Michel BLAVET
13 mars 1700 (Besançon) – 28 octobre 1768 (Paris)
opéra en un acte – livret du chevalier Antoine de Laurès (1708 – 1779) – représenté chez le Comte de Clermont, au château de Berny, le 19 novembre 1753 | |
comédie-ballet en un acte – auteur des paroles resté anonyme – exécutée au château de Berny en 1752 | |
opéra en un acte – livret du comte Henri-Charles de Senneterre (1714 – 1785) – représenté au château de Berny, les 24 et 25 août 1753, pour la fête du Comte de Clermont |
Flûtiste et compositeur, populaire au Concert-Spirituel. Le jeu de Blavet était autant admiré en Allemagne qu’en France : Frédéric II tenta en vain de l’attirer à sa cour, Telemann, Quantz et Marpurg célébrèrent ses sonorités magnifiques, la justesse de son intonation et sa virtuosité technique. Blavet préféra rester à Paris au service du comte de Clermont tout en se produisant régulièrement comme soliste au Concert-Spirituel. Il composa des œuvres scéniques avec recitativos seccos à l’italienne pour le théâtre privé de son mécène au château de Berny (*) (Le Jaloux corrigé (1753), les Jeux olympiques, La Fête de Cythère), mais c’est essentiellement pour son unique concerto pour flûte ayant survécu et ses recueils de sonates pour flûte qu’il est passé à la postérité. Ses préoccupations pédagogiques apparaissent dans les indications de respiration de son opus 2 et dans les échelles de difficulté des pièces de ses recueils. (Guide de la Musique baroque – Fayard)
(*) Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont (1709-1771), arrière-petit-fils du Grand Condé, prit possession en 1737 du château de Berny, construit par Mansart pour Hugues de Lionne. Il y donna des fêtes comparables à celles de Sceaux.
Blavet eut un biographe en la personne de François de Neufchâteau, qui écrivit son éloge funèbre.