Saints en J

Jacinthe (PR : Cynthia) : Jacinthe de Mariscoti, née à Vignarello en 1585, mondaine, entra au couvent et devint une nonne très pieuse. Morte en 1640. Nom issu du grec « hua kinthos ». Fête le 30 janvier.

Jacob (PR : Jagu, Jacut) (23 juillet) : fils d’Isaac et de Rébecca, vers 1750 avant J.-C., patriarche du peuple juif, ancêtre de Jésus. Il ravit son droit d’aînesse à son frère Esaü, épousa les filles de son oncle Laban, Lia, puis Rachel. Ses enfants sont les douze Patriarches qui s’établirent en Egypte. Nom hébreu (Dieu récompense). Fête le 20 décembre, avec Abraham et Isaac.

Jacqueline (PR : Jackie, Jacquemine, Jacquette, Jacquine, Jacquotte) (8 février) : noble romaine, accueillit saint François d’Assise lorsqu’il vint à Rome, et devint son amie. Veuve en 1210, elle vécut pieusement à Assise, et mourut en 1274 (1239). Son corps repose dans la basilique près de la tombe de saint François. Béatifiée. Fête le 8 février.

Jacques (PR : Diego, Jacquemin, Jacquine, Jacky, Jacme, James, Jim, Jakez, Jakezig, Jakou) (Giacomo) :

. Jacques le Majeur (25 juillet) (25 juillet), né à Bethsaïde, fils de Zébédée et de Salomé, frère de saint Jean l’Evangéliste. Comme ce dernier, il vécut d’abord à Capharnaüm comme pêcheur. Apôtre, son caractère impétueux le fit surnommer par le Christ « Fils du tonnerre ». Il fut considéré comme le principal apôtre de l’Eglise primitive. En 40, il partit évangéliser l’Espagne. De retour à Jérusalem, en 44 (42 ?), il fut martyrisé, puis décapité, sur ordre d’Hérode Aggripa Ier, petit-fils d’Hérode le Grand, roi de Judée de 37. Son corps fut ramené en Galice par deux de ses disciples, puis enterré dans un champ qui fut indiqué par une étoile mystérieuse, et qui fut appelé le champ de l’étoile (« campus stellae »), et retrouvé par un ermite en 813. On y construisit un sanctuaire où affluèrent les pèlerins qui en ramenaient une coquille appelée coquille St Jacques. Ses reliques sont conservées à Compostelle. Patron des chapeliers, des pèlerins, des pharmaciens. Patron de l’Espagne, du Guatemala, du Nicaragua, de l’Uruguay. Invoqué contre les rhumatismes. Il est représenté avec le bourdon, gros bâton de pèlerin, et une coquille Saint-Jacqcues soit dans la main, soit à son chapeau à large bord, chapeau traditionnel des pèlerins. Il serait apparu à Charlemagne pour lui désigner la Voie lactée, reflet du ciel de route de Compostelle. Nom issu de l’hébreu « Ya’agobh » (Jacob, celui qui supplante). Dicton : « Si Saint-Jacques est serein, L’hiver sera dû et serein ». Fête le 25 juillet.

. Jacques le Mineur (ou le Juste) (3 mai), apôtre, fils de Cléophas (Alphée), cousin de Jésus, sans doute par la Vierge Marie, ancien cultivateur, martyrisé à Jérusalem, dont il fut le premier évêque, en 62. Il fut lapidé (ou précipité du haut du temple), en 66 sur ordre du sanhédrin, tribunal des anciens juifs à Jérusalem. Son corps repose à Rome avec celui de saint Philippe. Fête le 3 mai (avec Philippe) (11 mai).

. Jacques de Nisibe, né en 270 à Nisibe, évêque de Nisibe, adversaire de l’arianisme, assista au concile de Nicée, libéra Nisibe assiégée par les Perses, mort en 350. Docteur de l’Eglise syriaque. Fête le 15 juillet.

. Jacques de Tarentaise, disciple de saint Honorat de Lérins, premier évêque de Tarentaise au Vème siècle. Fête le 16 janvier.

. Jacques de Voragine, né à Varase en 1230, dominicain, archevêque de Gênes, auteur de la Légende dorée, recueil de vies de saints, mort en 1298. Béatifié. Fête le 13 juillet.

. Jacques de la Marche (28 novembre), né à Monteprandone, près d’Ancône, en 1389, franciscain à Assise en 1416, disciple de saint Bernardin de Sienne, maître et compagnon de saint Jean de Capistran, prédicateur en Europe Centrale. Il mena une vie d’ascèse, et combattit les hérétiques. Mort en 1479 près de Naples. Fête le 28 novembre.

