye, gouverneur de l’Orléanais depuis la mort de son père en 1637. C’était un des gentilshommes tls mieux en cour. Il épousa Bénigne de Meaux du Fouilloux en 1667.

Douzième entrée : Un antre s’ouvre. Pluton (le Roi) paraît sur son trône, environné de Démons. La Crainte, le Soupçon, le Désespoir et la Jalousie (Meusnier Saint-Elme, signor Tondi, signor Tagliavacca, Anna Bergerotti) font un concert italien, soutenu de divers instrumens, composé par le sieur Baptiste (Bontemps, Tartas, Barbau, Vertpré, Baptiste, Des-Airs l’aîné et le cadet).
Pluton et sa cour ténébreuse témoignant par une danse tout extraordinaire (18) que l’Amour inspire la gaieté jusqu’aux enfers.
Jupiter à son gré peut tonner sur les monts ; Pour moy j’ay ma puissance ici-bas renfermée, Et la cour où je règne est fertile en Démons. […]
(18) ce fut, selon Loret, « La plus admirable de toutes Par les postures des démons Qui s’élevaient hauts comme des monts ».

Treizième entrée : Conduites par Thémis, Les Heures (de Riberac, Mlles Dambourg, Tajolet le jeune, Les Sergents, de Riberac, Simonet, Girau, de Longueil, Mollier, Thiery, Tajollet, Du Clou) ayant commencé à paraître, éveillent l’impatience de l’Amour et lui font confesser à Psyché qu’elles lui durent des années. Il leur fait signe de se hâter, et leur entrée ayant moins duré que les autres, elles font place à l’Hymen et à tous les Plaisirs, qui font la dernière entrée.
Quatorzième entrée : L’Hymen (Monsieur) et tous les Plaisirs (les Dames).