Orfeo (Nikolaus Harnoncourt)

VHS_Orfeo

COMPOSITEUR Claudio MONTEVERDI
LIBRETTISTE Alessandro Striggio

 

ORCHESTRE Ensemble Monteverdi de l’Opéra de Zürich
CHOEUR Choeur et Ballet de l’Opéra de Zürich
DIRECTION Nikolaus Harnoncourt
MISE EN SCENE Jean-Pierre Ponnelle
DECORS Gerd Janda
COSTUMES Pet Halmen
CHOREGRAPHIE Max Natiez
Orfeo Philippe Huttenlocher
Euridice Dietlinde Turban
Musica, Speranza Trudeliese Schmidt
Messagiera, Proserpina Glenys Linos
Plutone Werner Gröschel
Caronte Hans Franzen
Ninfa Suzanne Calabro
Apollo Roland Hermann
Pastor Peter Keller
Pastor, Spirito Francisco Araiza
Pastor, Spirito Rudolf A. Hartmann
Pastor Christian Boesch
Pastor, Spirito Joszef Dene
DATE D’ENREGISTREMENT 1977
LIEU D’ENREGISTREMENT Opéra de Zürich
ENREGISTREMENT EN CONCERT non
EDITEUR Decca
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1978/1988

A paru également en CDV (1991)Orfeo_CDV Critique de cet enregistrement dans :

  • Opéra International – février 1992appréciation 2 / 5

« Quelle tristesse de ne pas avoir capté les productions de Jean-Pierre Ponnelle et de l’Opéra de Zürich sur le vif ! Au contraire Ponnelle a préféré tourner les films en studio, Harnoncourt enregistrant de nouvelles intégrales pour servir de bande son. Les interprètes miment leur rôle, rendant absurde le discours théâtral…La dramaturgie de Monteverdi s’estompe et perd son impact…Philippe Huttenlocher a certes belle allure en Orfeo, mais aucune puissance dramatique, figé derrière son chant de baryton à l’émission dure et rêche. »

  • Le Monde de la Musique – juillet/août 1989 – appréciation 2 / 5

« Visiblement influencé par les délires esthétiques chers à Fellini, Ponnelle recrée une cour mantouane décadente, où des duchesses fardées à la truelle réagissent passionnément aux péripéties du premier chef-d’oeuvre de l’opéra. mais ce ne sont pas les gros plans de ces monstres antédiluviens qui sont, à la longue, les plus éprouvants. Bien plus pénible est le parti-pris de grasse bouffonnerie qui transforme les aventures du malheureux Orphée en pastorale gaillarde dans un écrin de rocaille. Tout cela est très virtuose, très imaginatif, très talentueux…Mais on rêve à une vision plus légère, plus aérée de l’ouvrage….Trop, c’est trop. Les chanteurs en font beaucoup, la caméra est insistante, et Harnoncourt s’essaye à la brutalité…Ouf, de l’air ! »