Jagu (ou Jacut) : né vers 460, fils de saint Fragan et de sainte Gwenn, frère jumeau de saint Guéthenoc., frère aîné de saint Guénolé et sainte Clervie. Il fut confié, avec Guéthenoc, à saint Budoc dans l’île Lavret. Il s’établit à Landoac, sur le site de Saint-Jacut-de-la-Mer. Ses reliques furent transportées à Saint-Jacut-les-Pins pour échapper aux Normands, en 878. Chapelle dédiée à Plestin-les-Grèves (Finistère). Fête le 8 février.

Janvier (Gennaro) (19 septembre) : né vers 250, évêque de Bénévent, ville-forte près de Naples, martyr à Pouzzoles en 305. Patron de la ville de Naples qui conserve une fiole de sang coagulé qui, depuis 1389, se liquéfie le jour de sa fête et en cas de grand danger. Dicton : « Qui sème à la Saint-Janvier De l’an récolte le premier ». Fête le 19 septembre.

Jaouen (PR : Jaoua, Joévin) (2 mars) :

. Jaouen, ermite de l’île de Batz, vint ensuite en Bretagne. Fête le 2 mars.

. Jaouen, originaire de Grande-Bretagne, accompagne son oncle saint Pol Aurélien en Bretagne, s’établit à Lampaul-Ploudalmézeau, où un taureau détruit sa hutte à quatre reprises. S’instruit à Landévennec, évangélise la région du Faou, fonde un monastère à Daoulas. Succède à saint Pol Aurélien comme évêque du Pays de Léon. Mort à Braspart vers 554. Tombeau à Plouvien (Finistère). Nom issu du breton « iou » (puîné), ou du latin « Jovis » (Jupiter). Fête le 2 mars.

. Jaouen, enterré à Porz-ar-Grez, près de Plouvien, en Finistère, au VIème siècle. Fête le 2 mars.

Jason : martyr, aurait hébergé saint Paul à Salonique. Fête le 12 juillet.

Jean (PR : Hans, Ivan, Jack, Jehan, Johan, Joan, Joanny, Johann, John, Johnny, Juan, Yann, Yannick, Yoann, Yvan) (Géo : Jans, Jouan, Juan) (Gian, Giovanni) :

. Jean-Baptiste le Précurseur (24 juin), né à Aïn-Karim, fils de Zacharie et de sainte Elisabeth, cousin de Jésus. Il alla prier dans le désert, puis se rendit sur les bords du Jourdain où il annonça l’imminence du royaume de Dieu. Il donna le baptême au Christ sur les bords du Jourdain, et le désigna comme l’Agneau de Dieu. Ayant reproché à Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand, tétrarque de Galilée, sa vie scandaleuse (il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère, mère de Salomé), il fut enfermé dans la forteresse de Machérus. A la demande de Salomé, il fut décapité, et sa tête lui fut apportée sur un plat, en 31. Né un 24 juin, mort un 21 août. Patron des couteliers, des oiseliers, des peaussiers, des rémouleurs, des tonneliers. Invoqué contre la grêle et l’épilepsie. Patron de la Jordanie. Représenté vêtu d’une peau de mouton, tenant une croix, un agneau pascal à ses pieds, levant les yeux au ciel pour regarder la colombe de l’Esprit-Saint qui descendit du ciel lorsqu’il baptisa Jésus. Nom issu de l’hébreu « Jo », abréviation de « Yaveh » (Dieu) et de « hanan » (miséricordieux). Dictons : « S’il pleut à la Saint Jean (24 juin), Guère de vin ni de pain », « Après la Saint Jean, si le coucou chante, L’année sera rude et méchante ». Fête le 24 juin (nativité, dite fête de Saint-Jean d’été) et le 29 août (décollation).

