COMPOSITEUR | Jean-Philippe RAMEAU |
LIBRETTISTE | Louis Fuzelier |
ORCHESTRE | Musique des Lumières |
CHOEUR | |
DIRECTION | Jean-Christophe Frisch |
BéatriceCramoix | soprano | |
Francesca Coagiu | soprano | |
Sophie Marin-Degor | soprano | |
Serge Goubioud | ténor | |
Jérôme Corréas | baryton-basse |
DATE D’ENREGISTREMENT | octobre 1994 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Euromuses |
DISTRIBUTION | Media 7 |
DATE DE PRODUCTION | 1995 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – novembre 1995 – appréciation 3 / 5
« Par le même ensemble, cette partition ainsi « mise en chambre » avait été présentée en public, à Dijon, en juin 1994. La voici donc gravée par une équipe vocale féminine entièrement renouvelée, trois sopranos au lieu d’une, et par de nouveaux instrumentistes pour les cordes et le continuo. Avec une ardente gambiste et un excellent trio d’instrumentistes à vent, l’ensemble XVIII-21 Musique des Lumières, restitue bien l’atmosphère chambriste de cet arrangement. Même dans les passages éminemment orchestraux, la grenouille ne vise jamais à se faire plus grosse que le boeuf !
L’équipe de solistes appelle des remarques contrastées. La basse Jérôme Corréas (timbre ferme, diction éloquente et bonne projection sonore, en dépit d’une prise de son qui rend sa voix quelque peu caverneuse) et la soprano Francesca Congiu (fine musicienne et timbre séduisant, malgré un extrême aigu pas toujours totalement contrôlé et quelques numéros où elle semble en surprenante méforme), ont compris la juste – ni trop ni trop peu – présence théâtrale, nécessaire à cette version chambriste. Par contre, nos regrets concernent la soprano Béatrice Cramoix (son expressivité souvent maladroite s’accompagne d’un chant trop fréquemment bas) et le ténor Serge Goubioud (son ardente juvénilité ne compense pas un art vocal encore fragile). Ces chambristes Indes Galantes méritent toutefois un bienveillant détour. »