CD Il Teuzzone (direction Sandro Volta)

IL TEUZZONE

Il Teuzzone

COMPOSITEUR

Antonio VIVALDI

LIBRETTISTE

Apostolo Zeno

 

ORCHESTRE Orchestra dell’Opera Barocca di Guastalla
CHOEUR
DIRECTION Sandro Volta

Troncone Mauro Pagano ténor
Teuzzone Maurizia Barazzoni soprano
Zidiana Fernanda Piccini alto
Zelinda Susanna Bortolanei alto
Cino Angelo Manzotti sopraniste
Sivenio Marcello Lippi basse
Egaro Andrea Favari basse
Argonte Mauro Pagano ténor

DATE D’ENREGISTREMENT 1996
LIEU D’ENREGISTREMENT Teatro Communale « Ruggeri » – Guastalla – Italie
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Allegro / Tactus
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION août 1997
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Le Monde de la Musique – novembre 1997 – appréciation 2 / 5 – technique 8

« Les chanteurs montrent de trop graves lacunes pour ne pas gâcher l’enthousiasme : basses à l’intonation douteuse ou mezzo-sopranos pas très justes…L’excellente phalange orchestrale, nerveuse et dense, rend encore plus regrettable cette distribution boiteuse. »

Opéra International – juin 1997 – appréciation 5 / 5

« A la tête de l’Orchestra dell’Opera Barocca di Guastalla, Sandro Volta dirige avec un beau sens poétique et un certain goût des contrastes. Parmi les interprètes, il faut d’abord saluer le Cino de Angelo Manzotti, superbe contraltiste qui, après avoir tenté de s’imposer dans le travesti de Rossini, s’est enfin décidé à servir les rôles de castrat du XVIIIe siècle, avec un rare bonheur et une grande maîtrise de la vocalisation, surtout dans l’air  » Taci perpoco ancora ». Marcello Lippi, avec des sonorités qui évoquent Nicolas Rivenq, à mi-chemin entre la basse et le baryton, néglige un peu trop les récitatifs, mais retrouve son aplomb dans les airs de Sivenio. Avec son mezzo ample et sonore, Susanna Bortolanei, parfois gênée par une tessiture un peu trop grave, réussit à donner tout son poids vocal à Zelinda, face à la Zidiana aux nobles accents de Fernanda Piccini (une autre mezzo), qui manque de souplesse dans les vocalises. Pour Teuzzone enfin, il aurait sans doute fallu la Marilyn Horne de l’âge d’or, en particulier dans l’air « Di trombe guerriere », qui ouvre le deuxième acte. Maurizia Barazzoni relève le défi avec dignité, et une voix au timbre chaud et impérieux. »