CD Tito Manlio (direction Vittorio Negri)

TITO MANLIO

Tito Manlio - 33 tTito Manlio - CD

COMPOSITEUR

Antonio VIVALDI

LIBRETTISTE

Matteo Noris

 

ORCHESTRE Orchestre de Chambre de Berlin
CHOEUR Choeurs de la Radio de Berlin
DIRECTION Vittorio Negri

Tito Manlio Giancarlo Luccardi basse
Manlio RoseWagemann mezzo-soprano
Servilia Julia Hamari mezzo-soprano
Vitellia Birgit Finnilä contralto
Lucio Margaret Marshall soprano
Lindo Domenico Trimarchi basse
Decio Norma Lerer mezzo-soprano
Geminio Claes H. Ahnsjö ténor

DATE D’ENREGISTREMENT 1977
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Philips
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1978/1996
NOMBRE DE DISQUES 4 (5 x 30 cm à l’origine)
CATEGORIE ADD

Premier enregistrement mondial – version révisée par Franz Giegling

Critique de ce disque dans :

Diapason – avril 1996 – appréciation 4 / 5 – technique 5,5

« Une partition luxuriante, restituée par Vittorio Negri dans sa scrupuleuse intégralité, récits compris, et qui renferme trente-cinq airs, un duo, un choeur et un foisonnement instrumental, avec timbales, trompettes, cors, heutbois, basson et flûte à bec…La conception de Negri se teinte d’un indéfinissable mélange de sérieux et d’humour, d’exaltation guerrière et de tendresse amoureuse. Si la phalange orchestrale est somptueuse, la distribution est inégale. Margaret Marshall, à la voix longue et malléable, et Domenico Trimarchi, stylé et d’un beau timbre, dominent.Un cran au dessous, Giancarlo Luccardi un peu ingrat…, Birgit Finnilä, plus intellectuelle que viscérale, et Julia Hamari, à la diction un peu molle. »

http://perso.wanadoo.fr/alexandre.s/baroque.htm

 « pour l’époque, c’est génial, mais maintenant, cela en devient pitoyable »

Crescendo – avril/mai 1996 – appréciation 9 / 10- technique 7 / 10

« Paru en 1977, l’enregistrement de Vittorio Negri avait fait l’unanimité…C’est avec une aisance confondante et un sens inné de l’italianita qu’il négocie les nombreuses circonvolutions d’une oeuvre longue et complexe, riche en rebondissements plus ou moins brutaux…Une très belle distribution au sein de laquelle brillent particulièrement deux basses souveraines (Luccardi et Trimarchi), un ténor énergique et vaillant (Ahnsjö), et une soprano élégante et stylée (Marshall)…Un orchestre attentif mais pas toujours très souple, un continuo inventif mais un peu bavard…Les récitatifs, trop lourds, trop raides, accusent leur âge…et rendent l’écoute intégrale un peu fastidieuse. »

 Opéra International – mars 1996 – appréciation 2 / 5

« Publié en 1978 (mais gravé l’année précédente), pour célébrer le tricentenaire de la naissance de Vivaldi, cet enregistrement de Tito Manlio laisse très insatisfait. L’inadéquation des choix musicaux empêche même d’en entrevoir les réelles quali-tés. Au premier chef (!), Vittorio Negri. Sous quelque angle que ce soit, ses choix – si tant est qu il ait su ou voulu en faire -, sont imperceptibles. Sans flamme ni imagination, son travail n’a pour seul mérite qu’une certaine propreté ; chaque air est à peu près en place, et même trop : une fois que le trio tempo-articulation-dynamique initial est installé, il ne bouge pas d’un iota. Méconnaître à ce point l’opera seria, laisse pantois : malgré leur visage morne, les arie sont encore préférables aux récitatifs, où il ne se passe rigoureusement rien : un comble dans une forme où les récitatifs sont l’action, et les arie le commentaire de la-dite action. Par mansuétude, évoquons seulement le catastrophique – parce que logorrhéique et indiscret – continuo réalisé au clavecin (ici à punaises), par Jeffrey Tate.

Autre erreur, la distribution…la présente distribution ne comporte qu’un rossinien (Domenico Trimarchi), mais dans le registre bouffe, plus Margaret Marshall, et six autres chanteurs qui, à des titres divers, sont à la peine. Les mérites de Trimarchi ne sont plus à vanter, mais si évidents que Negri aurait dû lui confier le rôle titre. Quant à Marshall – elle aussi dans un rôle secondaire – elle triomphe sans difficulté des divers écueils ses airs « de chasse », puis avec trompette obligée, la montrent vaillante et agile. A l’exception du ténor Claes H. Ahnsjö et de la très musicienne Julia Hamari (mais dans un rôle trop grave pour elle), le reste du plateau est aussi rigide que terne : le monochrome Giancarlo Luccardi (Tito), ou la pesante et engorgée Rose Wagemann (Manlio), en sont la triste preuve. Et encore, nous jetterons un voile d’oubli sur Birgit Finnilä (Vitellia), prototype de ces mezzos qui s’obstinent à endosser les habits d’une alto, qu’elles ne sont pas. »

   Vivaldi – Roland de Candé – juin 1994

 « Version agréable aux belles sonorités de cordes et très enrichie d’instruments à vent, voulus par Vivaldi. Manque un peu de vie, ça et là. Les voix sont belles mais pas transcendantes…Vittorio Negri conduit à merveille cette importante entreprise. »