COMPOSITEUR | Francesco CAVALLI |
LIBRETTISTE | Giovanni Faustini |
DVD
ENREGISTREMENT | ÉDITION | DIRECTION | ÉDITEUR | FICHE DÉTAILLÉE |
2008 | 2011 | Fabio Biondi | Naxos |
Opera Tragicomedia musicale en un prologue et trois actes, créée au teatro San Cassiano de Venise en 1642.
C’était la première collaboration de Giovanni Faustini (*) avec Cavalli, qui devait se poursuivre jusqu’à la mort du libretttiste en 1651, à l’âge de trente-six ans.
(*) Giovaanni Faustini, né et mort à Venise (19 mai 1615 – 19 décembre 1651), auteur de quatorze livrets d’opéra, dont la majorité mis en musique par Cavalli, mais aussi impresario aux théâtres San Cassiano, Teatro San Moisé et Teatro San Apollinare.
Le livret, édité chez Pietro Miloco, est dédicacé All’Illustrissimo Signor Iacomo Contarini, Fù dell’Illustrissimo, & Eccellentissimo Signor Bertuzzi.
L’acte I se termine par un ballet : Dato fine a’ tormenti formano un ballo con atti di scherno verso Darete, intrecciano questa danza varii spiriti con horridi aspetti da quali Erino viene portato per aria.
Une reprise eut lieu au Teatro Formagliari de Bologne en 1648. Le livret fut édité par Eredi Evangelista Dozza.
Le manuscrit est conservé à la Biblioteca Marciana de Venise dans la Collection Contarini.
Personnages : Il Capriccio (le Caprice), Choro di Capricci, Il Piacere (le Plaisir) (Prologue) ; Pallante, prince de Thrace, amant de Cleria ; Erino (Érinus), écuyer de Pallante ; Erabena (Érabène), fille du roi d’Athènes, éprise de Meonte, incognito en habit de valet sous le nom d’Eumete (Eumète) ; premier et second marins ; Cleria (Clérie), fille d’Evagora ; Meonte, amant de Cleria (Méonte) ; Cleandra (Cléandra), amie de Meonte, versée dans les arts magiques et la science astronomique ; Clito, compagne de Cleria ; Leucippe, compagne de Cleria ; Ericlea (Ericlée), reine de Thesssalie, instruite en magie, ennemie de Darete ; Darete (Darète), fille d’Evagora, ensorcelée par Ericlea ; Vénus ; Amour ; Clarindo (Clarinde), berger ; Evagora (Évagoras), roi de Chypre, père de Darete et de Cleria ; Psiche (Psyché), la Fama (la Renommée), Giove (Jupiter), Saturno (Saturne), Mercurio (Mercure), Choro di Ninfe (choeur des Nymphes), Choro di Maghe (choeur des Mages), Choro di Spiriti taciti (choeur des Esprits muets), Choro di Nereidi e di Dei Marini (chœur des Néréides et des Dieux marins).
Argument
Pallante, fils du roi de Thrace, délivre Cleria, fille du roi de Chypre, enlevée par Meonte, son rival. Cleria refuse cependant la main de Pallante. Mais Cleria ramasse une flèche abandonnée par Cupidon et se blesse. Alors, la magie de l’Amour opère et elle accepte finalement de se marier avec son libérateur.
Synopsis
Prologue
Le palais du Caprice
Le Caprice, accompagné de sa suite, invite à la fête et au spectacle.
Acte I
Un bois et un rivage de Chypre
Sc. 1 – Pallante, prince de Thrace, raconte qu’il a quitté Clérie, fille du roi de Chypre, qui le dédaignait, qu’il a cherché la mort dans les combats, mais qu’il a survécu. Il rencontre Eumète, qui n’est autre qu’Érabène, fille du roi d’Athènes, qui lui dit qu’il s’inquiète pour son seigneur.
Sc. 2 – Pallante est saisi d’entendre Clérie se défendre contre des brigands, et intervient.