. Jean l’Evangéliste ou l’Apôtre (27 décembre) (27 décembre) (6 mai), fils de Zébédée et de Salomé, frère de saint Jacques le Majeur. Disciple de saint Jean-Baptiste, puis disciple préféré de Jésus, il prépara le repas de la Cène avec Pierre. Jésus appelait Jean et Jacques les « fils du tonnerre », en raison de leur caractère impétueux. C’est à lui que Jésus confia sa mère avant de périr. Il reconnut le premier le Christ ressuscité. Il se rendit à Jérusalem et à Ephèse, fondant des Eglises. Plongé à Rome dans une chaudière d’huile bouillante, il en réchappa et fut exilé à Patmos sous Domitien, où il écrivit l’Apocalypse. Il fut surnommé l' »Aigle de Patmos », car seul l’aigle regarde le soleil en face. Il est également l’auteur du 4ème Evangile et de trois épîtres mystiques. Son attribut est l’aigle. Il subit le martyre sous Domitien, empereur romain de 81 à 96, le 6 mai, devant la Porte Latine, à Rome. Selon d’autres sources, il mourut à Ephèse vers 104. Patron des imprimeurs, des libraires, des théologiens, des vignerons (fête de Jean-Porte Latine, le 6 mai). Représenté avec un calice avec des serpents. Patron de l’Asie Mineure. 179 communes de France portent son nom. Fête le 27 décembre (dite fête de Saint-Jean d’hiver).

. Jean, avec son frère Paul, officiers, martyrs à Rome sous Julien l’Apostat, en 362. Fête le 26 juin (avec Paul).

. Jean-Chrysostome (27 janvier), né à Antioche vers 340, moine, prêtre en 386, évêque de Constantinople en 398, célèbre pour son éloquence, surnommé « Bouche d’or ». Un des quatre grands Docteurs et Père de l’Eglise grecque, Patriarche de Constantinople, déclaré par Pie X patron des orateurs chrétiens. Il mourut en 407, en exil à Comane, dans le Pont, pour avoir critiqué l’inconduite de l’impératrice Eudoxie, épouse d’Arcadius. Son éloquence sauva Eutrope, eunuque arménien, ministre d’Arcadius, menacé par Eudoxie. Non canonisé. Patron des speakers. Fête le 27 janvier (13 septembre).

. Jean Ier, né en Toscane en 470, pape de 523 à 526, mort à Ravenne. Il fut emprisonné par Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, et mourut en prison. Fête le 18 mai.

. Jean Climaque, le Scolastique, né en Palestine vers 535, solitaire au Sinaï puis abbé, docteur de l’Eglise, disciple de Grégoire de Naziance, mort vers 606 au couvent du mont Sinaï où il s’était retiré. Auteur d’un ouvrage appelé « Klimax » (échelle). Fête le 30 mars.

. Jean l’Aumônier, né vers 556 à Amathonte, en Chypre, marié puis veuf, donna ses biens aux pauvres, patriarche d’Alexandrie en 608, mort à Amathonte. Patron de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Fête le 23 janvier.

. Jean Damascène, né à Damas, de son nom Mansour, disciple du moine Cosmas, moine à Saint-Sabas, près de Jérusalem, prêtre en 735, docteur de l’Eglise grecque, mort en 749. Auteur de la « Source de la Connaissance », il combattit l’hérésie iconoclaste. Fête le 6 mai (4 décembre) (27 mars).

. Jean Gualbert (12 juillet), né à Florence, soldat, fit grâce au meurtrier de son frère, converti en voyant un crucifix inclinant la tête, bénédictin, fonda la branche de Vallombreuse, mort en 1073. Fête le 12 juillet.

. Jean de Matha (8 février), né à Faucon, près de Barcelonnette, en 1160 (1169), fondateur de l’ordre des Trinitaires de Saint-Félix de Valois, voués au rachat des chrétiens captifs des musulmans, , mort en 1213 à Rome. Fête le 8 février.

. Jean de Verceil, dominicain, général de l’ordre en 1264, mort à Montpellier en 1283. Béatifié.

. Jean Ruysbroeck, né en 1294, vécut à Groenendael, en Brabant, sous la règle des chanoines de Saint-Augustin, mort en 1381. Béatifié.

. Jean Népomucène, né près de Prague en 1330, chapelain à la cour de Wenceslas IV, martyr du secret de la confession en 1383. Fête le 16 mai.

. Jean Dominici, né vers 1360 à Florence, dominicain, archevêque de Raguse, cardinal, tenta de convertir les Hussites, mort à Bude en 1419. Béatifié.

. Jean de Capistran (23 octobre), né à Capistrano, près de L’Aquila, en 1386, jurisconsulte, gouverneur de Pérouse, se fit franciscain, disciple de saint Jacques de la Marche, grand prédicateur. Il participa à une croisade et à la victoire sur les Turcs à Belgrade en 1456, mort peu après au couvent de Ilok. Fête le 23 octobre (28 mars).

. Jean de Kenty, né vers 1403 en Pologne, étudiant, professeur à Cracovie, puis prêtre, pèlerin de Rome, mort en 1473. Fête le 20 octobre.

