CD Euridice (direction Podeur)

L’oeuvreLe compositeur

EURIDICE

COMPOSITEUR

Jacopo PERI

LIBRETTISTE

Ottavio Rinuccini

 

ORCHESTRE Les Arts Baroques
CHOEUR Les Arts Baroques
DIRECTION Bernhard Klebel/Mireille Podeur

Orfeo Olivier Lallouette
La Tragedia, Dafne Françoise Masset
Ninfa Isabelle Poulenard
Euridice Katalin Karolyi
Proserpina Sonia de Beaufort
Plutone Paul Gérimon
Caronte Jean Vendassi
Acetro Joseph Cornwell
Aminta Rufus Müller
Tirsi Bruno Karl Boes
Venere Isabelle Lopez
Fortuna, Seconda damigella Leonore von Falekenshausen
Anna, Terza damigella Katharina Kammerloher
Mercurio Bernhard Landauer

DATE D’ENREGISTREMENT septembre 1993
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Maguelone
DISTRIBUTION Intégral
DATE DE PRODUCTION 1998
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – novembre 1999 – appréciation 5 / 5

« Le coffret…repose sur les enregistrements des représentations de mai-juin 1993, à la chapelle du lycée Corneille de Rouen »… »Cette Euridice révèle de la part du chef un parti pris de théâtralisation parfois un peu excessive, mais qui le grand mérite d’éviter toute monotonie dans l’enchaînement des ariosi. Les tempi sont judicieusement contrastés, la mise en scène rythmique impeccable : la direction est nerveuse et précise…Au plan vocal, on retiendra l’excellente prestation de Françoise Masset, qui cumule les rôles de la Tragedia et de Dafne. Son timbre est agréable et clair, et elle fait montre de précision et de sensibilité musicale dans la réalisation des ornements. Isabelle Poulenard, « vedette » de cet enregistrement, campe une Ninfa de bon aloi. On mentionnera aussi la qualité de l’Euridice de Katalin Karolyi, et les mérites de Sonia de Beaufort dans le bref rôle de Proserpina. Côté masculin, l’Orfeo d’Olivier Lallouette est fort honorable, malgré une tendance à détimbrer dans les passages piano. Paul Gérimon (Plutone) possède une voix de basse d’une belle ampleur. Deux petites déceptions toutefois le Caronte de Jean Vendassi, dont l’émission très nasalisée manque de corps, et l’Acerto de Joseph Cornwell, à la justesse parfois discutable, et au style trop maniéré, frisant le mauvais goût. »

 Goldberg – automne 1998 – appréciation 3 / 5

  « Captée à l’opéra de Normandie en 1993, cette bande s’impose par sa fluidité et sa vitalité. Elle comble un vide discographique depuis l’approche historique mais dépassée d’Angelo Ephrikian. Certes, le plateau vocal n’est pas parfait. La captation live en grossit les limites mais l’implication générale des chanteurs et la sensibilité du continuo rendent justice à une oeuvre encore méconnue qui a souffert de sa « rivale » montéverdienne.