CD Griselda (1992)

LA GRISELDA

La Griselda

COMPOSITEUR

Antonio VIVALDI

LIBRETTISTE

Apostolo Zeno/Carlo Goldoni

 

ORCHESTRE Solistes Montpellier – Moscou
CHOEUR
DIRECTION Francesco Fanna

Gualtiero Maria Gabriella Cianci
Griselda Elizabeth Lombardini-Smith
Costanza Gabriella Morigi
Roberto Anna Bonitatibus
Ottone Leslie Poleri-Tosi
Corrado Helen Centner

DATE D’ENREGISTREMENT 1992
LIEU D’ENREGISTREMENT Corum – Salle « Allegria Beracasa » – Montpellier
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Arcadia
COLLECTION Akademia
DATE DE PRODUCTION 1995
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE DDD

Premier enregistrement mondial

 Critique de cet enregistrement dans : 

Diapason – mars 1996 – appréciation 3 / 5 – technique 1

« Toute malhabile qu’elle soit, cette gravure restituée à partir du matériel original est à accueillir avec sympathie. Son mérite est d’offrir les récitatifs sans aucune coupure. Sa faiblesse principale concerne justement la sècheresse de cete restitution. L’accompagnement imaginatif de Iakovos Pappas au clavecin sauve les échanges laborieux et statiques entre les protagonistes. Il manque une basse mélodique d’archets avec cordes pincées et éventuellement un basson, pour donner quelques couleurs à ces récitatifs exsangues. Leslie Poleri-Tosi en Ottone manque un peu d’autorité, mais la voix est agréable et légère dans les passages délicats. Petite voix pas très agile, mais claire et timbrée pour le Corrado d’Helen Centner. Elizabeth Lombardini-Smith, émouvante mais un peu lourde, manque de « jeu » en Griselda. Gabriella Morigi est exceptionnelle de précision…avec de l’autorité et une projection bien droite de la voix. Gualtiero est transposé pour le soprano Maria Gabriella Cianci, héroïque dans les ornements, juste d’intonation, mais à l’émission serrée et sans ampleur. »

 Opéra International – octobre 1995 – appréciation 3 / 5

« …le coffret Arkadia est une première (enregistré en concert, dans une prise de son seulement correcte)…A la tête d’un orchestre de sonorité quelconque, mais homogène (sauf le clavecin), et assez juste, la direction de Francesco Fanna est inégale. Trop romantisée, elle fait peu de place aux contrastes et est peu en prise avec les affects et les situations, manquant parfois de caractère ; elle nous emporte pourtant par certaines articulations, certains phrasés nets, fermes et se révèle émouvante à la fin du premier acte. Malheureusement, la distribution vocale est très inégale. Les rôles féminins sont les plus sacrifiés : Elizabeth Lombardini-Smith est une Griselda en pleine déroute, et même si Gabriella Morigi parvient à imposer se colorature et une certaine émotion en Costanza, la voix est désagréable. Heureusement, les rôles « travestis » s’en sortent mieux, même si le vrai bel canto est absent : Anna Bonitatibus est un honnête Roberto ; en Gualtiero, Maria Gabriella Cianci impose, malgré un vibrato grelot et une justesse fluctuante, son ambitus, sa virtuosité et un timbre très personnel. Surtout, Leslie Poleri-Tosi, en dépit d’un médium détimbré, est touchante en Ottone, fine psychologiquement et musicalement, vaillante et virtuose, aussi. Malgré ses limites, cet opéra devrai intéresser tout amateur de l’oeuvre lyrique de Vivaldi. »