. Jean de Saint-Facond, espagnol, ermite de Saint-Augustin, prédicateur à Salamanque, mort en 1479. Fête le 12 juin.

. Jean Fisher, né à Beverley, en Angleterre, vers 1469, cardinal, décapité en 1535 pour s’être opposé au divorce d’Henry VIII. Fête le 22 juin.

. Jean de Dieu (8 mars), né Jean Ciuddad à Montemore Novo, au Portugal, en 1495, s’enfuit à 8 ans, devint berger en Espagne, refusa le mariage, s’engagea dans l’armée, dont il fut chassé, puis alla combattre les Turcs en Hongrie. Il revint en Espagne en 1536, se convertit, et fonda l’ordre des Frères de la Charité, ou des Hospitaliers, pour que les malades soient mieux traités dans les hôpitaux. Mort à Grenade en 1550. Patron du personnel hospitalier, des relieurs. Fête le 8 mars.

. Jean d’Avila, prêtre de Tolède, prédicateur et mystique, mort en 1569. Béatifié.

. Jean de la Croix (24 novembre), né à Ontiveros en 1542, de son nom Jean Yépez, théologien espagnol, docteur de l’Eglise, mort en 1591. Il fut confesseur au monastère des Carmélites dont Ste Thérèse d’Avila était la prieure, et travailla avec elle à la fondation de l’ordre des carmes déchaussés (ou déchaux). Fête le 14 décembre (24 novembre).

. Jean Leonardi, seigneur de Toscane, fonda les Clercs réguliers de la Mère de Dieu, puis le Collège romain de la Propagande, mort en 1609. Béatifié. Fête le 10 octobre.

. Jean Berchmans, né en Brabant, scolastique de la Compagnie de Jésus, mort à Rome en 1621. Fête le 13 août (14 août).

. Jean de Brébeuf, né à Condé-sur-Vire en 1593, missionnaire au canada, chez les Hurons, martyrisé par les Iroquois en 1649. Fête le 16 mars (26 septembre).

. Jean-François Régis (16 juin), jésuite, dit l’Apôtre du Vivarais, né à Foncouverte en 1597, mort à La Louvesc en 1640. Il convertit de nombreux protestants. Fête le 16 juin.

. Jean de Lalande, né à Dieppe, massacré au Canada par les Iroquois, avec saint Isaac Jogues. Fête le 18 octobre.

. Jean Eudes (19 août) (19 août), né à Ri (Orne) en 1601, entra dans la Société des prêtres de l’Oratoire, missionnaire de la Normandie, fondateur de la congrégation des Eudistes, ou de Jésus-et-Marie, et la société de Notre-Dame-de-Charité-du Refuge, mort à Caen en 1680. Il fut un des initiateurs de la restauration du catholicisme au XVIIème siècle. Canonisé en 1925. Fête le 19 août.

. Jean-Baptiste de la Salle (19 mai) , né à Reims en 1651, entra au séminaire Saint-Sulpice, mais, orphelin, dut s’occuper de ses 6 frères et soeurs. Prêtre en 1678, il fonda la congrégation des Frères des Ecoles chrétiennes, à Reims, mort en 1719, au noviciat des Frères, à Rouen. Patron des enseignants chrétiens. Fête le 15 mai (7 avril).

. Jean-Baptiste de Rossi, né en 1698, prêtre à Gênes puis à Rome, surnommé le Vincent de Paul romain, mort en 1764.

. Jean-Charles Cornay, né à Loudun, missionnaire au Tonkin, décapité en 1837. Béatifié. Fête le 20 septembre.

. Jean-Marie-Baptiste Vianney (4 août) (8 août), dit le curé d’Ars, né à Dardilly, près de Lyon, en 1787, vicaire d’Ecully, puis curé à Ars, près de Belley, en 1818, mort en 1859. Il fit des miracles et attirait les foules. Béatifié en 1904. Canonisé en 1925. Patron des curés. Fête le 14 août (précédemment).

. Jean Bosco (7 avril), prêtre, écrivain et philanthrope italien, né à Castel Novo d’Asti en 1815, mort à Turin en 1888. Fondateur de l’ordre des salésiens, prêtres de saint François de Sales, destiné à recueillir les enfants abandonnés ou pauvres. Patron des éditeurs, des illusionnistes. Non canonisé. Fête le 31 janvier (précédemment).