Sc. 3 – Eumète est auprès de Méonte qui a été mortellement blessé. Méonte demande de graver sur un tronc : Ci-gît Méonte qui mourut pour Clérie, et s’évanouit. Eumète veut se tuer de douleur, mais en est empêché par les marins. Un monstre marin apparaît, vomissant un humain par sa gueule.
Sc. 4 – Cléandra rassure Eumète sur Méonte, qu’il vient chercher et transporter dans le navire pour le soigner. Il refuse à Eumète de suivre Méonte, l’assurant que ce dernier reviendra vite guéri.
Sc. 5 – les marins tentent de consoler Eumète, qui raconte comment Méonte est tombé amoureux de Clérie, sans l’avoir vue. Il a décidé de venir à Chypre pour l’enlever, ce qu’il a fait. Les marins, craignant la vengeance du père de Clérie, partent sur leur navire. Eumète refuse de les suivre.
Une horrible forêt enchantée
Sc. 6 – Clito et Leucippe sont à la recherche de Clérie. Ils la voit arriver essouflée.
Sc. 7 – Clérie raconte comment, poursuivant une bête blessée jsuqu’au temple de Cythérée, elle a été saisie par un chevalier inconnu, puis embarquée sur un navire. Elle a débarqué sur un rivage où elle a été délivrée par Pallante, et s’est enfuie. Clérie presse Clito et Leucippe de quitter la forêt où son frère Darète est retenu par un enchantement d’Ériclée, reine de Thessalie.
Sc. 8 – Pallante se félicite d’avoir tué défait, mais Erinus le met en garde contre la haine de Clérie. Pallante le quitte pour s’isoler.
Sc. 9 – resté seul, Erinus se promet de ne jamais succomber à l’amour.
Sc. 10 – Ériclée arrive par les airs, accompagnée de mages, ses amis, à cheval sur des monstres, pour tourmenter avec des torches Darète, frère de Clérie, qu’elle retient par enchantement dans cette forêt à l’intérieur d’un arbre. Ericlée rappelle que Darète a eu le tort de l’avoir dédaignée, et exhale sa colère. Après avoir mis fin aux tourments, ils forment un ballet avec des gestes de mépris envers Darète ; divers esprits forment cette danse, avec des apparences horribles ; ils emportent ensuite Ériclée dans les airs.
Acte II
Le bois et le rivage de Chypre
Sc. 1 – le choeur des Néréides chante la puissance de l’amour. Vénus et Amour les invitent à prendre du plaisir.
Sc. 2 – Mars survient pour prier Amour de rendre à Pallante l’amour de Clérie. Vénus appuie sa demande, mais Amour refuse et s’enfuit.
Un délicieux bosquet
Sc. 3 – Pallante interroge Erinus qui lui raconte comment il a été enlevé par des esprits sortis de terre qui l’ont enlevé dans les airs et laissé choir sur les rives du fleuve.
Sc. 4 – survient le berger Clarinde qui se félicite d’aimer et d’être aimé en retour. Il raconte à Pallante les malheurs subis par Darète du fait de la reine Ériclée, vieille et lubrique. Il lui confie que Darète est enfermé dans un arbre invisible. Pallante décide de tout faire pour le délivrer.
La scène se transforme et représente une cour dans le palais royal de Salamine
Sc. 5 – le roi Évagoras se prépare pour la chasse. Il presse sa fille Clérie de se choisir un mari. Clérie veut vivre chastement, mais le roi lui fait part de son désir qu’elle épouse Pallante. Clérie réplique qu’elle préfère la mort.
La scène change et représente d’aimables prairies
Sc. 6 – Amour exhale son ressentiment contre sa mère. Il cède au sommeil.
Sc. 7 – Eumète, en réalité Érabène, fille du roi d’Athènes, est à la recherche de Méonte. Elle tombe sur Amour endormi. Elle le blesse d’une flèche. Amour se réveille, amoureux d’Érabène.
Sc. 8 – Méonte a été guéri par Cléandra, reconnaissante qu’il l’ait arrachée à la prison du vieil Oronte. Cléandra lui prédit qu’il retrouvera son aimée, et l’engage à retrouver Eumète.
