CD The Fairy Queen (1992)

L’oeuvreLe compositeur

THE FAIRY QUEEN

The Fairy Queen

COMPOSITEUR

Henry PURCELL

LIBRETTISTE

Elkanah Settle, d’après Shakespeare

 

ORCHESTRE The Scholars Baroque Ensemble
CHOEUR
DIRECTION David van Asch

Diane Atherton soprano
Kim Amps soprano
Helen Parker soprano
Robin Doveton ténor
John Bowen ténor
Adrian Peacock basse
David van Asch basse
Angus Davidson contre-ténor
Philip Newton contre-ténor

DATE D’ENREGISTREMENT 1992
LIEU D’ENREGISTREMENT St Silas Church – London
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Naxos
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1992/1994
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD

 Critique de cet enregistrement dans :

 Opéra International – mars 1995

« Enregistrée en 1992, cette version est menée non par un directeur musical, mais par un « coordinateur musical », également une des deux basses, David van Asch. Formé de divers « mercenaires » de la musique baroque britannique, The Scholars Baroque.Ensemble ne figure pas parmi les plus connues des formations d’outre-Manche. Ce qui ressemble plus à une troupe, propose un travail sérieux mais bien anodin. Toute différence de tessiture mise à part, les chanteurs fort ternes semblent interchangeables. Ils se révèlent inaptes à caractériser efficacement chacune de leurs interventions, à une exception près la basse, David van Asch, dans la scène du poète ivre au premier acte. Un bon point, cependant : il n’y a pas de choeur, les solistes s’en chargent. Mais tant d’honnêteté et de scrupules à l’égard d’une partition, ne suffisent pas. Manque l’essentiel… la vie. Dommage, une version « de troupe », au sens théâtral du terme, serait la bienvenue. »

Opéra International – juin 1994 – appréciation 4 / 5

 « Il s’agit d’une oeuvre de troupe ou de compagnie – au sens le plus noble du terme. Certes, dans ces Scholars, aucune vedette, mais une homogénéité remarquable (seule dépare la soprano Kym Amps). Réduit au minimum, l’effectif vocal – les mêmes assurent soli et choeurs – et orchestral parie donc sur l’atmosphère de chambre, et non sur le grand opéra. Aucun chef d’orchestre pour surplomber l’oeuvre de sa « vision », mais une coordination sans faille, une coalescence et un entrelacs de pages toutes plus belles les unes que les autres…Evidemment, il existe des versions plus troublantes et oniriques…mais aucune n’a cette atmosphère chambriste, donc exempte du grand appareil opératique, aucune ne respire si immédiatement avec l’auditeur. »