Jeanne (PR : Ivanne, Janine, Jeannick, Jeannine, Jeahanne, Jennifer, Jenny, Johanne, Juanita, Vanina) (Giovanna) :

. Jeanne d’Arc (12 mai), surnommée la Pucelle d’Orléans, née en 1412 à Domrémy, fille de Jacques d’Arc et Isabelle Romée. Très pieuse, elle entendit des voix, vers l’âge de 13 ans, notamment celles de saint Michel et de sainte Catherine, lui ordonnant d’aller sauver la France, désolée par l’invasion anglaise. Elle alla à Vaucouleurs, rencontra Charles VII en 1429, pendant le siège d’Orléans, obtint une petite armée avec laquelle elle chassa les Anglais. Elle fit sacrer Charles VII à Reims en 1429, mais, blessée, dut renoncer sur son ordre à prendre Paris. Trahie devant Compiègne, en 1430, elle fut prise par les Bourguignons, qui la livrèrent aux Anglais. Elle fut jugée par un tribunal ecclésiastique présidée par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, qui la déclara hérétique, et la condamna à être brûlée vive sur la place du Vieux marché, à Rouen, en 1431. Ses restes furent jetés dans la Seine. Réhabilitée en 1456. Béatifiée en 1909, canonisée en 1920. Patronne des militaires français, de la France (fête le 30 mai). Fête le 8 mai (ou le 2ème dimanche de mai).

. Jeanne-Marie de Maillé, née en 1332, épousa contre son gré Robert de Sillé, veuve en 1362, se retira à Tours, morte en 1414. Béatifiée.

. Jeanne de France (ou de Valois), fille de Louis XI, née en 1464, épousa à 12 ans Louis d’Orléans, futur Louis XIII, qui la répudia en raison de sa difformité. Elle se retira à Bourges où elle fonda l’ordre de l’Annonciation de Bourges, se fit religieuse en 1503, morte en 1504. Fête le 4 février.

. Jeanne de Lestonnac, née à Bordeaux en 1556, épousa Gaston de Montferrand, veuve en 1595, feuillantine à Toulouse, fonda à Bordeaux l’ordre de Notre Dame ou Compagnie de Marie, équivalent pour les filles de la Compagnie de Jésus, morte en 1640. Béatifiée. Fête le 2 février.

. Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal : voir Chantal.

Jenovefa : soeur de saint Edern, aurait fondé Loqueffret, près de Lannédern (Finistère). Fête le 3 janvier. Nom issu du germain « géno » (race) et « vefa » (femme).

Jérémie (PR : Jérémy) (17 juin) : né vers 650 avant J.-C., à Anathoth, en Palestine, prophétisa contre l’infidélité des juifs à Dieu, et annonça leur déportation à Babylone. Il fut accusé de trahison et emprisonné. Nom hébreu (Jahvé a destiné). Fête le 1er mai.

Jérôme (ou Hiérôme) (PR : Gérôme, Jéromine, Géronima) (Girolamo) :

. Jérôme (30 septembre) (30 septembre), Père de l’Eglise latine, né à Stridona, en Dalmatie, vers 331 (345), fit des études à Rome, se convertit à l’âge de 25 ans, puis, après un séjour en Gaule, partit pour la Terre Sainte en 373 où il vécut en ermite à Chalcis, puis fut prêtre à Antioche, avant d’être choisi comme secrétaire par le pape Damase, de 382 à 385, qui lui demanda de traduire la Bible en latin (la Vulgate). A la mort du pape, il dut quitter Rome, et retourna en Terre Sainte en compagnie de Paula, noble romaine. Ils fondèrent un monastère à Bethléem où il mourut en 419, à 91 ans. Patron des exégètes, des traducteurs. Nom issu du grec « hieros » (sacré) et « onoma » (nom). Fête le 30 septembre.

. Jérôme Emilien, né à Venise en 1481, soldat, se converti, s’adonna aux oeuvres charitables, et fonda l’ordre des Somasques, du nom du village de Somasca, pour les soins aux orphelins. Mort en 1537. Patron des orphelins. Fête le 8 février.

Jessé (PR : Jessy, Jessica) : père du roi David, à Bethléem, vers 1000 avant J.-C. Représenté couché, comme la souche de l' »arbre de Jessé », arbre généalogique de Jésus. Nom hébreu (Dieu aide). Fête le 4 novembre.

Jestin : vécut au Vème ou VIème siècle, à l’origine de Plestin-les-Grèves. Nom issu du latin « justus » (juste). Fête le 19 avril.

Joachim (Gioacchino) :

. Joachim (26 juillet) (20 mars), époux de sainte Anne, père de la Vierge Marie. Méprisé par ses compatriotes pour ne pas avoir eu d’enfants, il fut chassé du temple et se réfugia dans la montagne. Il ne fut vénéré en Occident qu’au XIVème siècle. Non issu de ‘hébreu « jo-achim » (préparation du Seigneur). Fête le 26 juillet, avec sainte Anne (9 septembre) (précédemment le 16 août).