Sc. 9 – Psyché est à le recherche d’Amour, dont elle est amoureuse.
Sc. 10 – la Renommée révèle à Psyché qu’Amour est à Chypre, amoureux d’Érabène qui le méprise. Psyché se sent trahie. La Renommée lui conseille d’oublier Amour.
Acte III
Sc. 1 – Psyché supplie Jupiter de rappeler Amour. Jupiter se dit impuissant. Saturne se propose pour enlever Amour. Jupiter ordonne à Mercure de rapporter l’arc d’Amour, afin que Clérie devienne l’pouse de Pallante.
Sc. 2 – Amour tente de séduire Érabène quu lui rétorque qu’il n’apporte que le malheur, et le repousse. Amour se plaint de sa cruauté. Érabène se moque de lui et le chasse.
Sc. 3 – Amour se sent enchaîné. Il est enlevé par Saturne.
Sc. 4 – Pallante et Erinus sont dans la forêt. Ils se cachent alors que survient Clérie.
Sc. 5 – Clérie explique à Clito et Leucippe qu’elle refuse d’aimer, surtout un garçonnet tout nu et aveugle. Elle aperçoit et ramasse une flèche d’or, la même qui a frappé Amour et qu’Eumète avait décochée contre lui. Elle se pique avec la flèche.
Sc. 6 – Pallante se précipite vers Clérie dont l’amour pour lui est de retour. Pallante croit qu’elle feint. Clérie le rassure : elle est décidée à, l’aimer autant qu’elle l’a haï. Tous se réjouissent. Pallante n’a pas oublié qu’il veut délivrer Darète. Clérie s’inquiète pour lui.
Sc. 7 – Méonte retrouve Eumète. Eumète lui raconte avoir rencontré Érabène qui se plaignait d’avoir été abandonnée. Méonte reconnaît avoir aimé Érabène et l’avoir délaissée, la croyant morte, au profit de Clérie. Eumète le défie, et le touche de la flèche d’or. Il devient aussitôt amoureux de celle qui se fait reconnaître comme la vraie Érabène. Érabène et Méonte décident d’aller au port pour quitter l’île.
Sc. 8 – Mercure somme Érabène de poser les flèches divines.
Sc. 9 – Mercure replace la flèche d’or dans le carquois d’Amour.
Sc. 10 – Mercure arrive auprès de Vénus qui lui demande des nouvelles d’Amour. Il lui apprend qu’Amour a été enlevé par Saturne, et lui montre ses flèches dans son carquois.
La forêt enchantée
Sc. 10 – Pallante se félicite de l’amour retrouvé de Clérie. Il retrouve l’arbre où Darète est emprisonné, et bouscule l’urne qui recèle les enchantements. L’urne jetée à terre, l’air s’obscurcit ; une pluie diluvienne tombe du ciel en tempête, accompagnée de retentissants coups de tonnerre et d’éclairs. La forêt se dissout en une nuée, et Darète apparaît, libéré de l’enchantement, parmi les ruines d’anciens édifices. On voit au loin la ville royale de Salamine.
Sc. 11 – Darète sort doucement de son sommeil, et reconnaît Pallante qui l’a délivré. Il se réjouit que sa soeur Clérie aime à nouveau ce dernier.
Sc. 12 – arrivent Méonte et Érabène. Méonte défie Pallante qui lui reproche l’enlèvement de Clérie. Pallante frappe Méonte, à la grande douleur d’Érabène.
Sc. 13 – Cléandra arrête le combat. Elle dévoile que Méonte n’est autre que Cratylle, le frère de Pallante, enlevé par des pirates. Méonte et Pallante tombe dans les bras l’un de l’autre. Méonte présente Érabène à Pallante et son intention de l’épouser.
Sc. 14 – Évagoras survient, et se réjouit de retrouver son fils Darète. En récompense, il donne sa fille Clérie en mariage à Pallante.
Sc. 15 – Amour est revenu auprès de sa mère. Pour retrouver ses flèches, il promet à Vénus de n’en pas perturber les effets. Psyché pardonne à Amour.
