LA VIRTU DE’STRALI D’AMORE |
COMPOSITEUR |
Francesco CAVALLI |
LIBRETTISTE |
Giovanni Faustini |
ORCHESTRE |
Europa Galante |
CHOEUR | |
DIRECTION |
Fabio Biondi |
MISE EN SCÈNE |
Davide Livermore |
DÉCORS |
Tiziano Santi |
COSTUMES |
Vera Marzot |
LUMIÈRES |
Claudio Coloretti |
Erabena sous le faux nom d’Eubete, una Ninfa, una Maga |
Cristiana Arcari |
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Cleria, Venere, una Maga |
Roberta Invernizzi |
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Clito, il Piacere, la Fama, una Nereide |
Gemma Bertagnolli |
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Capricccio, Leucippe, Clarindo, una Maga |
Giacinta Nicotra |
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Cleandra, Amore, una Ninfa |
Monica Piccinini |
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Pallante |
Juan Sancho |
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Erino, una Ninfa |
Paolo Lopez |
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Meonte |
Filippo Adami |
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Mercurio, un Dio marino |
Gian Luca Zoccatelli |
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Primo marinaro, Evagora, Giove |
Marco Scavazza |
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Marte, Darete |
Filippo Morace |
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Secondo marinaro, Saturno |
Roberto Abbondanza |
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Una Ninfa, una Maga, una Nereide |
Milena Storti |
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Ericlea, Psiche, una Ninfa, una Nereide |
Donatella Lombardi |
DATE D’ENREGISTREMENT |
14 octobre 2008 |
LIEU D’ENREGISTREMENT |
Venise – Teatro Malibran |
EDITEUR |
Naxos |
DISTRIBUTION | |
DATE DE PRODUCTION |
13 octobre 2011 |
NOMBRE DE DISQUES |
2 |
FORMAT |
Pal – 16 : 9 – DVD 5 et DVD 9 – Dolby Surround 5.0 – DTS 5.0 |
DISPONIBILITE |
Région 2 |
SOUS-TITRES EN FRANCAIS |
non |
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – janvier 2012 – appréciation 3 / 5
« Créée à Venise en 1642, cette Puissance des flèches de Cupidon est le premier fruit d’une longue collaboration entre Cavalli et le poète Giovanni Faustini. Héritier de l’esthétique baroque du capriccio bizarro, le livret convoque vingt et un personnages pour narrer les démêlés d’Amour avec Psyché, Vénus, Mars et une poignée d’humains souvent travestis. Les choeurs, les ballets, les interventions orchestrales abondent (impressionnantes scènes de sorcellerie et de batailles) tandis que les nombreux airs et ensembles sont pourvus d’un accompagnement instrumental profus. Autant de défis musicaux relevés sans faillir par Fabio Biondi, qui a su livrer un arrangement de la partition efficace, cohérent, faisant appel à un ensemble certes réduit mais coloré.
Le spectacle filmé en 2008 au Teatro Malibran de Venise bénéficie d’un plateau homogène, dominé parles voix agiles de Roberta Invernizzi et Monica Piccinini, et un ténor au timbre de velours, Juan Sancho. La déception vient d’une mise en scène manquant de lisibilité … et de moyens. Alors que les différents niveaux d’intrigues suggèrent maints changements de décors et autres déploiements de machineries, le collectif universitaire vénitien s’en tient à un décor unique et dépouillé. Costumes de ville, effets spéciaux misérabilistes, déclamation fastidieuse du prologue : tout dénote un rejet de l’historicité et du merveilleux, quand l’adversité aurait pu stimuler l’inventivité… Unn simple CD aurait mieux valu que ce DVD chiche en sous-titres (italien/ anglais). »
Opéra Magazine – avril 2012
« De cette production de « La virtù de’strali d’amore » de Francesco Cavalli (Venise, 1642), filmée par Davide Mancini au Teatro Malibran de Venise, en octobre 2008, on se serait contenté de la simple prise de son. Fabio Biondi, à la tête de son Europa Galante, a fait appel à une solide équipe de chanteurs pour interpréter dieux de l’Olympe et mortels humains, joyeuse équipée qui entraîne le spectateur sur les rivages de Chypre et au c’ur d’une forêt enchantée. Intrigues rebondissantes, batailles terrifiantes, scènes de sorcellerie : Cavalli a réuni dans cette Puissance des flèches de l’Amour tout ce qu’ilfallait pour séduire le public vénitien. Confiée à la Facoltà di Designe Arti IUAV, la mise en scène est malheureusement très médiocre, comme Sergio Albertini l’avait souligné dans ces colonnes. Les costumes contemporains sont misérablement dessinés, et la confusion gagne quand on voit Pallante sortir un pistolet en parlant de son épée. Les décors réduits font le choix de la sobriété : un euphémisme pour évoquer la misère des moyens ? Envisage-t-on Venise privée de ses couleurs, de sa saine irrévérence et de l’éclat de ses intrigues ? C’est pourtant ce qui se donne à voir tout au long de la soirée. Fabio Biondi dirige avec maestria, relevant les intentions dramatiques de l’opéra, notamment dans la scène de sorcellerie, le moment le plus frappant. La déclamation précise des solistes donne au chant un caractère âpre, qui convient au drame. On notera la prestation lumineuse de Gemma Bertagnolli dans son triple rôle et la chaleur communicative du timbre de Juan Sancho, merveilleux Pallante. Enfin, vu la complexité de l’intrigue, des sous-titres en français eussent été les bienvenus. »