CD L’Uccellatrice

L’UCCELLATRICE

COMPOSITEUR

Niccolo JOMMELLI

LIBRETTISTE

 

ORCHESTRE Orchestra da Camera Milano Classica
CHOEUR
DIRECTION Vanni Moretto

Mergellina Emanuela Galli
Don Narciso Luciano Grassi

DATE D’ENREGISTREMENT
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Dynamic
DISTRIBUTION Codaex
DATE DE PRODUCTION octobre 2003
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – mars 2004 – appréciation 3 / 5

« A l’instar du prétexte dramatique – le fat Don Narciso tombe (au propre comme au figure) dans les filets d’une belle oiseleuse – la partition reste un brin convenue, même si l’on appréciera les airs « animaliers », dont l’un imite le chant des oiseaux et l’autre l’aboiement des chiens…

On a adjoint aux deux brèves parties de l’intermède deux ouvertures plus ambitieuses, mais il semble qu’on ait en revanche coupé un da capo par-ci, par-là… L’orchestre, moderne, n’est pas mauvais (de beaux cors, notamment) mais manque passablement de poésie, et le continuo est pour le moins prosaïque. La soprano possède un joli timbre, ornemente agréablement, mais reste indifférente au texte ; le ténor de caractère offre des attraits complémentaires. En somme, un disque réservé aux inconditionnels de Jommelli et aux collectionneurs. »

Opéra International – janvier 2004 – appréciation 2 / 5

« Niccolo Jommelli appartenant à la longue liste des compositeurs majeurs du XVIIIe siècle dont l’oeuvre lyrique est aussi intéressant ‘ historiquement et musicalement ‘ que négligé de nos jours, toute nouvelle parution pourrait être un événement. A condition que cette parution échappe à la médiocrité, ce qui n’est pas le cas ici. Aux côtés d’un Traetta ou d’un Gluck, nous savons quelle place tient le compositeur dans l’évolution de l’opéra sérieux. Bien que ne s’agissant ici ‘que’ d’une pièce comique, elle n’en est pas moins marquée par les conceptions musicales et théâtrales du compositeur. Nous retrouvons ainsi le rôle développé et dramatique confié à l’orchestre et aux instruments solistes, notamment les vents.

La présente interprétation se caractérise malheureusement par des performances vocales plus que moyennes ‘ soprano manquant de légèreté, instable et à l’émission serrée, ténor à la voix mal soutenue, hors style et sonnant plus comme un vieux barbon que comme un jeune galant ‘ un orchestre juste correct avec un continuo d’une totale platitude et, enfin, une mauvaise prise de son live qui fait sonner le tout dans une acoustique de salle de bains.

De cette savoureuse pièce créée avec grand succès à Venise en 1750 et qui voit une oiseleuse prendre à ses filets un jeune noble, ne reste ici qu’une parution anecdotique réservée au mélomane collectionnant les intermezzi ou les enregistrements de compositions de Jommelli. »