CD Il Ballo delle Ingrate (direction Fausto Razzi)

IL BALLO DEL INGRATE

Il Ballo delle Ingrate

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Ottavio Rinuccini

 

ORCHESTRE
CHOEUR
DIRECTION Fausto Razzi

Amore, Ingrata Rosa Ricciotti
Venere, Ingrata Daniela Ciliberti
Plutone Carlo Lepore
Un’Ingrata Nadia Mantelli
Ingrata, Ombra d’inferno Claudia Pallini
Ingrata, Ombra d’inferno Daniela Barcellona
Ombra d’inferno Andrea Concetti
Ombra d’inferno Alberto Rota

DATE D’ENREGISTREMENT septembre 1993
LIEU D’ENREGISTREMENT Teatrino delle sei – Spoleto – Festival Teatro Lirico Sperimentale
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Nuova Era
COLLECTION Ancient Music
DATE DE PRODUCTION 1995
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

 Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – juin 1996 – appréciation 1 / 5

« Ayant, entre autres, travaillé avec Goffredo Petrassi et Silvana Bussotti, Fausto Razzi agit en compositeur (qui le lui reprocherait ?). Passionné par la puissance du recitar cantando et par l’expressivité qui en jaillit, il s’appuie sur les propos laissés par Monteverdi dans la préface de ses différents ouvrages lyriques. Son souci de vérité expressive l’amène à choisir des voix brutes, c’est-à-dire non stylisées par la pratique du chant occidental. Mais le revers, ô combien cruel de la médaille, est la terrible incapacité de ces « chanteurs » à assumer les difficultés vocales et dramatiques de l’écriture montéverdienne. A une formidable exception près : la basse profonde Caria Lepore (Pluton). Son timbre majestueux, sa tessiture longue et sa forte présence dramatique en font un chanteur à suivre absolument. Si les autres chanteurs avaient été de ce niveau, cette version aurait été…simplement suppor-able. Car il y a un autre énorme écueil : la réalisation musicale. A des arrangements douteux effectués par Razzi, au pauvre niveau technique des instrumentistes et au consternant continuo (tenu au clavecin par Razzi), il faut ajouter des pages instrumentales aux tempos tellement lents et atones que la matière dramaturgique se dissout totalement… »

Diapason – avril 1996 – appréciation 3 / 5

« Un Ballo 100 % italien, reflet d’une production scénique réalisée pour le Festival de Spolète 1993, et dirigée par un compositeur-musicologue féru de musique vocale du XVIIe siècle…Carlo Lepore campe un Pluton plein de majesté, Nadia Mantelli offre une splendide leçon de recitar cantando lors de son émouvant et très théâtral lamento. Seule Daniela Ciliberti déçoit, gênée par la tessiture grave…En revanche l’ensemble instrumental constitue un écueil de taille : justesse aléatoire, sonorités acides. De plus on peut être surpris par la lenteur des tempos choisis pour les danses et autres ritournelles. »