. Joachim de Flore, né en Calabre vers 1130, page du roi de Sicile, cistercien à l’abbaye de Corazzo, puis solitaire à Casemar, fonda une congrégation éphémère à Flore, sous la règle cistercienne, mourut en 1202. Condamné au Concile de Latran en 1215, mais considéré à Naples comme bienheureux. Fête le 30 mars.

Joël (PR : Joëlle, Joëlla, Joëlline) (13 juillet) : un des douze petits prophètes de la Bible, vécut vers 400 avant J.-C. Nom hébreu (Yahvé est Dieu). Fête le 13 juillet, avec saint Henri.

Joévin : voir Jaouen.

Jonas (29 mars) :

. Jonas, prophète de la Bible, aurait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’une baleine. Nom hébreu (pigeon).

. Jonas, martyr d’origine iranienne, au IVème siècle. Fête le 29 mars.

Joris : évêque du mont Sinaï, venu d’Arménie en pèlerinage à Boulogne-sur-Mer, mort subitement à Béthune en 1033. Patron de la corporation flamande des Frères d’or. Béatifié. Fête le 26 juillet.

Josaphat : né en 1588, moine basilien, évêque de Polotsk en Lithuanie, martyrisé à Vitepsk par les schismatiques, mort en 1632. Fête le 14 novembre.

Josémaria : Josémaria Escriba de Balaguer, né en 1902 à Barbastro, fondateur de l’Opus Dei, mort le 26 juin 1975 à Rome, canonisé par Jean-Paul II le 6 octobre 2002. Fête le 26 juin.

Joseph (PR : José, Josette, Josépha, Joséphine, Josiane, Josic, Job) (Giuseppe) :

. Joseph (19 mars) (19 mars), était fiancé à Marie lorsque celle-ci lui annonça qu’elle était enceinte du Fils de Dieu et qu’un ange lui apparut pour lui dire de l’épouser. Il fut le père-nourricier du Christ, et lui apprit son métier de charpentier. Souvent représenté avec un bâton fleuri. Pie IX le déclara patron de l’Eglise universelle en 1870. Patron des charpentiers, des menuisiers, des mourants, des ouvriers. Patron de la Belgique, du Canada, du Pérou, du Vietnam. Nom issu de l’hébreu « Yosephyah » (que Dieu ajoute). Dicton : « Pour Saint Joseph, L’hirondelle va et vient ». Fête le 19 mars.

. Joseph d’Arimathie, juif, membre du sanhédrin, disciple secret de Jésus, détacha le corps du Christ de la croix, avec Nicodème, et l’ensevelit dans son propre tombeau. Fête le 17 mars.

. Joseph Calasanz, né en Aragon en 1556, fonda à Rome la congrégation des Ecoles pies pour éduquer les petits pauvres. Dénoncé à l’Inquisition, il fut traîné dans la boue et mourut en 1648. Fête le 25 août.

. Joseph de Copertino, frère lai capucin, lévitait au cours de ses extases, mort en 1663. Patron des aviateurs. Fête le 18 juin (18 septembre).

Josse (ou Judoc) (PR : Joceline, Jocelyn, Jocelyne, Josselin, Josseline) : frère cadet de saint Judicaël, ermite recherchant la solitude, mort à Saint-Josse-sur-Mer, où il avait fondé une abbaye, vers 670. Ses reliques furent transférées à Hyde, près de Winchester.

Josué : après Moïse, il dirigea le peuple juif vers la Terre Promise, commanda la prise de Jéricho, et établit les tribus d’Israël en Canaan, vers 1180 avant J.-C. Il arrêta le soleil lors de la bataille de Gabaon contre les Cananéens. Il convoqua une grande assemblée à Sichem, pour inviter le peuple à renouveler l’Alliance avec Dieu. Mort à 110 ans. Nom hébreu (Dieu aide). Fête le 1er septembre.

Jouin : solitaire du Poitou, au Vème siècle. Nom latin « Jovinus ».

Jourdain (ou Jordan ou Jordane) : Jourdain de Saxe, né en 1185 en Saxe, étudiant à Paris, où il rencontra saint Dominique, devint religieux, et lui succéda en 1222, 2ème général de l’Ordre, mort naufragé en 1237, de retour d’une visite des couvents en Terre Sainte. Béatifié. Fête le 13 février.