Durant ces 3 actes, Cavalli réussit à traduire avec une intensité inouïe les sentiments dramatiques, comiques et poétiques exprimés par les protagonistes. Soutenus par un orchestre très présent, récitatifs et arie, d’une grande beauté, sont profondément émouvants, illustrés notamment par la fameuse scène de bataille, à l’acte III, entre Pallante et les forces magiques (Festival de Beaune)
Livret original
http://daten.digitale-sammlungen.de/0004/bsb00047966/images/index.html?fip=193.174.98.30&id=00047966&seite=1 (Rome – Istituto Storico Germanico)
http://www.urfm.braidense.it/rd/01090.pdf (Milan – Biblioteca Nazionale Braidense)
Livret (en français) disponible sur livretsbaroques.fr
Livret en italien : http://amsdottorato.cib.unibo.it/226/1/I_drammi_musicali_di_Giovanni_Faustini_per_Francesco_Cavalli.pdf (page 73)
Représentations :
Venise – Teatro Malibran – 10, 12, 14, 16 octobre 2008 – Europa Galante – dir. Fabio Biondi – mise en scène Davide Livermore – décors Tiziano Santi – costumes Vera Marzot – lumières Claudio Coloretti – avec Cristiana Arcari (Erabena sous le faux nom d’Eubete, una Ninfa, una Maga), Roberta Invernizzi (Cleria, Venere, una Maga), Gemma Bertagnolli (Clito, il Piacere, la Fama, una Nereide), Giacinta Nicotra (Il Capricccio, Leucippe, Clarindo, una Maga), Monica Piccinini (Cleandra, Amore, una Ninfa),, Paolo Lopez (Erino, una Ninfa), Juan Sancho (Pallante), Filippo Adami (Meonte), Gian Luca Zoccatelli (Mercurio, un Dio marino), Marco Scavazza (Primo marinaro, Evagora, Giove), Filippo Morace (Marte, Darete), Roberto Abbondanza (Secondo marinaro, Saturno) , Milena Storti (Una Ninfa, una Maga, una Nereide) , Donatella Lombardi (Ericlea, Psiche, una Ninfa, una Nereide) – nouvelle production, première recréation scénique en Italie
« Créé à Venise en 1642, La Virtu de’strali d’Amore est le premier des dix opéras imaginés par le librettiste Giovanni Faustini à l’intention du compositeur Francesco Cavalli, parvenu à sa quatrième saison consécutive au Teatro San Cassiano dont il était également l’imprésario. L’intrigue met en scène une foule assez hétéroclite de personnages un quatuor de nobles amants (Pallante et Cleria d’un côté, Meonte et Erabena de l’autre), le père de Cleria (Evagora, roi de Chypre), son frère (Darete), deux magiciennes (Cleandra et Ericlea), quelques silhouettes plus humbles (l’écuyer Erino, les Bergers, les Marins) et, bien évidemment, tout un aréopage de divinités (Venere, Marte, Amore, Psiche, Giove, Saturno, Mercurio, La Fama). Rien qu’à la lecture de la distribution, on devine toutes les intrigues amoureuses, tous les quiproquos, toutes les luttes de pouvoir entre les dieux qui vont émailler le déroulement de l’action.
Grâce aux témoignages d’époque, on sait que Cavalli avait mobilisé des forces considérables pour la première, dans le but avoué d’en mettre « plein les yeux », selon les usages du temps. Pas moins de sept changements de décor, trois toiles de fond contribuant à évoquer tour à tour la forêt et le rivage de Chypre, un « bois enchanté et peuplé de maléfices »… et tout un système de machineries pour les effets de pluie, d’orage et de neige. La Fenice n’en a pas fait autant, loin delà, pour la recréation de La Virtù de’ strali d’Amore au Teatro Malibran. Comme dans Didone du même Cavalli ou Ercole sul Termvdonte de Vivaldi, les années précédentes, la Facoltà di Design e Arti IUAV de Venise, à laquelle a été confiée l’entière réalisation de cette nouvelle production, nous a sidérés par son manque de goût et d’imagination. Même avec peu de moyens, il est quand même possible de faire preuve de davantage d’invention et de sens du théâtre !
