CD La Griselda (1960)

LA GRISELDA

COMPOSITEUR

Alessandro SCARLATTI

LIBRETTISTE

Apostolo Zeno

 

ORCHESTRE Norddeutscher Rundfunk Orchester Hannover
CHOEUR Hannoverche Solistenvereinigung (chef de choeur : Wilfried Garbers)
DIRECTION Bruno Maderna

Griselda Mirella Freni
Roberto Ernst Häfliger
Ottone Heinz Rehfuss
Costanza Eugenia Ratti
Gualtiero Pierre Mollet
Corrado Peter Witsch

DATE D’ENREGISTREMENT 27 septembre 1960
LIEU D’ENREGISTREMENT Hanovre
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Arkadia
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION
NOMBRE DE DISQUES 3 ( extraits de L’Orfeo – C. Monteverdi, Faust Ouverture – R. Wagner, Turandot (Suite) – Busoni)
CATEGORIE

Critique de cet enregistrement dans : 

  Opéra International – septembre 1994 – appréciation 4 / 5

« La version qui nous revient aujourd’hui, enfin normalement distribuée dans le cadre d’une série de coffrets consacrés à Maderna chef d’orchestre, est un report en compact, effectué il y a déjà quelque temps, d’un enregistrement de 1960. Autant dire qu’il surprendra tous les amateurs d’opéra du XVIIIe siècle formés à l’école d’un Gardiner ou d’un Jacobs. La lecture de Bruno Maderna souffre en effet de tares qui étaient inévitables à l’époque dans ce répertoire : transposition des trois rôles de castrats, orchestre épais, clarté des lignes précaire, sur-legato souvent un peu gluant, sous-articulation rythmique gênante. Pourtant, il bénéficie aussi de qualités rares en 1960 : partition presque intégrale, récitatifs vivants et continuo assez idiomatique, sans compter une équipe de vrais chanteurs, inspirés à défaut d’être au fait des normes stylistiques. Pourtant, l’atmosphère globale n’est guère dramatique. Maderna, remarquable musicien, très sensible aux recherches harmoniques de Scarlatti, oublie trop le théâtre, et ses chanteurs en souffrent. Mirella Freni reste néanmoins délicieuse, très bien chantante, on le sait, mais surtout irrésistiblement charmante et parfaitement idiomatique…Eugenia Ratti la suit de très près, tandis que Peter Witsch et Ernst Haefliger sont très probes à défaut d’italianité. Pierre Mollet et Heinz Rehfuss, en revanche, bougonnent tant et plus – mais leur musique, surtout celle du second, reste attrayante. Un enregistrement à découvrir… »