Jovite (15 février). Fête le 15 février, avec saint Faustin.

Jude (ou Thaddée) (28 octobre) (28 octobre) : un des douze apôtres, frère de Jacques le Mineur, cousin de Jésus. Il prêcha l’Evangile sur les bords du Tigre et de l’Euphrate. Mort martyr en 80 en Arménie ou à Béryte. On lui attribue une épître canonique. Patron des scieurs. Le nom Thaddée signifie « homme de tête ». Fête le 28 octobre, avec saint Simon.

Judicaël (PR : Gaël, Gaëlla, Gaëlle, Jezekael, Kelig) (Géo : Judoce, Josse) : Judicaël Ier, fils de Judaël, roi de Domnonée, ou Bretagne nord, aîné de quinze enfants dont Saint Judoc, sainte Eurielle et saint Onenn. S’enfuit lorsque le gouverneur de son frère puîné fit assassiner sept de ses frères, se réfugia dans l’abbaye de Gaël, en forêt de Paimpont. Il devint roi des Bretons, rencontra le roi Dagobert Ier à Clichy en 636, grâce à saint Eloi, et promit de ne plus faire la guerre aux Francs. Il abdiqua en 638, et passa la fin de sa vie dans un cloître, et mourut en 658 (650) à St Méen-le-Grand. Vénéré comme un saint en Bretagne. Nom issu du breton « iud » (prince) et « hael » (généreux). « Judocus » en latin. Fête le 16 décembre (17 décembre).

Judith (5 mai) (29 juin) :

. Judith, moniale, vécut recluse dans une cellule voisine de sa cousine sainte Salomé, au monastère d’Ober Altaich, au XIème siècle. Nom issu de l’hébreu « Juda » (louange de Dieu), portée par une juive qui tua Holopherne, général assyrien, pour sauver la ville de Béthulie.

. Judith (ou Jutta), ermite près de Kulmsee, morte en 1266. Patronne de la Prusse. Fête le 5 mai.

Judoc (PR : Josse, Jos, Juzeg) : frère cadet du roi saint Judicaël, partit avec ses neveux saint Winoc, saint Arnoc et saint Madoc et fut ermite en Picardie, aumônier chez le duc de Ponthieu. mort en 669. Reliques à Josse (Pas-de-Calais). Fête le 13 décembre.

Jules (Giulio) (12 avril) (12 avril) : Jules Ier, né à Rome vers 280, pape de 337 à 352, successeur de Marc. Il accueillit saint Athanase chassé d’Alexandrie par les ariens. Il combattit l’arianisme, hérésie d’Arius qui niait la divinité de Jésus, et réunit dans ce but deux conciles. Mort à Rome en 352. Nom issu du latin « Julius », nom d’une famille patricienne qui prétendait descendre de Iule, fils d’Enée, descendant de Vénus. Fête le 12 avril.

Julie (PR : Julia) (Giulia) :

. Julie (8 avril) (22 mai), vierge, née à Carthage, martyrisée en Corse en 439, pour avoir refusé de sacrifier aux dieux païens. Patronne de la Corse. Dicton : « A la Sainte-Julie (10 décembre), Le soleil ne quitte pas son lit ». Fête le 8 avril (précédemment le 22 mai).

. Julie Billiart, né en 1751 à Cubvilly, dans l’Oise, catéchiste, fonda avec une rescapée de la Terreur l’Institut des Soeurs Notre Dame, à Amiens, pour l’éducation des enfants abandonnés, puis à Namur, les Soeurs de Notre-Dame de Namur. Elle fut guérie de sa paralysie des jambes par ses prières. Morte en 1816. Béatifiée en 1906. Fête le 8 avril.

Julien (Géo : 95) (PR : Julian) (Giuliano) :

. Julien, premier évêque du Mans, au Ier ou IIIème siècle. Fête le 27 janvier.

. Julien de Brioude, né à Vienne, en Dauphiné, servit dans les armées romaines, martyrisé en 304 à Brioude. Ses reliques furent découvertes en 431 par saint Germain d’Auxerre. L’église St Julien le Pauvre, à Paris, du XIIème siècle, lui est consacrée. Nom issu du latin « Julianus », diminutif de « Julius ». Fête le 28 août.

. Julien, archevêque de Tolède, né à Tolède en 620, mort en 690. Il présida 4 conciles. Fête le 8 mars.

