Gaetano LATILLA
21 janvier 1711 (Bari) – 15 janvier 1788 (Naples)
Aimer et feindre – représenté au teatro Nuovo de Naples, durant le carnaval 1745 | |
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représenté au Teatro dei Fiorentini de Naples, à l’automne 1735 | |
représenté à Modène, en 1753 | |
représenté au teatro San Carlo de Naples, le 13 août 1775 | |
intermède en deux actes – repris sous le titre Les Artisans de qualité à l’Académie royale, le 25 septembre 1753, suivie de La Pipée – distribution : Pietro Manelli (Panicaut ou Panicone, vieillard, Maria Lepri (Ciane, sa fille), Giuseppe Cosimi (le Chevalier Piaffe), Francesco Guerrieri (le Comte de Menugrain), Catherine Tonelli (Fiamette, soeur du Comte, femme de chambre de Ciane) – tous appartenaient à la troupe de l’impresario Eustachio Bambini – la scène se passe à Florence | |
La Bonne astuce – représenté au teatro Carignano de Turin, au printemps 1750 | |
livret d’Antonio Palomba – représenté au Teatro Nuovo de Naples, en 1747 | |
représenté au teatro San Cassiano de Venise, durant le carnaval 1766 | |
représenté au teatro Capranica de Rome, durant le carnaval 1747 | |
représenté à Madrid en 1747 | |
représenté au Teatro Nuovo de Naples, au printemps 1746 | |
représenté au teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, durant le carnaval 1738 | |
représenté au teatro San Carlo de Naples, le 10 juillet 1758 | |
représenté à Bologne, en 1755 | |
représenté au teatro San Moise de Venise, durant le carnaval 1744 | |
opéra comique en dialecte napolitain – représenté au teatro dei Firorentini, durant l’été 1737 – repris et révisé sous le nom de Don Calascione, au King’s Theatre de Londres, le 21 janvier 1749 | |
représenté au teatro Nuovo de Naples, durant l’été 1754 | |
représenté au Teatro dei Fiorentini de Naples, durant l’hiver 1734 | |
représenté au Teatro San Cassiano de Venise, à l’automne 1751 | |
représenté au Teatro San Moisé de Venise, à l’automne 1751 | |
représenté au Teatro dei Fiorentini de Naples, au printemps 1732 | |
représenté au Teatro Pallacorda de Rome, en février 1738 – repris sous le nom de Gli artigiani arricchiti, en 1750 à Londres | |
représenté au teatro dei Fiorentini de Naples, durant le carnaval 1751 – en collaboration avec Cocchi, Cordella | |
représenté au teatro dei Fiorentini de Naples, à l’automne 1774 | |
représenté à Venise, durant le caarnaval 1763 | |
représenté au Teatro San Carlo de Naples, en 1738 | |
livret d’A. Trabucco – représenté au teatro San Carlo de Naples, le 20 janvier 1741, avec Gaetano Majorano dit Caffarelli, Manzzuoli, Mazziotti, Teresa Baratti | |
représenté au teatro San Cassiano de Venise, à l’automne 1752 | |
représenté au teatro San Moise de Venise en 1751 | |
représenté au teatro Allibert de Rome, durant le carnaval 1738 | |
représenté au teatro Valle de Rome, durant le carnaval 1754 | |
représenté au teatro delle Dame de Rome, durant le carnaval 1739 | |
représenté au Teatro Nuovo de Naples en 1779 | |
représenté au Teatro Carignano, à Turin, durant le carnaval 1747 | |
représenté à Barcelone, en 1754 | |
représenté au teatro dei Fiorentini, durant l’automne 1742 Napoli | |
Entame sa carrière lyrique en 1732, avec Li mariti a forza, au Teatro dei Fiorentini. Second maître de chapelle à Rome, en 1738, à Santa Maria Maggiore, puis chef de chœur au Conservatorio della Pieta, en 1754, à Venise, puis à San Marco, où il remplace Baldassare Galuppi. Revient à Naples en 1772.