Car c’est bien là le problème : sans un travail pertinent et approfondi sur la représentation des affects, ce genre d’ouvrage devient rapidement ennuyeux. Cavalli et son librettiste écrivaient pour un public dont la sensibilité n’avait rien a voir avec celle des spectateurs de notre siècle. Un public décryptant aisément ces jeux complexes de vérité et de séduction, de malentendus et de réconciliations, de changements d’identité et de sexe qui, pour un regard contemporain, apparaissent totalement artificiels s’ils ne sont pas unis à l’intérieur d’un arc dramaturgique cohérent.
Qu’avons-nous vu au Teatro Ma]ibran ? De simples saynètes, parfois réussies, et des gags sans aucun lien les uns avec les autres (le rap des Marins, la cravate prenant son envol suspendue à des ballons…), dans des décors ascétiques et glacés, avec des praticables gris pour signaler les changements de lieu !
Les voix sont à l’avenant, tantôt stridentes, tantôt forcées, voire carrément absentes, à l’exception de la très musicale Gemma Bertagnolli. Comme dans Didone Fabio Biondi pousse les solistes vers une déclamation très articulée, parfois plus proche du parlé que du chanté. L’intention est sans doute louable sur le plan musicologique. Le résultat, lui, est pour le moins désagréable. » (Opéra Magazine – décembre 2008)
Bowling Green State University – College of Musical Arts – Kobacker Hall – 1er, 3 novembre 2007 – Rochester – Kilbourn Hall, Eastman School of Music – 9 novembre 2007 – BGSU Opera Theater – dir. Paul O’Dette – édition revue par Vincent Corrigan – mise en scène Ronald Shields – avec Katie Liesner (Erabena), Matthew Hayner and Geoffrey Stephenson (Sailors), Josh Jones (Clarindo), Allison Patterson (Dalinda), Amanda Keltner (Alfisa), Megan Bell (Amore), Blaine Heeter (Pallante), Jacob Wilder (Erino), Sara Emerson (Cleria), Marcus Bedinger (Meonte), LaRiché Jones (Cleandra), Cat Randall (Clito), Alana Kolb (Leucippe), Sarah Flammer (Ericlea), Michael May (Darete), Mariangela Chatzistamaitiou (Psiche), Marlayna Maynard (Venere), Tim Bruno (Marte), Blake Bard (Mercurio), Jesse Adam Koza (Saturno), Abby Krawson (Fama), Liz Malagna (Aurora), Geoffrey Stephenson (Giove), Kelly Anderson (Evagora)
Metz – Arsenal – 5 avril 2002 – version de concert – Choeur et Orchestre Elyma – dir. Gabriel Garrido – avec Betsabée Haas (Amore), Laurence François (Erino), Adriana Fernandez (Cleria), François-Nicolas Geslot (Meonte), Eleonore Marguerre (Clito), Blandine Staskiewicz (Leucippe), Stephan Imboden (Darete, Giove), Katia Velletaz (Venere), Angela Bucci (Psyché), Stephan Van Dyck (Mercurio), Salvo Vitale (marte, Marin), Bruno Rostand (Evagora), Sacha Hatala (Ericlea), Alejandro Meerapfel (Saturno, Marin) – chanteurs excusés : Graciela Oddone (Eumete), Furio Zanasi (Pallante), Alicia Borges (Cleandra), Philippe Jaroussky (Clarinda)
Festival International de Beaune – recréation mondiale en version de concert – 28 juillet 2001 – Choeur & Orchestre Elyma – dir. Gabriel Garrido – avec Paul Agnew (Pallante), Graciela Oddone (Cleria), Isabel Monar (Eumete), François-Nicolas Geslot (Meonte), Adriana Fernandez (Amore), Betsabée Haas (Clito), Jérôme Correas (Darete), Marzio Yvan Garcia