Jean-Baptiste LULLY dit Lully fils
6 août 1665 (Paris) – mars 1743 (Saint-Cloud)
1698 | |
1721 | |
églogue ou pastorale exécutée à Fontainebleau, devant le roi, en octobre (ou novembre) 1697 – partition perdue | |
1690 | |
octobre 1696 | |
1695 |
Le 6 mai 1678, à Fontainebleau, le roi accorda à Jean-Baptiste, alors âgé de treize ans, le bénéfice de l’abbaye bénédictine de Saint-Hilaire, près de Narbonne. Entré au séminaire de Saint-Sulpice, il succédait à Joseph Chabanceau de La Barre, musicien du roi, organiste de la Chapelle. La rente était de l’ordre de cinquante mille livres par an.
Le 19 juin 1684, par procuration, Jean-Baptiste Lully démissionna de l’abbaye de Saint-Hilaire. Le 23 juin 1684, le roi lui accorda le bénéfice de l’abbaye de Saint-Georges sur Loire. Il entra dans les ordres, et devint aumônier de Monsieur, frère du roi, ce qui le fit parfois appeler l’abbé Lully.
En 1690, il travailla à Orphée avec son frère Louis.
Le 7 février 1695, il fut pourvu de la charge de surintendant de la musique de Chambre du Roi, en remplacement de Claude-Jean Baptiste Boësset.
En 1696, il écrivit une Pastorale, le Triomphe de la raison sur l’Amour, qui fut bien accueillie à Fontainebleau.
En 1707, il se fit octroyer le privilège pour réimprimer l’œuvre de son père.
Il céda sa charge à Colin de Blamont en 1719.
Il aurait composé une messe en plain-chant, improprement attribuée à son père, intitulée Missa Imperialis de M. J.-B. de Lully.