(Opéra International – octobre 1997)
Biographie universelle des musiciens – F. J. Fétis – 1839
LATILLA (GAETAN), né à Bari, dans le royaume de Naples, en 1713, apprit la musique dans la maîtrise de l’église cathédrale du lieu de sa naissance, puis fut envoyé à Naplcs, pour y achever son éducation musicale , sous la direction de Dominique Gizzi. Il était âgé de vingt-cinq ans lorsqu’il fit représenter à Naples son premier opéra, qui réussit et le fit connaître avec avantage. Appelé à Rome dans la même année pour y écrire son Orazio, il y obtint un éclatant succès qui lui procura des protecteurs et lui ouvrit les portes de la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure. Il y fut admis comme second maître de chapelle et coadjuteur de Caunicciari, le 31 décembre 1738 ; mais une longue maladie ne lui ayant pas permis de remplir ses fonctions , il fut remercié le 9 avril 1741, et retourna à Naples pour y rétablir sa santé. Sa convalescence fut longue et pénible : enfin il put reprendre ses travaux, et pendant plus de vingt ans, il continua d’écrire avec succès pour les principaux théâtres d’Italie. En 1756, Latilla fut nommé maître de chapelle à l’église Saint-Jean et Saint-Paul, de Venise. Il occupait encore cette place lorsque Burney visita Venise en 1770. Cet historien de la musique dit qu’il trouva en lui un homme instruit dans la musique ancienne et moderne, beaucoup de simplicité et de bonté. On ignore les motifs qui déterminèrent Latilla à abandonner sa place de maître de chapelle pour retourner à Naples, mais il est certain qu’il était dans cette ville en 1785, lorsque Ferrari y arriva et le prit pour maître de composition. Nous devons à ce dernier quelques détails intéressants sur le caractère et les habitudes de son maître ; il les a publiés dans ses mémoires : Latilla était fort habile dans l’art du contrepoint ; mais dans ses habitudes, c’était un vrai Lazzarone : pourvu qu’il eût de quoi acheter un plat de macaroni, il était satisfait. Le prix de ses leçons était d’un Carlino pour un Napolitain, de deux pour un étranger en général, et de trois pour un Anglais. Comme étranger, je lui offris deux Carlini : non ; je lui offris deux Carlini : non, me dit-il, vous êtes un Tyrolien ; et comme Tirolese rime avec Inglese, ergo, vous devez payer comme votre ami, sir Thomas Athwood. Il n’y avait rien à répondre à cet argument, je me résignai à payer, et n’eus qu’à me louer d’avoir trouvé un maître si instruit. Il venait chez moi quatre fois chaque semaine, nous passions ensemble plusieurs heures.
Latilla vivait encore en 1788, mais il mourut peu de temps après. Peu de compositeurs de l’école napolitaine ont eu un style aussi correct que lui : sa musique d ‘église est particulièrement remarquable à cet égard. Je possède de lui une messe à quatre voix avec orgue, et le psaume In exilu à cinq, compositions de grand mérite.
La liste de ses opéras est composée des ouvrages suivans : 1° Demofoonte, Naples, 1738. 2° Orazio, Rome, 1758. 3° La Finta Cameriera, Naples, 1745. 4° Gara per la gloria, Venise, 1744. 5° Madama Giana, ibid. 6° Amore in Tarantola, 1750. 7° La Pastorella. 8° Griselda. 9° Gl’ Impostori. 10° L’Opéra in prova alla moda, 1751. 11° L’Isola d’amure. 12° L’Olimpiade, 1752. 13° Amore artigiano, 1761. 14° Merope, 1763. 15° La Giardiniera confessa. 16° La Commedia in Commedia. 17° Don Calascione. 18° La buona figliuola credula vedova, Venise, 1766. On connaît aussi de Latilla l’oratorio : L’ onnipotenza e la misericordia divina. Le compositeur était oncle de Piccinni.