Des sites pour les internautes mélomanes comme s’il en pleuvait !

Des sites pour les mélomanes internautes comme s’il en pleuvait !

Mais mieux vaut parler anglais ! sinon passez votre chemin devant Opera Glass, qui propose une base de données sur l’opéra somme toute limitée, ou Andante que Le Monde de la Musique nous annonce comme la future référence – avec quand même un point d’interrogation – « pour connaître l’actualité de la musique classique »; Difficile de juger pour l’instant de cette belle ambition car, pour ma part, je n’ai pu dépasser la page d’accueil.

L’incontournable Operabase, lui au moins, est polyglotte, ou fait semblant, car la partie la plus intéressante, le Grove Dictionary of Opera et le Corpus Opera Ressources Pages, comme leur nom l’indique, sont exclusivement anglophones. Quant aux « cinq des principaux journaux mondiaux » qui fournissent les « Informations et critiques », aucun journal français dans le lot !

Le Concertographe, lui aussi, joue anglais et français. Branché sur l’actualité mondiale, avec des critiques des principales représentations.

Un qui parle vraiment français, c’est Altamusica. Un site « professionnel », en direct sur l’actualité, faisant appel à des signatures connues. Un site riche, agréable à consulter. Mais la rédaction est-elle à l’écoute des internautes ? On peut en douter : personne ne répond aux courriers. Dommage ! (*)

Un peu dans la même veine, Concertclassic, nouveau venu, surtout orienté vers les concerts, avec une belle base de recherche.

Par contre Allegro, après une page d’accueil alléchante, ne tient pas ses promesses, et se montre bien avare de liens.

En fin de compte, c’est peut-être sur les sites persos, créés par des amateurs passionnés, qu’on trouve le plus de valeur ajoutée. Alors n’hésitez pas à voguer vers La musique classique, Opus, MusiqueWeb, Musique baroque, Critiques de disques, et beaucoup d’autres dont vous trouverez les liens au passage.

Et n’oubliez pas de revenir sur Le magazine de l’opéra baroque, qui s’actualise et s’enrichit en permanence.

(*) Altamusica s’en est fort civilement excusé. Dont acte.

 

Juillet/Août 2000