. Julien l’Hospitalier, surtout vénéré en Espagne et en Sicile. Sa vie est mal connue. Selon la légende, il tua ses parents en les prenant pour son épouse et son amant. Il décida de se faire passeur d’hommes au bord d’un fleuve dangereux. Une nuit de tempête, il fit passer un lépreux qui n’était autre que le Christ. Patron des hôteliers, des pèlerins, des voyageurs, des gens du voyage. Fête le 29 janvier.

. Julien-Eymard (2 août), né en 1811 à La Mure, dans l’Isère, curé de Monteynard, puis religieux à Lyon, acclamé par les émeutiers de 1848, fonda les Prêtres du Saint-Sacrement. Mort à La Mure en 1868. Fête le 2 août.

Julienne :

. Julienne (16 février) (16 février), martyre en 305, à Nicomédie, actuelle Izmit, en Turquie, pour avoir refusé de se marier. Elle fut plongée dans l’eau bouillante, puis décapitée. Ses reliques furent transférées à Naples en 1207. Fête le 16 février.

. Julienne de Mont-Cornillon, née en 1193 près de Liège, religieuse, eut des visions extatiques et qui fut à l’origine de la fête du Corps du Christ. Morte en 1258 (1255). Fête le 5 avril.

. Julienne Falconieri, née à Florence en 1270 (1280), entra très jeune chez les Servites, puis fonda l’ordre des Mantellates, appelé ainsi en raison de leur manteau long, et consacré aux malades et aux enfants pauvres. Morte en 1341. Fête le 19 juin.

Juliette (ou Julitte) (30 juillet) (18 mai) :

. Juliette, une des sept jeunes filles martyres, noyées à Ancyre, actuelle Ankara, pour avoir refusé de participer à un cortège qui conduisait les statues de Diane et de Minerve pour les plonger dans un lac. Dicton : « Bon fermier à Sainte Juliette Doit vendre ses poulettes ». Fête le 18 mai.

. Juliette, veuve, elle intenta un procès à son intendant qui dissipait ses biens, fut dénoncée par lui comme chrétienne, spoliée, puis brûlée, en 303, à Césarée de Cappadoce, actuelle Kayseri, en Turquie. Fête le 30 juillet.

Juna : vécut en ermite dans la forêt de Belle-Isle-en-Terre (Côte d’Armor). Fête le 21 août.

Junien : ermite limousin, au Vème siècle. Nom latin « Junianus ».

Just (Giusto) (21 communes) (10 novembre) : martyrisé à 13 ans, à Alcada de Henarès, au IVème siècle. Fête le 6 août.

Juste (Géo : Just) (14 octobre) : 13ème évêque de Lyon, vers 374/381. Il se retira dans la solitude en Egypte, avec un jeune lecteur, saint Viateur, et y mourut. Son corps fut ramené à Lyon, et enseveli dans l’église Saint-Just, détruite pendant les guerres de religion. Nom latin « Justus ». Fête le 14 octobre.

Justin (Giustino) :

. Justin (8 août), né vers 100, mort vers 145, un des Pères de l’Eglise grecque. Nom issu du latin « justinus » (juste).

. Justin le Martyr (ou le Philosophe) (1er juin) (13 avril), né vers 100 à Naplouse (Neapolis) en Samarie, étudia la philosophie, puis, déçu par les écoles philosophiques, se convertit et commença à évangéliser en ouvrant une école. Il écrivit deux Apologies du christianisme. Il fut arrêté et décapité à Rome vers 165. Patron des philosophes. Fête le 1er juin (13 avril ou 14 avril précédemment).

. Justin, premier évêque de Tarbes, au Vème siècle.

. Justin de Jacobie, lazariste italien, missionnaire en Ethiopie. Fête le 31 juillet.

Justine (Giustina) :

. Justine (12 mars) (26 septembre), née à Antioche, martyrisée à Nicomédie (aujourd’hui Ismid), en Bithynie, en compagnie de saint Cyprien, sous Dioclétien, empereur romain de 284 à 305. Patronne de Venise. Fête le 26 septembre, précédemment, avec Cyprien.

. Justine de Padoue, martyrisée sous Dioclétien, empereur romain de 284 à 305. Patronne de Padoue. Fête le 7 octobre.

. Justine, née à Arezzo, bénédictine, puis recluse, morte au couvent d’Arezzo en 1319. Fête le 12 mars.

Jutte (ou Jutta) : noble allemande, mena une vie de dévouement au XIIIème siècle. Fête le 5 mai.

Juvénal : médecin, premier évêque de Narni, en Italie, au IVème siècle, ordonné par le pape saint Damase en 369. Fête le 3 mai.

Juvin : ermite champenois, au IXème siècle. Nom latin « Juvinus ».

 

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