COMPOSITEUR | Marc Antoine CHARPENTIER |
LIBRETTISTE |
ORCHESTRE | Les Folies Françoises |
CHOEUR | |
DIRECTION | Patrick Cohen-Akénine |
MISE EN SCÈNE | |
DÉCORS | |
LUMIÈRES |
Julie Hassler | ||
Vincent Madignier | ||
Ludovic Provost |
DATE D’ENREGISTREMENT | 9 octobre 2004 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Opéra Royal de Versailles |
EDITEUR | Armide Classics |
DISTRIBUTION | Harmonia Mundi |
DATE DE PRODUCTION | 10 novembre 2005 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 (+ Sonate à Huit, Les Plaisirs de Versailles ) |
FORMAT | Son PCM Stéréo / DD 5.1 – Image 16/9 PAL |
DISPONIBILITE | Zone 2 |
SOUS-TITRES EN FRANCAIS | oui |
Critique de cet enregistrement dans :
Altamusica
« Dans le cadre des Journées Marc-Antoine Charpentier du Centre de Musique Baroque de Versailles, organisées à l’occasion du tricentenaire de la mort du compositeur, Patrick Cohën-Akenine et ses Folies Françoises ravivaient le versant profane trop méconnu de son œuvre. La Sonate à huit constitue le premier exemple de pièce instrumentale de ce genre en France. Avant Couperin, Charpentier y pratique la réunion des goûts en opposant, puis en réconciliant la basse de viole, typiquement française, et la basse de violon, au vocabulaire italianisant. Après l’Idylle sur le retour de la santé du Roi s’engage une autre querelle, celle de la musique et de la conversation, dans les Plaisirs de Versailles, œuvre allégorique où Charpentier dépeint en musique les soirées « d’appartements » auxquelles Louis XIV conviait ses courtisans. S’invitant au cœur même dans la musique, la caméra tourbillonnante d’Olivier Simonnet n’est sans doute pas pour rien dans l’extraordinaire vitalité de cette captation. Qu’il se concentre sur un visage, un instrument, une partition, chaque plan se fait théâtre, trouvant la plus juste réponse dans une exécution musicale galbée et chatoyante. Parmi les chanteurs, tous parfaits stylistes, jusqu’à la facétieuse Conversation de Céline Ricci, se distinguent tout particulièrement Alain Buet, Cyril Auvity, et la ravissante Sophie Karthäuser. »
Altamusica
« Cette vidéo réalisée lors des Journées Charpentier à l’Opéra Royal de Versailles le 9 octobre 2004 suscite autant de plaisirs que de regrets. Le film d’Olivier Simonnet propose certes de belles images, de superbes portraits, des gros plans séduisants sur les instruments, les vêtements des musiciens, les velours bleu de l’opéra royal mais laisse insatisfait. Il est trop statique. Il s’agit plus d’une captation que d’un film. « Pour que tout cède aux douceurs », comme nous le dit avec tant de charme l’un des premiers airs, on aimerait en voir plus et que l’image soit au diapason de la beauté de la musique. Pour retenir devant l’écran un public large de non-spécialistes que le mot magique de Versailles attire, il en faut décidément beaucoup plus. Heureusement la séduction, la virtuosité de Charpentier nous ensorcellent. Et c’est à travers sa musique que l’on imagine la saveur et la joie des jeux « d’appartements », comme on les appelait, auxquels plusieurs fois par semaine Louis XIV conviait les courtisans. Ancien des Musiciens du Louvre, premier violon des Arts Florissants et du concert Spirituel, Patrick Cohën-Akenine donne à sa formation des Folies Françoises un ton très caractéristique, plein de sensibilité et de couleurs. Chaque chanteur et chaque instrumentiste se fond dans un ensemble où chacun garde ses qualités de soliste. Ce qui est le plus convaincant dans cet enregistrement : la joie, et l’humour qui en émane. »