TESEO |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
Nicolas Haym, d’après Philippe Quinault |
ORCHESTRE | Les Musiciens du Louvre |
CHOEUR | |
DIRECTION | Marc Minkowski |
Teseo | Eirian James | mezzo-soprano |
Medea | Della Jones | mezzo-soprano |
Agilea | Julia Gooding | soprano |
Egeo | Derek Lee Ragin | contralto |
Clizia | Catherine Napoli | soprano |
Arcane | Jeffrey Gall | contralto |
DATE D’ENREGISTREMENT | janvier 1992 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Salle Wagram – Paris |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Erato |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1992 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement :
Télérama – fff
Diapason – décembre 2001
« Un Teseo flamboyant, avec Della Jones incomparable, Eirian James à son meilleur »
Le Monde de la Musique – novembre 1992 – appréciation 4 / 5
« Minkowski dispose en Della Jones de la plus crédible des magiciennes, redoutablement investie dans son rôle, dont elle projette le texte avec une incomparable efficacité. Le Teseo d’Eirian James possède un impact vocal et une personnalité certains, tandis que le timbre de Julia Gooding n’apparaît pas toujours très construit et que Catherine Napoli n’a, dans un rôle ingrat, que sa viruosité à offrir. Ce sont les hautes-contre qu’éprouve le plus la direction frénétique de Minkowski. Le parti pris théâtral est ici puissamment affirmé, mais parfois au détriment des chanteurs. »
Répertoire – appréciation 9 / 10
Opéra International – octobre 1992 – appréciation 4 / 5
« La direction de Minkowski est d’une vigueur et d’une quasi-hystérie (maîtrisée) hallucinantes, qui nous laissent parfois au bord de la saturation…Heureusement; les talents de colriste et la fibre lyrique de ce chef particulièrement à l’aise dans les débordements fougueux nous valent aussi de vrais bijoux parmi les airs lents. Minkowski est parfaitement secondé par les Musiciens du Louvre, en constant progrès, ici à son meilleur, d’une virtuosité et d’un engagement remarquables…Le continuo est très varié et les effets toujours en situation, les récitatifs sont d’ailleurs parfois d’une intensité dramatique frappante…Della Jones, même à la voix altérée, reste un e très grande chanteuse baroque : elle possède l’aplomb, la rigueur technique et, surtout, l’exaltation intérieure face à la colorature, le legato et l’art du dire, essentiel pour les récitatifs…Elle utilise les fractures de sa voix pour composer un personnage de sorcière en furie qui ne laisse pâa indifférent…Eirian James, à ses côtés, tire bien son épingle du jeu : son timbre s’est apauvri, l’aigu raccourci et l’émission raidie, mais son joli timbre s’épanouit encore…Julia Gooding, malgré une touchante suavité, reste bien courte de timbre et d’expression. Des deux contre-ténors, Derek Lee Ragin est le meilleur, égal à lui-même, étourdissant dans la colorature…L’engagement dramatique de Jeffery Gall reste convaincant, et il a de bons moments. »