COMPOSITEUR | Domenico SCARLATTI |
LIBRETTISTE | Giramo Gigli |
ORCHESTRE | L’Arte dell’Arco |
CHOEUR | |
DIRECTION | Federico Guglielmo |
Dirindina | Marina Bartoli | soprano |
Licione | Makoto Sakurada | ténor |
Don Carissimo | Giulio Mastrototaro | baryton |
DATE D’ENREGISTREMENT | 2007 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Suse |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | CPO |
DISTRIBUTION | |
DATE DE PRODUCTION | 30 octobre 2012 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 (+ Sinfonias Nos. 3, 7, 10, 15) |
CATEGORIE | SACD hybride / Super Audio CD |
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – janvier 2013 – appréciation 4 / 5
« Federico Guglielmo aime les raretés, il l’a prouvé avec avec la version des Quatre saisons bardée de vents (CPO), les Dissertazioni de Veracini (Dynamic) et surtout une intégrale Tartini presque bouclée (idem). Il s’attache maintenant à une farsetta du jeune Scarlatti romain, qui s’adonnait comme son père à l’opéra: un Orlando en 1711, puis Tetide in Sciro, Ifigenia, Amor d’un ombra e gelosia d’un aura (plus tard révisé sous le titre Narciso), enfin Amleto (1715), qui devait recevoir comme intermède comique cette Dirindina. Mais la censure papale en décida autrement. On comprend l’affolement du pontife devant cette éternelle histoire du vieux barbon, d’une jeune fille rusée, d’un soupirant professseur de chant, et d’une mère (muette) qui rejoindrait volontiers le lit de chacun. Récitatifs secs, arias, trios en conclusion de chacun des deux actes : l’ouvrage est conforme au genre, et idéal d’impertinence, avec quelques scènes irrésistibles comme celle du cours de chant. En 2007, à Suse, Marina Bartoli endosse un rôle sur mesure avec la légère Dirindina. Makoto Sakurada rayonne avec tendresse et Giulio Mastrototaro campe un tuteur impayable. Beau plateau, mais le continuo n’a vraiment pas d’imagination.
Des sinfonias tripartites miniatures, et de plus amples sonates pour dessus et claavecin complètent la farsetta. On savoure le spirituel Allegro de la Sonate en ré mineur K 89 aux accents de danse villageoise. Discours solidement architecturé, mais vibrato serré au prix de quelques aigreurs. Et pourquoi ne pas avoir corrigé les pénibles dérapages de la dernière Sinfonia ? »