VENERE E AMORE |
COMPOSITEUR |
Alessandro SCARLATTI |
LIBRETTISTE |
ORCHESTRE | Orchestre Baroque Savaria |
CHOEUR | |
DIRECTION | Pal Nemeth |
Venere | Monika Gonzalez | soprano |
Amore | Andrea Ulbrich | mezzo-soprano |
DATE D’ENREGISTREMENT | 2-4 avril 2002 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Studio Hungaroton |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Hungaroton Classic |
DISTRIBUTION | Intégral |
DATE DE PRODUCTION | 2003 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 ( serenata « Il Trionfo dell’Onesta« ) |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Classica/Répertoire – février 2004 – appréciation 5 / 10
« Deux oeuvres mineures de Scarlatti composent cet enregistrement, deux sérénades galantes mettant en scène l’une le triomphe de l’honnêteté sur Cupidon, l’autre Vénus et son fils l’Amour vantant ses victoires. Ersatz d’opéras, interdits par le pape À Rome lorsque Scarlatti est au service d’Ottoboni, mais sans vrai schéma dramatique, exportées sans grand succès à Naples comme Venere e Amore, ces compositions pour le plein air ou le théâtre privé sont charmantes mais d’un intérêt secondaire. Reste la curiosité au disque d’un volet du travail de Scarlatti peu connu. »
Diapason – novembre 2003 – appréciation 3 / 5
« L’attrait majeur de ce disque, tel que le revendique la couverture – » First recording » -, est hélas un leurre : les deux sérénades (1695 et 171)6) enregistrées ici l’avaient déjà été. Il Trionfo deIl’Onesta (qu’on trouve aussi sous le titre de « Cupido e Onestà ») a pris place dans le quatrième volume de l’intégrale des cantates de Scarlatti entreprise par l’Arcadian Academy de Nicholas McGegan (DHM). Quant à « Venere e Amore », elle fut gravée en son temps par Michèle et Henri Ledroit (Solstice). Cette nouvelle version ne bouleverse pas la discographie, si ce n’est qu’elle propose un intelligent couplage d’oeuvres dans lesquelles l’Amour (soprano) se voit respectivement confronté à son adversaire, la Chasteté, et à sa mère, Vénus (mezzo). Németh dirige sans temps mort mais à la hussarde ces partitions graciles, dans lesquelles chaque inflexion porte une intention rhétorique, et son orchestre ne présente guère d’attraits (dans la première cantate, les cordes détonent souvent, à l’instar de la flûte, trop basse au début de la seconde). Les chanteuses possèdent un certain abattage – la soprano surtout, assez convaincante dans 1e registre di bravura – mais la diction n’est pas leur fort, non plus que le rendu des textes ou des affects. En somme une parution guère utile, sans être indigne. »