Les Fêtes d’Euterpe

COMPOSITEUR Antoine DAUVERGNE
LIBRETTISTE Moncrif, Danchet, Favart, Brunet-Debaines


Opéra-ballet représenté au Palais Royal le 8 août 1758.
Il était composé de : La Sybille, par François-Augustin Paradis de Moncrif ; Alphée et Aréthuse, d’Antoine Danchet ; La Coquette trompée, de Charles-Simon Favart .
La distribution réunissait :

La Sybille : Mlle Sixce (Zoraïde), Gélin (Zimès), Mlle Dubois (Églé), Mlle Lemière (la Sybille), Amants et Amantes qui représentent l’Âge d’or. Ballets : Amants et Amantes (Mlle Puvignée et Vestris, Laval, Mlle Carville, Béate, Mlle Demiré, Dubois, Riquet) ;
Alphée et Aréthuse : Desentis (Neptune), Mlle Dubois L. (Vénus), Mlle Arnould (Aréthuse), Larrivée (Alphée). Ballets : Suite de Vénus (Vestris et Mlle Vestris) ;
La Coquette trompée : Mlle Fel (Clarice), Pillot (Damon), Mlle Lemière (Florise, amante de Damon, travestie sous le nom de Dariman). Ballets : Masques de différents caractères (Lany et Mlle Lany, Vestris et Mlle Vestris), Allemands et Allemandes (Lyonnois et Mlle Lyonnois).

Le 14 avril 1760, on substitua Le Rival favorable, de Pierre-Nicolas Brunet Debaines, à La Coquette trompée, l’ordre des entrées devenant : La Sybille, Le Rival favorable et Alphée et Aréthuse.
L’entrée La Sybille, sur un livret de François-Augustin Paradis de Moncrif (1687 – 1770), avait été représentée au Château de Fontainebleau, le 13 novembre 1753.
François-Augustin Paradis de Moncrif
Elle fut reprise ultérieurement le 1er octobre 1771, puis le 29 février 1776, dans le cadre de Fragments, suivie de Vertumne et Pomone, tiré du ballet des Eléments, et de la Provençale.
L’entrée Alphée et Aréthuse repose sur un livret d’Antoine Danchet, Aréthuse, utilisé par André Campra en 1701.
L’entrée La Coquette trompée, sur un livret de Charles Favart avait, comme La Sybille, été représentée au Château de Fontainebleau, le 13 novembre 1753 (voir La Coquette trompée)
Les Fêtes d’Euterpe furent exécutées à Lyon en juillet 1759.

Synopsis
La Sybille
Un bosquet avec, dans le fond, une campagne et, sur les côtés, un petit temple champêtre
Zimès est épris de Zoraïde, mais sans retour. Zoraïde confie à Églé qu’elle aime encore Zimès, parfait amant qu’elle a pourtant banni. Elle explique qu’au cours d’une fête à laquelle participait la Sybille, elle allait déclarer son amour à Zimès, quand celui-ci a paru troublé par la venue de la nymphe Daphné qui cherchait à lui plaire. On entend une simphonie : une nouvelle fête va commencer, la Sybille s’avance, elle appelle à l’amour. Zoraïde aperçoit Zimès qui interroge la Sybille. Elle l’interroge aussi. Celle-ci préconise que les amants s’expliquent et les réunit. Ballet des Amants conduits par des Amours autour du Chef des Amours placé sur un trône. On chante le bon-vieux-temps, l’âge d’or. Contredanse.
Alphée et Aréthuse
Le palais de Neptune, sur les bords de la mer, préparé pour la Fêtes de Vénus
Aréthuse a été conduite par Diane chez Neptune pour la soustraire à Alphée, mais ne peut s’empêcher d’aimer ce dernier. Neptune apparaît et l’invite à fêter Vénus, la déesse de l’Amour. Aréthuse s’effraie que l’amour règne aussi chez Neptune. Alphée apparaît à son tour, qui se plaint de son indifférence. Aréthuse le repousse. Alphée croit avoir un rival. Aréthuse finit par céder et avouer son amour. Vénus apparaît avec Neptune dans un char, et les unit. Neptune accueille les deux amants à sa cour. Aréthuse accède à l’immortalité. Divertissement.

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CMBV notice détaillée